— Let me rescue you. —
Laisse-moi te porter secours.

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Commission de ma vie belllos
/!\ Language familier & péjoratif /!\

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« It hurts. But I can't blame him
for not liking me back. »

« High school is a nightmare,
there's not much to do. »

Il y a une différence entre l'être solitaire et l'être seul. Les personnes solitaires le sont consciemment, de leur plein gré. Les personnes seules le sont indépendamment de leur volonté.

Et bien, Étienne avait l'impression d'être un mélange des deux. Il était solitaire et seul. Les deux en même temps, aussi improbable que cela puisse paraître.

Il aimait la tranquillité et le calme, cette sensation de pouvoir se fier uniquement à lui même. Mais en même temps il souffrait à savoir qu'il n'avait personne, même pas un ami.

Ses connaissances d'enfance avaient toutes pris des chemins différents. Sa famille était présente physiquement, mais lointaine mentalement. Et son grand frère, son modèle, était parti jouer au foot en Turquie.

Et tout ceci depuis qu'il avait commencé le lycée. Le début de tous ses problèmes avait été marqué par ce changement radical dans le système scolaire et donc dans sa mentalité.

Presque deux ans désormais que sa vie s'était effondrée alors qu'il s'approchait de plus en plus de l'âge adulte. 17 ans et beaucoup trop de pensées et ressentis gardés pour lui-même.

Ses camarades de classe étaient la source principale de ses problèmes. Certains commentaire moqueurs ou actions allant au delà des normes de la part de ceux-ci étaient tout ce qui caractérisait ses journées de cours.

Car Étienne était différent d'eux. Et il n'avait jamais rien fait pour le cacher. Il ne fumait pas, sans même pas avoir essayé une fois. Il était introverti et timide. Il soignait particulièrement son aspect et il pensait à ses études et non aux filles, comme le faisaient ses camarades.

C'était justement ça, son plus grand complexe. Étienne n'avait jamais été attiré par une fille. Il se souvenait de ne l'avoir jamais été, même lors de son enfance.

Le brun avait toujours envisagé une future relation où il était lui, à la place d'une fille. Et il avait compris bien tard que le seul réconfort qu'il voulait trouver était dans les bras d'un garçon.

Et pas n'importe qui, dans ce cas là. Car les yeux d'Étienne avaient été attirés par un, et un seule jeune homme de son âge. Et il ne pouvait pas faire mieux que tomber amoureux d'une personne qu'il pouvait uniquement admirer de loin.

Un de ses camarades de classe, Ethan Mbappé. Qui n'était autre que le petit frère de Kylian Mbappé, représentant un des futurs talents français du football.

Il était arrivé lors de la deuxième année dans leur classe, attirant immédiatement autour de lui tout être vivant. Il était presque vénéré au sein de l'établissement scolaire.

Tout le monde lui tournait autour. Les garçons pour la notoriété de son frère et pour ses talents footballistiques, et les filles pour son charme et son attitude douce, toutes désirant pouvoir le définir comme leur copain.

Certains en profitaient, car Ethan était un ange. Il distribuait à tous des sourires et des mots gentils, s'efforçant de se souvenir des prénoms de tous ceux qui lui adressaient la parole.

Ce n'était pas le cas de Étienne. Car lui, il avait toujours gardé les distances par rapport au futur footballeurs professionnel. Sa timidité prenait le dessus, accompagné de sa peur de rougir un peu trop lorsque Ethan lui aurait adressé la parole.

Si jamais il l'aurait fait un jour. Car les seuls mots qu'ils échangaient étaient dans la tête de Étienne, durant les soirées qu'il passait à imaginer comment serait sa vie si il la passait dans les bras de Ethan.

Il s'imaginait les mots doux qu'il aurait pu lui murmurer à l'oreille. Ses caresses délicates sur sa joue ou sur son dos. Sa présence rassurante tous les jours à ses côtés.

Mais tout ceci, il ne pouvait que l'imaginer. Puisque Ethan était quelqu'un d'impossible à atteindre pour un garçon comme Étienne. Car lui, il n'était personne.

Il se contentait donc de profiter de quelques brefs instants où il pouvait admirer discrètement les traits définis mais délicats d'Ethan, observant ses beaux cheveux mi-longs lui retomber sur les épaules.

Apparemment, tous les garçons de la classe semblaient l'avoir remarqué, et ils ne se gênaient pas pour le lui faire comprendre. Et bien entendu tout ceci était effectué loin de la portée des oreilles d'Ethan.

Aux phrases classiques telles que « C'est pas de passer sous la table, tu sais ? » à chaque fois qu'il avait une bonne note, s'étaient rajoutés des commentaires concernant son attirance pour le plus jeune des Mbappé.

Avec l'ajout face à Étienne de certaines rumeurs comme quoi Ethan fréquentait une fille de la classe à côté ou était sorti en date avec une de leurs camarades de leur classe.

« Pédé » et « Tapette » pour citer des commentaires peu élaborés de la part des spécimens les plus primitifs au sein de la classe.

Puis des « Mbappé il sait même pas que t'existes » ou bien des « Maintenant que tu t'es tapé les profs pour avoir des bonnes notes, tu veux t'taper Mbappé pour recevoir du fric. »

Cependant, Étienne pouvait nier la première des phrases les plus articulés. Car il était convaincu que Ethan savait qui il était, car son nom était bien trop courant au sein de la classe pour ses notes.

Mais le brun ne voulait pas être seulement le génie de la classe aux yeux du plus jeune des Mbappé. La chouchou des profs ou celui qui échangeait des petites faveurs aux professeurs contre des bonnes notes, ce qui était absolument faux.

Il avait envie que Ethan le regardes comme lui, il le regardait. Un regard amoureux, plein de sentiments refoulés et de douleur de ne pas pouvoir admettre ses ressentis. Mais en même temps, une pointe d'espoir que tout puisse s'améliorer.

Il n'avait rien aperçu dans le genre les seule fois où ils avaient eu un bref eye contact dans le couloirs ou bien dans la classe. Aucun mot, aucun signe.

Tout du moins, jusqu'à ce jour là.

Car Étienne s'était retrouvé une fois de plus en pleurs, après s'être enfermé dans un des cabinets des toilettes du premier étage de son lycée. Essayant de sangloter le plus silencieusement possible et en attendant de pouvoir rentrer chez lui.

Il s'était assis sur les toilettes fermées, son sac à dos serré contre son torace et ses jambes repliées contre lui.

Il n'y avait pas une raison particulière à laquelle étaient liés ses pleurs. Toujours les mêmes commentaires, mots tranchants mais pas différents de d'habitude.

Étienne ne pleurait pas souvent, malgré tout ce qu'il traversait. Et quand il le faisait, c'était car garder toutes ces larmes refoulées à l'intérieur de lui était devenu insupportable au point de le faire exploser.

Il se contentait donc de rester là, le corps secoué par les sanglots incessant.

Et il attendait.

Attendait que tout ceci se termine pour qu'il puisse en sortir, se rincer le visage et s'apprêter à affronter la dernière heure de cours.

— Qui est là ? - Étienne sursauta à l'entente de la porte des toilettes s'ouvrir et d'une voix raisonner derrière la porte de son cabinet.

Mais pas n'importe quelle voix. Celle-ci était une voix que Étienne aurait reconnu parmi milles au sein d'une cacophonie insupportable.

Une intonation particulière, et un ton bien timbré, pouvant appartenir uniquement à l'homme qu'il aimait secrètement.

Qu'est-ce que faisait Ethan dans les toilettes du premier étage ? C'étaient les moins fréquentés de l'établissement étant l'absence presque totale de classes à cet étage. Et donc l'endroit favori de Étienne.

— Personne. - Murmura ce dernier, reniflant doucement et essuyant ses yeux avec sa manche. Sa voix tremblante et déformée laissait clairement sous-entendre qu'il était en train de pleurer, au cas où Ethan ne s'en était pas rendu compte.

— Impossible. - Répondit le plus jeune des Mbappé, ses pas retentissant sur le carrelage, tandis qu'il s'approchait de la porte du cabinet où s'était enfermé Étienne. - Personne n'est personne, si tu vois ce que je veux dire.

Étienne ne répondit pas, se contentant de renifler et d'effacer toute trace des chaudes larmes qui avaient coulé le long de ses joues. Ethan ne l'avait sûrement pas reconnu. Alors il allait attendre qu'il se décide à partir pour s'éclipser.

— Écoute, je ne pense pas t'avoir reconnu. - Insista doucement Ethan, confirmant les hypothèses du brun. - Mais j'aimerais vraiment savoir pour quelle raison tu es tout seul là. Je... si je peux faire quelque chose pour t'aider...

Étienne garda le silence une fois de plus. Le plus jeune des Mbappé aurait sûrement trouvé une excuse pour s'éclipser lorsqu'il se serait retrouvé face à face avec lui.

Mais les derniers mots de Ethan et son envie fébrile de pouvoir croiser les yeux bruns de celui qu'il aimait portèrent Étienne a decendre des toilettes, enfiler son sac sur une épaule et à se rapprocher de la porte.

Sa main tremblante glissa jusqu'à la poignée, et il tira la porte vers lui. Son regard se baissa pourtant immédiatement à peine il croisa les yeux bruns sombres du plus jeunes de Mbappé.

Malgré son envie de rester plongé dans les prunelles sombres du plus grand, Étienne n'arrivait pas à faire le poids face à ça. Ethan le dépassait d'une bonne tête de près, et le brun se sentait minuscule face à lui.

— Étienne... - Le brun prononça son propre prénom comme en guise de présentation, pour s'assurer qu'Ethan sache bien qui il était. - On est dans la même classe.

— Je sais. - Lui répondit Ethan, d'un ton de voix calme, surprenant le plus petit qui redressa soudainement la tête. - Étienne Michut...

...le chouchou des profs. Le suceur. L'homosexuel. Celui qui est amoureux de toi.

— Oui. - Confirma Étienne en accompagnant ses paroles d'un bref hochement de tête. - Je suis... enfin... surpris que tu te souviennes de moi.

C'était débile, car ils étaient littéralement dans la même classe. Mais Étienne se forçait de penser que Ethan pouvait tranquillement éviter de faire l'effort de se souvenir de tout. L'important était que les autres se rappellent de lui.

— C'est normal. - Lui répondit Ethan, avec un sourire. - Tu es le seul dans la classe qui a l'air d'une personne honnête. Quelqu'un de pur, et pas un qui se fie uniquement aux apparences et à la notoriété. Tu es... différent. Et je ne le dis pas comme si c'était un mal.

Étienne sentit ses joues virer au rouge pivoine. C'était la première fois qu'il recevait un compliment dans le genre. De plus, de la part d'un jeune homme pour lequel il pensait être inexistant.

Des mots doux, quelque chose de différent de ceux à quoi il était habitué dans cet établissement maudit. Et sans qu'il ne puisse se contrôler, il sentit les larmes monter un nouveau.

— Oh Étienne, je suis désolé ! - S'empressa de s'excuser Ethan en voyant quelques perles d'eau commencer à rouler le long des joues du brun. - Si j'ai dit quelque chose qui t'a blessé je...

— N-non, c'est rien... - Lui répondit Étienne d'une voix tremblante, son cœur battant à tout rompre au creux de sa cage thoracique. La sienne n'était pas une réaction justifiée.

Mais peut-être que après ce qu'il avait passé, une miette de bonté de la part de quelqu'un lui faisait cet effet là. Peut-être qu'il en avait désespérément besoin.

Car il était seul et n'avait rien ni personne à quoi s'agripper. Et celui qu'il aimait secrètement venait de gagner son amour encore plus que ce qu'il avait déjà de sa part.

— Oh, viens-là... - Murmura Ethan d'une voix douce, se rapprochant légèrement et ses bras enveloppant délicatement la petite silhouette du brun secoué par les sanglots.

Il le serra ensuite contre lui, d'un geste délicat qui ne passa certainement pas inaperçu aux yeux d'Étienne. Ses yeux embrumés, à présent clos et avec sa tête posée sur le torace du plus grand.

Ethan ne semblait pas se soucier du faite que quelqu'un aurait pu les voir et faire démarrer une rumeur sur leur compte. Il tenait simplement à être présent pour un camarade qu'il connaissait à peine.

Et dans ces circonstances là, Étienne se sentait protégé. En sécurité. Comme si rien de ce monde pouvait l'atteindre lorsqu'il était dans les bras de Ethan.

Sans le savoir, durant ce bref échange, un lien venait de se créer.

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Bonjour bonsoir !

Comment allez-vous ? Il ne fait pas trop froid chez vous ?

De mon côté, je n'attends que le retour du printemps et de l'été. Pour qu'il fasse un nouveau chaud, pour pouvoir me balader avec mes maillots, pour arrêter de mettre des vestes encombrantes...

...et pour bien entendu assister à l'Euro 2024 en Allemagne depuis chez moi par contre, l'Allemagne c'est bien trop loin, je pleure-. ( Je vous sors rapidement mon TOP 3 pour cet Euro. France, Portugal et Croatie dans l'ordre ! )

À part ça, je vous annonce que je me suis portée ( beaucoup trop ) en avant pour ce qui concerne les prochains OS. J'ai littéralement presque tout prêt jusqu'à fin Février...

Au moins, ça me donnera du temps pour travailler sur la prochaine histoire et sur quelques autres projets hors Wattpad !

Bon, bon, j'en termine là en vous souhaitant une bonne année ( car oui, c'est le premier OS de 2024 ! ).

Bisous bisous !
— Lily Camavinga