23. « Paul Pogba × Antoine Griezmann »
—You're the only one who stayed.—
Tu es le seul qui est resté.
31 Décembre 2023.
⋆ Turin, Italie.
Fiori di Chernobyl
Mr.Rain
2:01 ──────ㅇ── 2:55
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Odio queste cicatrici
Je déteste ces cicatrices
perché mi fanno sentire diverso.
car elles me font sentir différent.
Posso nasconderle da tutti
Je peux les cacher à tout le monde.
ma non da me stesso.
mais pas à moi-même.
È un'armatura crescuita col tempo.
C'est une armure qui a grandi avec le temps.
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Paul n'avait aucune idée du faite que sa carrière allait possiblement se terminer ainsi.
Si l'on avait dit au phénomène Paul Pogba d'il y a quelques années qu'il allait passer quatre années de sa carrière, probablement les dernières, à écoper une peine de dopage, il n'y aurait pas cru.
Car le Paul Pogba d'il y a quelques années, gagnant de la Coupe du Monde 2018, avait toujours cru en ses propres capacité et en une arrivée dans le panthéon des légendes après ses années professionnelles sans besoin d'aucune aide.
Mais le destin en avait choisi autrement, pour lui. Le destin avait choisi de compliquer sa carrière encore plus suite aux innombrables blessures qui avaient parsemé les mois passés.
Il avait eut presque aucune occasion de jouer avec le maillot numéro 10 de la Juventus, et les rares qui s'étaient présentées n'avaient pas duré longtemps.
Il n'y avait même plus l'ombre du joueur qu'il était pour le club principal de Turin et celui des Reds Devils. Celui qu'il était à présent était juste ce qu'il restait de l'homme qu'il avait été. Les miettes du phénomène qu'avait été la Pioche.
En comptant que la Juve voulait se débarrasser de lui le plus vite possible, ça n'allait pas être facile de récupérer une routine après tant d'années où il aurait interrompu le foot.
Les critiques de la part des fans ne manquaient pas non plus. Comme quoi il n'était plus le Paul d'un temps. Que l'ombre de lui-même, un homme sans un but précis désormais.
Paul ignorait tout cela. Il ne voulais pas le laisser sous-entendre, mais malgré sa mentalité forgée pour combattre se genre de défi, il se sentait que tout allait empirer.
Qu'il n'y avait pas d'issue possible à cette situation là. Qu'il allait finalement arrêter le football sans attendre que les quatre ans s'écoulent pour reprendre une carrière à peux près normale.
Car malgré ses efforts, Paul avait envie de tout lâcher. Il voulait mettre un terme à sa carrière avant de réussir à écoper la peine qui lui avait été attribuée durant laquelle il n'aurait pas eut le courage de toucher à un ballon.
L'attente allait être trop longue, et à son retour il aurait eut 34 ans. Plus rien à faire, plus rien à démontrer pour prouver qu'il allait quand même être un bon joueur.
Sans pouvoir jouer au foot, sa vie n'avait plus aucun sens. Cela faisait déjà un couple de mois qu'il vivait sans avoir touché un ballon, et il en ressentait les effets.
Toujours moins de motivation et d'énergie de se lever le matin pour entamer la même journée banale et monotone de la veille. L'envie de tout arrêter tout court, il ne l'avait pas exclue.
Peut-être qu'en mettant fin à sa vie, tout se serait résolu.
Il vivait au bout d'une dépression constante qui effaçait peu à peu les bons souvenirs présents dans sa tête pour le tirer de là. Ses yeux constamment ancrés à la télé et son manque d'appétit étaient devenus habituels.
Même durant cette période de Noël, précédant le nouvel an, il se sentait pas l'envie de fêter et de laisser cet esprit là l'envahir. Il se contentait de rester chez lui, sans décorer ou se laisser emporter par les festivités.
Il y avait une seule et unique présence qui arrivait à égayer un minimum les journées où ils avaient la chance de se voir. L'homme qui l'aimait, son prodige.
Son petit prince.
Son copain, celui qui avait illuminé sa vie depuis qu'ils se connaissaient. Celui qui malgré la situation et les complications récentes, ne l'avait jamais abandonné.
Son rayon de soleil, son Antoine.
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Sei tutte quelle cose che non riesco mai a dire.
Tu es toutes ces choses que je n'arrive jamais à dire.
Troverai un posto migliore a un passo dopo la fine.
Tu trouveras un endroit meilleur à un pas de la fin.
Cammineremo a piedi nudi sopra queste spine.
Nous marcherons pieds nus sur ces épines.
Diventando forti per smettere di soffrire.
Devenant forts pour arrêter de souffir.
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Antoine avait 2 ans de plus que lui, mais il était bien plus petit en taille, et son visage angélique lui accordait un air bien plus jeune de ses actuels 32 ans.
Il vivait la meilleure période de sa vie à Madrid, dans celui qui avait toujours été son club de cœur. À égalité avec le meilleur buteur de l'Atletico, Anto gardait toujours un grand sourire affiché sur son visage.
Il était heureux et la seule chose qui changeait avec lui, était l'avancée des années. Car sa personnalité, elle, n'avait pas été pour le moindre modifiée même malgré tout.
Il avait toujours été extravagant son Grizou, pour ce qui concerne son caractère et les nombreuses coupes de cheveux qu'il avait expérimenté. Tout comme Paul.
C'est comme ça qu'ils s'étaient immédiatement trouvés dès leurs premières sélections ensemble en Équipe de France. Et l'amour n'avait pas tardé à subentrer au dépit de l'amitié qu'ils avaient auparavant.
Notamment lors de la victoire de la Coupe du Monde 2018, qui leur avait ouvert les yeux la soirée où ils avaient soulevé le précieux trophée avec la sélection française.
Paul se souvenait parfaitement de leur première nuit passée ensemble, le soir de cette victoire là, dans l'hôtel en Russie suite aux célébrations avec leurs coéquipiers.
Dans la chambre d'Antoine, ils s'étaient laissés emporter. Peut-être par l'euphorie de la victoire, peut-être par les sentiments réciproques refoulées depuis tant de temps.
Ce souvenir là restait indélébile. Leurs lèvres s'unissant en un tendre baiser, le corps du plus petit au dessous du sien, sa peau pâle parsemée des baisers qu'à Paul y avait déposé.
Ils étaient passés de meilleurs amis à amants, pour ensuite officialiser leur couple publiquement. Celui-ci durait malgré tout. Malgré la distance entre leurs villes et la période compliquée qu'était en train d'affronter Paul.
Antoine était le seul qui lui écrivait chaque jour, entre appels vidéos et longs paragraphes pour lui exprimer son amour.
Il faisait en sorte de venir au moins une ou deux fois par semaine en Italie pour aller chez son bien aimé, y restant un jour ou deux quand il en avait la possibilité.
Paul culpabilisait bien trop à cause de ça. Car malgré les matchs qu'il enchaînait toujours en tant que titulaire, Antoine prenait la peine de venir chez lui pour qu'ils restent ensemble.
Son petit prince faisait l'effort de garder le sourire et apporter un minimum de joie dans cette maison triste et sans vie, tandis que Paul faisait à peine un déplacement de temps en temps pour aller le voir à Madrid.
Il se sentait en quelques sortes un boulet pour l'homme qu'il aimait. Un poids l'empêchant de vivre la vie qu'il méritait avec un homme heureux et capable de lui donner ce qu'il méritait.
Quelque chose d'autre qu'une simple soirée terminée sous les draps, leurs peau l'une contre l'autre et leurs lèvres scellées, comme à chaque fois qu'Antoine venait a Turin.
Car c'était la seule chose que Paul pouvait encore lui donner. Du plaisir physique. Car il n'avait plus la capacité de faire autre que ça pour son bien aimé.
Pas de discussion concrète, peut-être un sourire de temps en temps. Pas de grands échanges verbaux à chaque fois qu'Antoine venait le voir ici en Italie.
Pas une seule fois où Paul était venu le voir au stade depuis sa sentence. Pas la capacité de rendre son bien aimé heureux à cause de son état mental depuis quelques mois.
Il avait à certaines reprises entendu son copain sangloter, dans la salle de bain près du salon, quand il était venu lui rendre visite. Antoine était arrivé au point de se cacher et de garder tout pour lui plutôt que d'empirer la situation de Paul.
Et le pire c'est que le plus grand ne trouvait pas de mots réconfortants quand Antoine revenait dans le salon, les yeux légèrement enflés qu'il avait essuyé rapidement pour revenir au plus vite à ses côtés.
Paul n'avait pas la capacité d'assurer le bonheur de l'homme qu'il aimait, même si c'était la seule chose qu'il voulait. Un bonheur qu'il n'était pas capable de lui offrir depuis qu'il avait perdu goût à tout.
En souffrant lui, il faisait automatiquement souffrir Antoine. Et en voyant le plus petit dans cet état, il se disait que quelque chose clochait chez lui, et son moral plombait. Un cercle vicieux sans fin.
C'est pour ceci que Paul avait pris une décision. Quelque chose qu'il allait exposer à son bien aimé le soir de sa venue. La vue d'Antoine qui souffrait par sa faute n'était plus quelque chose de supportable, surtout si c'était par sa faute.
C'est pour ceci que Paul voulait mettre fin à leur couple pour préserver la lueur de bonheur de son bien aimé.
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Portami in alto come gli aeroplani.
Emmène-moi en hauteur comme les avions.
Saltiamo insieme, vieni con me.
Sautons ensemble, viens avec moi.
Anche se ci hanno spezzato le ali.
Même si ils nous ont brisé les ailes.
Camminieremo sopra queste nuvole.
Nous marcherons sur ces nuages.
⋆
C'était la veillée du Nouvel an. Le dernier jour d'une année 2023 désastreuse. L'occasion d'en débuter une nouvelle qui aurait pu être pire depuis tout point de vue.
À part pour ce qui concerne la compagnie que Paul aurait eut pour débuter 2024. Car Antoine était venu, une fois de plus, à Turin pour qu'ils puissent passer ce soir là ensemble.
L'Atletico jouerait le 3 Janvier contre Girone, mais la star de l'équipe de Madrid avait insisté pour pouvoir passer ce réveillon loin de la ville de son club.
Et Paul regrettait déjà ce qu'il allait dire à son bien aimé, même si il était convaincu que ça aurait été pour leur bien à tous les deux.
Antoine était arrivé dans la soirée, s'empressant immédiatement de se proposer pour lui préparer quelque chose à manger. Paul avait catégoriquement refusé, en laissant son copain aller déposer ses affaires du soir dans la chambre.
Le joueur de la Juventus s'était ancré au canapé, ses jambes repliées au dessous du plaid qui le couvrait. Et son bien aimé était rapidement venu le rejoindre face à la télé qui diffusait un programme en honneur de la fin d'année.
Ils étaient restés là sans un mot, comme à leur habitude désormais. Juste en profitant réciproquement l'un de l'autre sans forcément avoir besoin de mots. La tête du plus petit posée sur l'épaule du plus grand et le bras de celui-ci autour des épaules du madrilène.
Quelques instants s'écoulèrent sous forme de minutes, avant que Paul ne prenne son courage à deux mains et se redresser, en attrapant la télécommande pour éteindre la télé.
Le countdown présent sur l'écran disparut aussitôt, quelques minutes avant minuit, et Antoine redressa à son tour la tête d'un air surpris par cette initiative de la part de Paul.
— Mon cœur... - Commença ce dernier, le regard sombre. Il ne sentait même pas de mériter de pourvoir appeler le plus petit ainsi, après tout ce qu'il lui faisait vivre à cause de son état.
Antoine pencha légèrement la tête vers la droite, un air interrogateur accompagné d'un petit sourire réconfortant prenant place sur son visage d'ange. Un vrai petit soleil sans le vouloir.
— Anto... - Se reprit le plus grand, employant le surnom de l'homme qu'il sentait de ne pas mériter. - Je dois te parler de quelque chose d'important. De très, important...
Devant la mine plus renfermée que d'habitude de Paul, le sourire d'Antoine se decomposa peu à peu, comprenant que l'argument qu'ils allaient traiter était tout sauf gai. Histoire de terminer le 2023 en beauté.
— Tu vois... nous. - Fit simplement le joueur de la Juve. - Toi, l'incarnation même de la beauté et du bonheur. Celui qui fait sourire simplement parce qu'il souris, lui. La star de l'Atletico Madrid et le Petit Prince qui n'est plus si petit que ça. Et puis... il y a moi.
Antoine hocha brièvement la tête, semblant confus et ne voyant pas où Paul voulait en venir. Car celui-ci ne savait pas par où commencer pour tout exprimer.
— Tu es si précieux pour moi, Antoine. - Enchaîna Paul. - Tu es le seul qui a été vraiment là depuis ma sanction. Le seul qui a eut la volonté de passer du temps à mes côtés malgré mon moral. Mais... ça devient trop compliqué à gérer...
— J'ai fait quelque chose de mal ? - L'interrogea immédiatement le joueur de l'Atletico, en clignant les yeux à plusieurs reprises. - Si je peux en quelques sortes être moins oppressant...
— Non, non, ce n'est pas par rapport à ça, du tout. - Paul se redressa dans le canapé, interrompant le contact de ses yeux avec ceux de son bien aimé. - Tu vois... je ne veux pas que tu sois mal par ma faute.
— Qu'est-ce que tu veux dire ? - Demanda Antoine d'une petite voix, à peine audible. Il devait avoir compris, il n'était pas dupe. Et Paul mit un moment à récupérer la force de poursuivre.
— En faisant des efforts pour faire en sorte que j'aille mieux moi, tu te détruits toi-même, Anto. - Réussit à dire le plus grand. - Car ma situation ne s'améliore pas. Je ne fais pas d'efforts de mon côté, ni pour moi-même, ni pour toi. Et je n'arrive plus à supporter le faite que tu sois en train de sombrer à ton tour pour pouvoir me tirer hors de tout ça.
Paul avait laissé les mots s'échapper sans hésitation, et sans réfléchir ultérieurement. Il n'était même plus sûr de vouloir effectivement continuer sa vie sans son copain
Il voulait garder Antoine à ses côtés, il le désirait plus que tout autre au monde.
Mais en même temps, il ne pouvait pas supporter une fois de plus que son bien aimé aille mal à cause de lui. Et il n'osa pas à redresser la tête, sachant qu'il n'allait pas supporter de croiser encore une fois les yeux si tristes de son bien aimé.
— Je t'aime, mon Grizou. - Ajouta-t-il, retenant sa main de glisser vers celle du plus petit pour lier leurs doigts. - N'en doute jamais. Et c'est justement pour ça que je veux que tu t'éloignes de moi. Car je ne peux plus t'apporter de bonheur, tu le sais tout autant que moi. Je ne peux plus t'offrir un sourire, plus de quelques mots doux... je n'arrive plus à assurer ton bonheur.
Avec son bien aimé loin de lui, Paul savait qu'il n'allait pas réussir à résister. Il allait céder à la tentation d'en finir une bonne fois pour toutes. Mais au moins il n'aurait blessé personne d'autre que lui même.
— Je veux que tu commences 2024 de manière différente. - S'efforça de conclure Paul, le regard bas. - Sans t'inquiéter pour moi, car mon humeur déteint sur ton bonheur, et je veux tout sauf ça. Je veux que tu sois heureux, moi. Avec n'importe qui, quelqu'un qui soit capable de te faire garder ce sourire que j'aime tant.
Il avait été lâche. À refuser de croiser le regard d'Antoine pendant qu'il mettait un terme à une relation durée presque 6 ans, qu'ils avaient eut l'envie et la force de maintenir jusqu'à là.
Paul redressa finalement la tête, à peine à temps pour voir une larme rouler sur la joue du plus petit, suivie par une et une autre encore, terminant sur le plaid qui les recouvrait.
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Tu mi hai insegnato che si cade per rinascere.
Tu m'as appris qu'on tombe pour renaître.
Che un uomo è forte quando impara ad esser fragile.
Qu'un homme est fort quand il apprend à être fragile.
Portami con te.
Amène-moi avec toi.
Ti porterò con me.
Je t'amènerai avec moi.
⋆
Le cœur de Paul se serra. Il venait de briser celui de l'homme qu'il aimait en pensant tout arranger pour lui permettre de vivre une vie normale. À deux doigts du début de la nouvelle année.
L'envie de se rapprocher pour serrer le plus petit dans ses bras ne lui manquait pas, mais le dilemme entre ce qui était bon et ce qui était mal était bien trop important dans sa tête.
— Je veux pas, moi... - Murmura Antoine, en essuyant ses joues avec le dos de sa main. - Moi je veux rester avec toi, je ne veux pas d'autre homme. Car personne ne sera jamais comme toi, personne ne me portera l'amour que toi, tu me portes. Personne ne peut te remplacer, personne...
Paul ouvrit la bouche pour répliquer, mais Antoine le précéda, les yeux bleus encore baignés de larmes naissantes, sa vue sûrement légèrement brouillée à cause des perles d'eau qui s'y opposaient.
— Quand on s'est mis en couple, on a fait un pacte. - Lui rappela le plus petit, d'une voix tremblante. - Qu'on serait toujours là l'un pour l'autre, peu importe la situation. Que dans le bien et dans le mal, notre amour ne sera pas influencé par autre que les sentiments que nous avons l'un pour l'autre.
La star de l'Atletico Madrid marqua une pause, en profitant pour déglutir et sécher une nouvelle fois ses yeux avec le dos de sa main, effaçant les larmes restantes comme si celles-ci n'y avaient jamais été.
— Tu as été là pour moi lorsque j'étais pas bien à Barcelone. - Fit-il, en redressant à peine la tête. - Lorsque je sombrait dans le néant à cause de mes mauvaises performances. Car je voulais retourner à Madrid, et durant ce temps là tu as toujours été à mes côtés pour m'aider à sortir de là. Alors à présent, c'est à mon tour.
Paul s'en souvenait parfaitement. De combien il avait été heureux de voir son copain rayonner à son retour à l'Atletico, et des paroles du plus petit lui exprimant combien il lui était reconnaissant.
— Je ne veux pas d'un autre homme. - Répéta ce dernier, d'une voix plus sûre. - Je veux que toi, et personne d'autre. Je veux commencer mon 2024 avec toi, en sachant qu'on peut compter l'un sur l'autre. Que celle-ci est juste une parenthèse sombre qui laissera la place à des jours bien plus heureux. Je veux t'aider à aller au delà de ça, Paul. Je veux qu'on y arrive ensemble.
Les mains d'Antoine vinrent saisir celles de Paul, leurs doigts s'entrelaçant délicatement et leurs regards se croisant avec spontanéité. Et le plus grand se sentit plus léger.
Il était partagé être l'envie d'éclater en sanglots à cause de toutes les émotions accumulés, ou simplement se serrer son bien aimé dans ses bras comme si sa vie en dépendait.
— Tu n'as pas idée de combien je t'aime. - Reussit-il simplement à dire, serrant les mains du plus jeune dans les siennes, chose qui fit sourire le plus jeune.
Un bruit sourd les fit sursauter en même temps, et Paul s'empressa d'attraper son téléphone. Celui-ci, en compagnie du fond d'écran présentant une photo de lui et Antoine s'embrassant, affichait minuit. Minuit du premier janvier 2024.
— Les feux d'artifice ! - S'exclama le plus petit en lâchant la main du plus âgé et en descendant du canapé, ses larmes séchées ayant laissé place à son expression habituelle, avec son sourire si doux. - Viens voir, Paul !
Le plus grand s'empressa de se lever à son tour, allant rejoindre son bien aimé près de la fenêtre. Antoine suivait du regard les éclats colorés dans le ciel de Turin, illuminant de mille couleurs la vastité sombre en dehors.
Paul ne pût s'empêcher de sourire lorsque Antoine tourna la tête vers lui, ses yeux brillants comme ceux d'un enfant face à quelque chose qu'il voyait pour la première fois.
Et ses mains se posèrent automatiquement sur les joues du plus petit pour venir scellér leurs lèvres en un doux baiser, qui dura une fraction de seconde avant qu'ils ne se séparérent.
— Merci d'être là, mon cœur. - Fit le plus grand, restant plongés dans les iris bleus de l'homme qu'il aimait. - Merci de rester malgré tout. Je te promets que je ferais des efforts. Je t'aime. Je t'aime plus que tout.
— Je t'aime aussi, Paul. - Lui répondit Antoine, les lueurs des feux d'artifice illuminant son visage tout comme le petit sourire qui avait prit place sur ses lèvres. - Je te promets que tout va passer. Et que je serais toujours là. Quoi qu'il arrive.
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Passeranno questi temporali.
Ces tempêtes passeront.
Anche se sarà difficile.
Même si ce sera difficile.
Sarà un giorno migliore domani.
Demain sera un jour meilleur.
Anche per te.
Pour toi aussi.
⋆
Coucou tout le monde !
J'espère que vous n'avez pas cru que cet OS aurait une Sad End ( *coff coff* c'était prévu *coff coff* ) sinon je me vèxe. Mais non, autant terminer un minimum bien cette année 2023 !
Oui, je sais que le dernier jour de Décembre c'est demain, mais comme mes OS sont publiés le samedi, je devais m'arranger comme je pouvais, comme je l'ai fait avec l'OS de Noël.
J'avais envie d'enfiler dans ce dernier OS la situation actuelle de Paul dans un univers sans femmes ni enfants, avec une chanson que j'apprécie beaucoup.
Elle est en italien, mais je vous conseille fortement de l'écouter avec la traduction à côté, car ses paroles sont vraiment incroyables. Peut-être d'ailleurs que cela correspond à la situation que certains sont en train de vivre.
Et avec ça, je vous souhaite de passer les derniers jours de 2023 avec les personnes que vous aimez, et débuter 2024 au mieux.
Avant de terminer, merci de prendre toujours la peine de lire, commenter et voter mes OS. Je vous aime fort !
Bisous, prenez soin de vous <3
— Lily Camavinga
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