4. DÉTRESSE D'UNE JEUNE ADOLESCENTE.

O.S inventé.

J'ai une histoire à vous raconter. Elle a commencé il y a quelques années. Je pensais que ça allait bien se passer, mais c'est tout le contraire. C'est difficile de se mettre à la places des autres. Mais, je vous prie d'imaginer et de vous concentrer. Je vais vous raconter comment ma maison familiale est devenu une sorte de squat. Oui, c'est horrible. Tout a commencé un Été. Mes parents étaient divorcés depuis déjà longtemps, et ma mère, Danielle, payait toute seule la maison. Sa sœur, Edith, n'avait plus de toit, et elle vivait chez sa fille, Kim. Ma mère lui a proposé de venir vivre chez nous, le temps qu'elle trouve un appartement. C'est ce qu'elle a fait. Au début, je trouvais ça carrément cool que ma tante préférée vienne à la maison ! Mais au fil des mois, j'ai très vite démentis. Si j'avais su... Et si ma mère avait su... Elle a d'abord acheté un chien. Un petit colley, au nom de Laya. Une chienne très câline mais irrévocablement un peu chieuse. Ma tante a acheté son chien, alors qu'elle « squattait » chez nous. Ma mère était surprise. C'était quand même notre maison. Elle aurait très bien pû acheter son chien après avoir trouvé un appartement. Mais non. Ma tante Edith, dors dans notre salon, dans notre canapé. Imaginez-vous, votre mère qui, le soir, regardait la télévision en bas. Vous l'entendiez rire. Il y avait de la vie dans ce salon. On y passait nos soirée, parfois même nos journées. C'était le bonheur. Mais depuis que ma tante est là, ainsi que son chien, le salon a une odeur nauséabonde. Un mélange de camembert et d'alcool. Ma tante sent comme ça, et mon salon aussi. Notre salon pleins de vie est devenu une porcherie. Reparlons de son chien, Laya. Ô ce pauvre chien. Je le plains. Ma tante l'a acheté mais ne s'en occupe même pas. Elle passe son temps à l'insulter, à la frapper. Parfois, j'ai l'impression qu'elle se plaint d'avoir ce chien. Mais c'est à elle ! Et bien non, madame ne s'en occupe pas. Je suis obligé de la sortir moi-même (ma tante la laisse faire caca dans notre jardin.) Les carreaux des portes vitrées, n'en parlons pas. Ils sont couvert de traces de pattes et de terre. Pourquoi ? Parce que la chienne tape violemment dedans quand elle veut rentrer. Je joue avec la chienne. Elle est complètement en manque d'affection, c'est pour ça qu'elle a ce côté un peu chieuse. Parfois, j'hésite à la donner en cachette, dans une famille qui l'aimera autant que je l'aime, et qui prendra soin d'elle. Elle a des nœuds et des bout de je ne sais quoi dans les poils ! Je la brosse, je la brosse, mais rien à faire. Et, le sol du salon a des tâches marrons. Même quand on frotte ça ne part pas. C'est une calamité. Maintenant, mes sœurs et moi, notre « maison » c'est l'étage. Il n'y a plus de vie en bas. Ma mère avait le projet de déménager dans une nouvelle maison, mais ce projet est loin d'être abouti.. Elle avait donc mit en collocation ma tante sur notre maison. Quand je lui parle de ce problème, elle dit qu'elle regrette et qu'on ne peut rien y faire. Ô combien j'aimerai que ma tante parte. La maison n'est plus. Le jardin n'est plus. La vie de famille n'est plus. Ma tante, ne se change presque jamais. Elle tousse, mais quand elle tousse il y a des bruits horrible sortant de sa bouche, c'est écœurant. Tous les matins, elle parle fort. C'est insupportable. Je n'en peux plus. Ô combien de temps cela va-t-il durée ? Je viens d'apprendre que son « amie » va venir chez nous pendant quelques temps. Pour moi elle n'est pas chez elle. C'est une squatteuse, qui passe son temps assise devant la télé, à ne rien foutre, et à gratter ses jeux de cartes. Elle n'est pas chez elle bordel. Ce n'est pas sa maison : c'est celle de ma mère, mes sœurs et de moi. Je ne sais comment me sortir de cette affaire, et j'ai fortement hâte d'avoir mon appartement. Je ne suis qu'une lycéenne après tout. Je sais juste que je vis un véritable cauchemar.

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