La promesse du sang
Je trouve finalement qu'après écriture le titre ne correspond pas mais je ne savais pas comment l'appeler TvT
⚠⚠⚠ÂME SENSIBLE ⚠⚠⚠
Je me dirigeais en courant chez moi, les yeux baignant de larmes. Pourquoi passent-ils leur vie à rendre la mienne impossible ?
Arrivée dans ma chambre, je balançais mes nouveaux vêtements déchirés à la poubelle et tentais de me maquiller pour couvrir tout ce bleu sur mon visage parsemé de tâche de rousseur.
Mes long cheveux noirs m'arrivaient maintenant au dessus des épaules, complètement mal coupés. Mes yeux bleus océans reflétaient pour une fois la couleur de leur iris, de la profonde tristesse.
Je laissais mes larmes rouler, abandonnant l'idée de caché ces marques.
Désolée Tom, j'y arrive plus.
Je pensais à mon meilleur ami qui faisait tout son possible pour arrêter cet harcèlement, en vain.
Je suis qu'une lâche.
Je partais dans la cuisine chercher un couteau. Je remontais dans ma chambre, essuyant mes larmes.
Mes parents ne rentreront pas avant 22 heures de toute façon.
Tom est occupé, donc je suis tranquille.
Je commençais à me taillader un bras.
Le sang rouge coulait sur mon bras jusqu'à mes doigts, pour finir son chemin sur le tapis blanc de ma chambre.
Ça fait un style.
J'arrêtais de me couper le bras quand, à mon goût, trop de sang coulait. J'attaquais alors le deuxième bras.
Mes larmes ne coulaient plus, seul le sang s'échappait de mon corps.
Ma vue commençait à se brouiller. Soudainement, la porte s'ouvrait violement et je vis des yeux bruns complètement paniqués.
Moi, dans un murmure : Tom
Ce fut les derniers mots que je prononçais avant de partir.
Bip...bip...bip...
Je fronçais les sourcils, ouvrant mes yeux difficilement. Mes bras me faisait mal, mais je n'arrivais pas à bouger, comme s'ils étaient engourdis.
?, sèchement : Arrête d'essayer de bouger, ça ne marchera pas
Je tournais ma tête vers cette voix, mes yeux s'habituant petit à petit à la lumière.
Mon regard croisait celui de Tom, profondément en colère et attristé. Son genou tressautait régulièrement, signe de son stress et de son inquiétude.
Je remarquais deux énormes bandages sur mes bras. Des perfusions étaient plantées dans mes bras.
Moi : Tom...
Tom : Tu crois vraiment que j'ai envie de te parler là ? Non
Mes yeux s'embuèrent, blessée par ses paroles. Mais je peux le comprendre, il a tant fait pour moi, et je le remerciais en essayant de m'ôter la vie. Remarquant mes larmes, il s'approchait de moi et s'asseyait sur le rebord du lit, faisant attention à ne pas me blesser. Il me prit délicatement dans ses bras, essayant d'apaiser mes sanglots.
Moi : J'suis désolée, j'ai essayée de tenir, j'te le jure. Mais c'est trop dur
Tom : Chuutt, ça va aller Cassie, je suis là ok ? J't'abandonnerais plus jamais. J'vais arranger ça
Je sortais de l'hôpital le lendemain. J'avais réussi à esquiver les médecins qui voulaient appeler mes parents. Je leur avais promis que j'allais en parler à des adultes, et ils m'avaient laisser sortir, septique.
Tom avait tenu sa parole, l'harcèlement avait cessé. Il ne m'a jamais dit comment il avait finalement réussi à ce résultat, mais peu m'importais, j'étais enfin tranquille.
3 ans plus tard
Assise derrière le volant de la voiture de mes parents, un A accroché sur la vitre de derrière, je me dirigeais chez Tom. Nous avions prévu de faire une énorme fête avec tous nos amis en cette fin d'année pour célébrer l'année de notre majorité.
J'arrivais chez lui et je toquais à la porte. Claire, la mère de Tom, venait m'ouvrir, un franc sourire dessiné sur son visage. On se connait depuis tellement longtemps que je suis la fille qu'elle a toujours voulu avoir, et Tom est le fils que ma mère a toujours voulu avoir.
Claire : Ma Chérie ! Je devais justement y aller. Tiens ! -elle me donnait une assiette de cookie- Je suppose que tu connais le chemin pour aller dans sa chambre
Moi, souriant : Merci ! Depuis le temps, je peux même y aller les yeux fermés
Claire, faisant un clin d'œil : Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée, surtout avec les escaliers en colimaçon, et ta maladresse légendaire
Je souriais doucement. Elle me saluait et je montais le fameux escalier en marbre. Je pris l'assiette de cookie d'une seule main et je toquais à la porte.
Pas de réponse.
J'entrais alors dans sa chambre. Mes yeux s'écarquillèrent tandis que l'assiette de cookie rencontrait le sol.
Les larmes parlaient au coin de mes yeux. Le bruit du verre ramena Tom a posé son regard vers moi.
Il me regardait, en baissant la tête pour pouvoir croiser mes yeux.
Debout sur sa chaise, une corde accroché sur son veluxe, il saignait du bras. Moins violement que moi, mais il s'était tailladé.
Il pâlissait à ma vue, me regardant avec peine.
Tom : Va-t-en
Moi : N-non. Je, j'vais pas te laisser faire ça
Tom : C'est ce que je veux
Moi : Je le voulais aussi il y a 3 ans. Descend, je t'en supplie.
Voyant qu'il n'était pas convaincu, je m'abaissais au sol et je pris un morceau de l'assiette.
Tom : Pose ça
Moi : Si tu meurs, je meurs
Tom, agacé : Tu crois pas que j'ai déjà assez pourri ma vie pour la tienne ?
Moi : Quoi ?
Tom : Ton harcèlement qui s'arrête du jour au lendemain, c'est pas un miracle. Je leur ai dit d'arrêter de te toucher, mais à la place qu'ils m'emmerdent moi
Je le regardais, plus que surprise par ses propos. C'était donc ça. Tout s'explique maintenant.
Je fis un pas en arrière, et je vis du soulagement dans ses prunelles.
Je fis demi-tour, et il soupira. Je me retournais et je mis le morceau sur mon bras, au même endroit qu'où je m'étais coupée il y a 3 ans en arrière.
Nos regards ne se quittaient plus. Déterminé contre paniqué. J'allais tracé une ligne rouge sur mon bras mais Tom m'en empêcha, balançant le morceau de verre par terre.
Je le giflais, peur et soulagée de le voir face à moi, et non sur son tabouret.
Je le pris dans mes bras et il ressera son étreinte.
Moi : Me fait plus jamais ça Tom. Je veux t'aider à t'en sortir. Je te le promet
Fin ! Voilà. Honnêtement, je ne suis pas très fan de la fin mais j'avais plus d'idée
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top