Sotus (Arthitkongpob) Une soirée provienditelle

(Voilà un one shot de nouveau sur le couple Arthit et Kongpob, un couple et des personnages que j'aime beaucoup trop. J'espère qu'il vous plaira, j'ai essayé de faire quelque chose d'un peu différent, je sors un peu de ma zone de confort. Je vais vous laisser commencer. Bonne lecture!!)

Ses yeux remplis de larmes me regardent, sa lèvre pincée entre ses dents, il a l'air de me supplier de continuer. Je serre l'oreiller sous sa tête entre mes doigts. Bon sang il est tellement...
Dans un mouvement à la fois doux et impatient, il m'oblige à le ré-embrasser, je ne me fais pas prier pour le lui rendre. Je finis quand même par m'écarter, en le voyant froncer les sourcils de mécontentement, je souris. Je commence lentement à baiser son cou sans défense, j'augmente un peu la progression de mes lèvres.
Finalement mes lèvres arrivent jusqu'à son oreille, un adorable gémissement s'échappe de sa bouche. Je crois bien que j'ai trouvé un point faible, il est vraiment adorable.
Je décide d'enfin commencer. Punaise, comment j'ai pu en arriver là ?Ça y est je me souviens.

***

Le brouhaha de mes amis résonne dans mes oreilles, et dans cet endroit presque vide. Silencieusement, j'amène mon verre de bière, à peine commencé à mes lèvres.

-Alors Kong, qu'est-ce qui se passe, tu es bien silencieux ce soir, me demande un de mes amis assis en face de moi,

-Il n'y a rien, je pense juste au boulot.

-Tu rigoles là ? s'étrangle-t-il presque avec la gorgée de bière qu'il vient d'avaler.

Je soupire, c'est vrai que pour lui penser au travail quand tu as des jours de congés, c'est presque criminel. Heureusement pour moi, Ai Aime, un de mes plus vieux amis vient m'aider.

-C'est bon Oak ne t'étouffe pas, tu sais en plus comment est Kong, il le déclare gentiment en frottant son dos.

-Oui je sais mais quand même, on est là pour fêter tes fiançailles avec May et lui, au lieu de s'amuser, il pense au travail.

Je m'apprête à riposter, mais je n'en ai pas le temps, May m'aillant devancé.

-C'est bon Oak c'est pas dramatique, Kong a le droit de penser au travail. Occupe-toi de plutôt de toi !

Je la remercie d'un sourire, sourire qu'elle s'empresse de me rendre. Aim nous invite tous à trinquer, je lève mon verre avec entrain.

Je regarde Oak qui est maintenant à moitié endormi sur la table, les lunettes de travers. Je soupire, il n'est vraiment pas possible. Je me demande toujours pourquoi il s'amuse à autant boire, alors qu'il sait pertinemment qu'il ne supporte pas bien l'alcool. Enfin bon, je ne vais pas le laisser dormir sur cette table en bois, je l'aide à se relever.

-Aim, je vais ramener Oak dans la chambre.

-D'accord ! Je m'occupe des autres.

Je me mets en direction de l'hôtel où on séjourne. Oak n'arrête pas de brailler des choses incompréhensibles, durant tout le trajet jusqu'à sa chambre. Une fois dans celle-ci, je l'abandonne dans son lit, et je retourne en bas où m'attendent les autres, May est toute seule assise à la table, je la rejoins rapidement.

-Aim n'est pas encore revenu ?

-Non il est allé coucher Maprang et Prae, et pour Tew il est allé rejoindre son copain, elle m'explique calmement. Kong, je peux te demander quelque chose ? me demande-t-elle après un petit moment de silence.

-Oui bien sûr, vas-y !

-Bah je me demande comment ça se fait que tu n'aies encore personne dans ta vie. Je veux dire, tu es un gars super gentil, drôle, c'est pour ça que je me suis posée cette question.

Je stoppe mon geste à l'entente de ça, je tourne la tête vers elle. Elle me regarde avec sérieux, je ne peux m'empêcher de serrer plus mes poings.

-Tu vas bien Kong ? me demande-t-elle d'un ton doux.

Je ne réponds pas, je reste muet à simplement fixer dans le vide. Heureusement pour moi Aim revient, il s'assied à côté de May. Je profite de l'occasion pour changer de sujet, je n'ai pas envie de m'attarder sur le sujet des relations.

-Tu as réussi à mettre Maprang au lit  sans trop d'histoire ?

-Tu la connais quand elle est bourrée elle est ingérable.

C'est vrai, elle est pire qu'une tornade dans ce genre de cas, j'amène mon verre à mes lèvres, après avoir de nouveau trinqué avec Aim. Après quelques-uns, il commence légèrement à être bourré, il a sa tête posée sur l'épaule de May. L'ambiance s'est également détendue, j'entame doucement mon quatrième verre, quand elle prend la parole.

-Kong je suis désolée, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. Mais je ne peux m'empêcher de me poser cette question.

-Ce n'est pas grave May, seulement je n'ai pas envie de parler de ça maintenant.

-D'accord je ne reviendrai pas dessus. C'est vrai que de bas nous sommes là pour fêter mes fiançailles avec Aim,  pas pour que je me mêle de ta vie, dit-elle avec une certaine gêne dans sa voix.

-C'est bon May je ne suis pas fâché, tu n'as pas besoin d'être gênée.

Elle me sourit en guise de réponse, je lui rends son sourire. On décide de trinquer une nouvelle fois, et de boire notre verre cul sec, après quelques secondes May reprend la parole.

-Je vais aller dans ma chambre Kong, je crois que l'alcool commence à se faire sentir.

-Tu veux que je t'accompagne jusqu'à ta chambre ?

-Non c'est bon ne t'inquiète pas je peux marcher, par contre si tu pouvais m'aider à amener Aim dans la chambre,

Je regarde mon meilleur ami toujours profondément endormi, ça ne servirait à rien de le réveiller, il ne bougerait pas je le connais. Je me lève et vais vers lui, je mets son bras autour de mon épaule, afin qu'il ne tombe pas quand je le forcerais à se lever. Dès qu'il est plus ou moins debout sur ses deux jambes, je me mets à avancer en direction de l'hôtel. Quelques minutes plus tard, je suis dans sa chambre, je le pose sur le lit.

-Merci beaucoup Kong !

-De rien c'est normal, dis-je avec un sourire. Je n'allais pas le laisser en bas.

Je salue May, et sors de la chambre. Je décide de retourner en bas, même si maintenant tous mes amis sont couchés. Je veux encore profiter un peu de la plage, en plus le soir l'ambiance est différente. Je fais un rapide détour pour prendre mon appareil photo. Je sais que je ne résisterai pas à la tentation de prendre des photos.

-Répète un peu pour voir connard ! cria brusquement une voix.

-Avec plaisir, si je te revois faire ce genre de truc, je te frapperais tellement fort que tu te souviendras pas de ton nom. Espèce de trou du cul, renchérit une autre voix toute aussi forte.

J'écarquille les yeux, il ne va quand même pas y avoir une bagarre ici. Je choisis d'aller jeter un coup d'œil. Je m'arrête et vois deux types qui se toisent, l'un a le poing levé. Je décide d'intervenir, je me place face à celui prêt à cogner l'autre.

-Qu'est que tu veux toi ? me demande-t-il directement avec agressivité.

-Je ne crois pas que la violence soit une solution, je réplique calmement.

-Espèce de...

Il ne finit pas sa phrase, mais je devine qu'il voulait m'insulter, à la place il s'approche plus, iI est plus grand que moi. Par pur instinct je serre mes poings aussi, je ne veux pas que ça dérape.

-Je ne sais pas ce qui c'est passé entre toi et lui, mais vous pouvez juste essayer de parler, je tente maladroitement.

-Personne ne t'as demandé d'intervenir, aboie-t-il avec force.

D'un geste rapide, et brusque, il m'attrape le haut de mon débardeur. Je fronce les sourcils, je n'aime pas user de la violence, mais si il essaye de m'en coller une je ne vais pas rester de marbre.

-Laisse le tranquille ! Il n'a rien à voir avec ça.

-Alors viens toi-même régler cette chose !

-Tu crois que tu me fais peur, je n'ai aucun problème à t'en coller une autre.

-Knot ça suffit maintenant !

C'est aucun des deux qui a parlé, je tourne la tête vers la source de la voix. J'écarquille les yeux, en apercevant la personne qui se tient à quelque pas de nous. Des cheveux noirs recouvrent son front, ses yeux foncés nous dévisagent, et une chemise blanche large recouvre son torse. J'entrouvre mes lèvres, mais aucun mot n'en sort, juste un souffle s'en échappe.

-Arthit qu'est-ce que tu fais ici ?

-Je suis venu à cause des cris, tu as vraiment le chic pour te mettre dans des situations pas possible.

-Attends tu..

Le dénommé Arthit lui fait un signe qu'il doit comprendre, parce qu'il ne dit plus rien. Il s'approche lentement du type, je le regarde silencieusement.

-Tu ferais mieux de lâcher cette personne, avant que tu aies des ennuis, déclare-t-il doucement mais avec autorité.

-C'est pas vrai vous voulez tous me faire chier, si je ne le lâche pas tu feras quoi.

-Tu ne voudrais pas qu'on soit obligée de faire appel à la sécurité.

La phrase fait mouche il me lâche, et s'en va rapidement. Je reste sans voix, il s'approche un peu plus de moi.

-La prochaine fois soit plus intelligent dans ta manière d'agir, me chuchote-t-il doucement.

Il s'éloigne directement après, avec son ami apparemment. Je reste un moment immobile. Il est sérieux de dire ça comme ça, alors que j'ai aidé son ami.
Je décide d'y aller, ça ne sert à rien de rester ici, je vais prendre mon appareil photo.
Je marche lentement dans le sable, le soleil commence doucement à décliner, je prends quelques photos, un vent frais se glisse sur ma peau, j'aime beaucoup cette ambiance.

La nuit est maintenant complètement tombée, mais je ne suis pas encore retourné dans ma chambre, je préfère rester pour profiter un peu du calme. Je continue d'avancer au bord de l'eau, brusquement une silhouette attire mon attention, c'est pas....  Je m'approche doucement, c'est bien le gars qui est intervenu plutôt. Il est assis en tailleur sur le sable face à la mer, je décide de m'approcher doucement, et m'assieds à côté de lui, il ne m'a pas vu, je pourrais peut-être me venger pour ce qu'il m'a dit plus tôt. Je pose ma main sur son épaule, sa réaction me surprend, il sursaute et pousse même un léger cri.

-Qu'est-ce que ? Ah ce n'est que toi.

-Je ne voulais pas te faire autant peur.

-Je n'ai pas eu peur, je ne vois pas de quoi tu parles, se renfrogne-t-il.

Je retiens mon rire, je m'installe un peu plus confortablement, me rapprochant de lui. J'observe silencieusement le ciel étoilées

-Qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi tu restes ici ?

-J'ai le droit de rester ici, la plage est à tout le monde.

Je l'entends râler dans dans sa barbe, je souris il est vraiment mignon avec cet air renfrogné. Ses joues sont un peu rouges, je doute que c'est à cause de la chaleur. Il amène un verre de bière presque vide à ses lèvres. Je ne résiste pas à la tentation de l'embêter un peu.

-Tu es vraiment mignon quand tu rougis.

Il manque de s'étouffer, je tapote doucement son dos pour l'aider. Je ne pensais pas que cette phrase le ferait réagir comme ça, je m'attendais à ce qu'il n'y fasse pas attention.

-Tu es vraiment pas bien pour balancer des choses comme ça, déclare-t-il après avoir repris son souffle.

-Je ne pensais pas que tu allais réagir comme ça.

-Honnêtement qui balance des choses comme ça, à quelqu'un qui ne connaît pas ?

-Bah, dans ce cas apprenons nous à nous connaitre Arthit.

Il me regarde avec un air interloqué, je suis incapable de dicripter ses pensées, mais je le trouve beau.

-Tu te souviens de mon prénom ?

-Oui ! Je n'allais pas oublier le prénom de quelqu'un d'aussi aimable, je rajoute intentionnellement  pour l'embêter.

-Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, espèce d'enquiquineur.

-Ce n'est pas très original comme surnom. Appelle-moi par mon prénom plutôt !

Je le regarde pour voir quelle réaction il va avoir cette fois, il se pince la lèvre entre ses dents. Une vague de chaleur monte en moi, à ce geste, mes pensées se perdent.

-Au cas où tu ne te souviendras pas, je ne connais pas ton prénom l'enquiquineur.

J'arrive à me reprendre vite heureusement, c'est vrai que si je ne lui ai pas dit, ce sera dur pour lui de savoir.

-Je m'appelle Kongpob.

-Je trouve que l'enquiquineur te va mieux.

Je fronce les sourcils, il est sérieux. Je décide de me venger en lui pinçant gentiment la joue, il réagit rapidement, et me fait le lâcher.

On décide de faire plus connaissance, il est même allé chercher deux autres verres de bières, l'alcool permet de délier nos langues. J'apprends plusieurs choses sur lui et il fait de même.
Puis, sans savoir pourquoi, je l'embrasse. Il répond à mon baiser, ses mains viennent me caresser le dos. J'arrête le baiser, je suis prêt à m'excuser, mais il ne me laisse pas l'occasion d'exécuter cette action.  On se regarde après ce deuxième baiser. On décide, comme un accord commun d'aller à l'intérieur, ses yeux ont la même lueur et son corps les mêmes réaction que les miennes.

Je l'embrasse avidement, mes mains viennent de perdrent dans ses cheveux bruns. Je le plaque contre la porte de ma chambre, je délaisse sa bouche, mais pour m'occuper de son cou à la place. L'odeur de son parfum me rend fou, j'embrasse chaque parties de sa peau accessible. Mon cœur tambourine fort dans ma poitrine.

-Mmh Kong, murmure-t-il dans un râle de plaisir.

Un électrochoc me traverse. Je m'écarte un peu de lui, mais mes bras restent collés sur la porte en bois, à côté de son bassin. Ses joues sont rouges il respire lourdement, et un désir brille dans ses iris, le même que moi sûrement,

-S'il te plaît ne t'arrête pas !

Je ne peux pas rester de marbre devant cette phrase. J'ouvre la porte, et le pousse à l'intérieur. Ma bouche revient attaquer la sienne, je le plaque de nouveau. Il me rend mon baiser, d'un geste agile j'enlève son short. Je mets mes mains sur ses hanches maintenant dénudés, et le soulève, ses jambes s'enroulent autour de ma taille. Je continue de l'embrasser, je découvre le goût de ses lèvres. Je finis quand même par m'écarter, pour le laisser respirer un peu, ses joues rouges le rendent vraiment trop adorable. Je le fais basculer sur le grand lit à deux places, je reviens chercher ses lèvres. Je déboutonne aussi sa chemise, je sens qu'il fait la même chose. Bientôt nos hauts se retrouvent sur le sol. Je commence à embrasser son cou, je laisse quelques marques, un gémissement s'échappe des siennes et, je continue.

***

Je me réveille à cause de la lumière qui entre dans la pièce, j'ouvre lentement les yeux. Un poids se fait sentir sur mon épaule, mon bras est tout engourdie, je baisse les yeux. Une tête brune repose tranquillement dessus. C'est vrai...hier soir on a tout les deux..

un léger sourire fleurit sur mes lèvres. La nuit dernière était vraiment superbe, j'espère qu'il s'en souviendra à son réveil. Je jette un rapide coup d'œil sur le réveille posé sur la table de nuit, 7h, j'ai le temps de me rendormir. Je pose un léger baiser sur le front de P Arthit, et referme mes yeux. Mon cœur est bien, et je le suis également, peut-être qu'il y aura une autre fois avec lui. 

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