Love by chance 2 (AePete) Une chance pour notre amour
(Voilà alors j'ai eu l'idée de ce one shot peu aprés avoir vu le premier episode de la saison 2 de Love By chance. Et que je n'arrive pas à accepter la situation voilà)
Je marche tranquillement, le vent vient jouer avec mes cheveux. Je respire un grand coup, et serre le sac contenant quelques unes de mes affaires, dans mes mains jointes. Ça fait du bien d'être ici, même si je ne vais pas rester longtemps, je suis heureux. Après quelques minutes de marche, j'arrive enfin à la destination voulue, fébrile j'appuie sur la sonnette, et attends. Est-ce qu'il va m'en vouloir ? J'exerce un peu plus de pression sur les lanières présentes entre mes doigts. Personne n'ouvre la porte. Il est peut-être absent ? Déçu, je m'apprête à faire demi-tour, mais à peine je me tourne qu'elle s'ouvre, suivie d'une voix.
-Pete qu'est-ce que tu fais ici ? demande une voix calme.
Je me retourne, ce n'est pas Tin sur le seuil de la porte, mais son grand frère. Il n'as pas changé depuis la dernière fois que je l'ai vu, à part peut-être juste une ride en plus.
-Je suis venu voir Tin, il est là ? je demande poliment.
Une grimace de dégoût apparaît sur son visage. Je ne dis rien, j'attends juste une réponse, qu'il n'a pas l'air de vouloir donner.
-Pourquoi tu veux le voir ?
-Pour lui parler !
-Il n'est pas là, tu peux rentrer chez toi, finit-il par dire.
Je repars rapidement, je n'ai pas besoin de rester. Je me demande en m'éloignant où il peut bien être. Si je me souviens bien il finira tôt. Je décide de passer à l'université, il est peut-être resté pour travailler un peu plus.
Je vais prendre la navette, le trajet ne dure pas longtemps. J'arrive assez rapidement devant l'endroit désiré, je descends calmement. Devant ce bâtiment, je sens une certaine nostalgie remontée, puis évidemment les moments passés avec Ae remontent aussi. La fois où il a pris le bus avec moi, quand il m'a amené ici sur son vélo. Comme à chaque fois quand je pense à lui, mes yeux se mettent à me brûler. Je ne dois pas me laisser aller, c'était mon choix de rompre avec lui. Je me mets rapidement à la recherche de Tin, je le trouve assez facilement. Il est assis à une des tables en pierres, les yeux rivées sur son ordinateur. Il n'a pas vraiment changé. D'un pas rapide je le rejoins.
-Tin ! je l'appelle une fois en face de lui.
-Qu'est-ce que tu veux encore ? T'es pénible à la...,il se coupe brusquement.
Il me regarde fixement la bouche ouverte, j'ai l'impression d'être soudainement devenu un extraterrestre. Puis il arrive à se reprendre.
-Pete, c'est vraiment toi ?
-Oui ! Je ne suis pas une illusion.
-Qu'est-ce que tu fais ici ?
-Je suis venu pour voir ma mère, elle me manquait, puis mon père m'a autorisé à revenir pour quelques jours.
-C'est cool qu'il t'ait laissé revenir.
Il a beau ne pas sourire, je devine qu'il est heureux que je sois là.
-En fait pour ton e-mail !
Mon sourire disparaît brusquement à l'entente de cette phrase. C'est vrai, je lui avais demandé égoïstement de surveiller Ae, même de devenir son ami. Je serre mes mains, et mes lèvres entre mes dents. Je sais que ma demande était puérile, il n'a pas besoin de me le faire savoir.
-Je sais Tin que te demander ça était égoïste, tu détestes les programmes Thaï, surtout lui en plus. Mais s'il se faisait du mal, ou pire, je ne le supporterais pas, je...Je comprendrai que tu m'en veuilles, ça...
-Je ne t'en veux pas Pete, m'interrompt Tin calmement.
-Mais....
-Puis ce n'est pas comme si faire ça allait me tuer.
Je le regarde surpris, il ne rigole pas et en même temps ce n'est pas son genre. Il est juste sincère, ses yeux ne mentent pas.
-Merci Tin ! dis-je après que la surprise soit passée. J'ai de la chance de t'avoir comme meilleure ami.
Il me fait un mini sourire, je le lui rends. Il retourne à son travail, je décide de rester un petit moment, le temps est vraiment très agréable.
-Ai Tin ! s'écrit brusquement une voix après quelques minutes.
-C'est pas vrai, encore lui, prononce doucement Tin en se massant les tempes.
Je regarde la personne qui vient de crier, et me fige littéralement sur place.
-Can !
Le prénom est sorti tout seul, la tête brune de Can est déjà à côté de Tin. Je n'ai pas eu le temps de bouger. Sans explications, il se met à engueuler Tin qui reste de marbre face aux insultes qu'il lui crache au visage. Je ne peux pas rester, s'il est là, Ae n'est peut-être pas loin. Je n'aurais pas la force de le revoir, sans craquer. Seulement je n'y arrive pas, je suis comme statufié.
-C'est bon, t'as fini de m'engueuler pour rien, programme Thaï ?
Les joues de Can virent au rouge, sa mâchoire se referme brutalement. Pas pour longtemps par contre, il recommence vite à hurler sur Tin.
-Écoute moi bien, sale prétentieux tu...
Il se coupe brusquement, les yeux ronds comme des billes il me dévisage. J'ai une soudaine envie de disparaître, me cacher six pieds sous terre. Puis comme par miracle, mon corps se débloque, je me lève et part en courant.
Malheureusement pour moi Can me rattrape assez vite, à force de jouer aux foot ce n'est pas étonnant.
-Pourquoi es-tu parti ? demande-t-il brusquement sans prendre de gants.
-Je...je dois aller faire quelque chose, dis-je sans réfléchir.
-Je ne te parle pas de maintenant. Pourquoi tu es parti du jour au lendemain, et surtout pourquoi as-tu rompu avec Ae ?
L'agressivité dans sa voix me surprend, quand il a crié sur Tin, elle n'était pas aussi forte. J'entrouvre mes lèvres, mais je n'ai pas le temps de commencer le moindre mot.
-Je sais pas si tu te rends compte, mais il est vraiment au plus mal tu sais. Il évite Pond, il a même loupé plusieurs cours apparemment, il mange moins aussi.
Chaque nouveau mot de Can me fait l'effet d'un coup de poignard dans le cœur. Je serre les poings, une envie de me frapper me prend.
-Tu te rends compte, il est devenu comme une coquille vide, il pleure très souvent, il a commencé à fumer, il boit plus qu'avant, tu....
-Ca suffit ! je crie sans le vouloir.
Can s'arrête, il ne s'attendait sûrement pas à mon éclat de voix. Je respire un bon coup avant de continuer, il n'y est pour rien, si Ae est malheureux, mais de la mienne.
-J'imagine bien qu'il est triste, je le suis aussi, à chaque fois qu'un souvenir me reviens je manque de m'effondrer en larmes. Son absence est vraiment dure à supporter, je rêve que d'une chose, pouvoir à nouveau me serrer contre lui, me perdre dans son odeur, dans la chaleur de son corps, l'embrasser.
-Alors pourquoi tu as rompu avec lui ?
-Pour le protéger !
-Le protéger de quoi ?
-De...je me coupe à cause de l'émotion qui enserre douloureusement ma gorge.
Je ne peux pas. Une larme coule suivie d'une autre, et encore. Je mets ma main devant ma bouche, avec le faible espoir d'atténuer mes sanglots.
-Pete ça va ? demande bêtement Can, en me prenant l'épaule.
Non ça ne va pas, ça ne peut pas aller. Mes pleurs deviennent dangereusement de plus en plus fort, ma respiration se perd, mes yeux me brûlent à cause des nombreuses larmes contenues dans ces derniers. C'est pas bon, la dernière fois que j'ai eu une crise pareille, c'était le jour où j'ai rompu avec Ae. Non...Penser à lui ne ferait qu'amplifier cette tristesse qui écrase mon coeur. Je n'arrive plus à distinguer clairement le sol, je suffoque. J'entends faiblement Can appeler de l'aide, mes oreilles se mettent à bourdonner. Mes jambes me lâchent, mais heureusement deux bras s'enroulent autour de moi, m'empêchant ainsi de rencontrer le sol dur.
Des voix parviennent à mes oreilles, j'arrive juste à en comprendre la moitié des mots prononcés. Lentement j'ouvre mes yeux, la lumière de la pièce m'éblouit.
-Oh regarde Tin il est réveillé, s'écrit Can.
-Oui j'ai vu arrête de gueuler tu vas lui donner mal à la tête idiot.
Tin a raison, ma tête me fait mal. J'ai l'impression qu'elle est serrée dans un étau, c'est insupportable comme sensation.
-Arrête de me traiter d'idiot, je suis juste pas très malin c'est tout.
-C'est la même chose, t'es vraiment idiot.
-Je ne le suis pas, déclare fortement Can. Et puis je préfère être un peu idiot que méchant et froid comme la glace.
J'ouvre la bouche pour leur dire d'arrêter, mais quelqu'un me devance. Une personne qui m'a beaucoup manqué ces derniers mois.
-Arrêter de vous disputer ! Pete a besoin de repos, et je doute que vous allez l'aider en vous criant dessus.
-Maman ! je le prononce doucement, à cause de l'émotion qui revient.
-Tu te sens mieux Pete ?
Elle se met à côté du lit avec un plateau garni de quelques pâtisseries, et une tasse fumante. Je me redresse un peu, elle n'a pas changé, elle est telle que dans mon souvenir.
-Tu m'as manqué maman.
-Tu m'as aussi beaucoup manqué Pete.
Je profite qu'elle ait posé le plateau pour l'enlacer doucement. Elle me rend mon étreinte avec douceur, comme à chaque fois qu'elle l'a fait. Je ferme les yeux, et savoure ce moment, qui n'aurait plus lieu quand je devrai repartir. Mais pour l'instant je dois profiter du moment présent. D'une oreille discrète, j'entends Tin et Can sortir, sûrement pour pouvoir continuer à se chamailler dehors.
***
Cinq jours ont passé, j'ai pu passer du temps avec ma mère, Tin aussi. J'ai commencé à m'habituer aux disputes enfantines de Can et mon ami. D'ailleurs je suis sûr que Tin a des sentiments pour lui. Il paraît différent lorsqu'ils sont ensemble, plus souriant, moins grincheux. Seulement je reste silencieux, je n'ai pas envie de me mêler de sa vie ou celle de Can. Ils sont assez grands pour se débrouiller.
Encore trois nuits ici, et je repars en Allemagne. Je n'ai pas envie d'y retourner, j'aimerais rester ici, mais je ne peux pas. Un soupir à fendre l'âme s'échappe de mes lèvres, assis sur l'herbe du terrain de foot, je laisse mes pensée divaguer. Je ne voulais pas venir ici de base, mais mon corps en a décidé de le contraire. Une fois avoir conduit jusqu'ici et sorti de la voiture, je n'ai pas résisté à profiter d'un moment calme. Je suis donc venu m'asseoir. Brusquement, la fois où j'ai avoué mes sentiments à Ae me revient en mémoire. Comme souvent une pointe de douleur et de nostalgie transpercent mon cœur. Seulement je n'essaye pas de m'en dérober cette fois-ci, si je dois pleurer, je pleurerai, je ne veux pas toute étouffer en cet instant.
-Pete ! déclare calmement une voix tremblante.
Je me retourne calmement, et mon cœur manque de s'arrêter, je me liquéfie sur place. C'est pas possible, c'est bien lui. Des larmes envahissent mes yeux, il est à quelques pas de moi, après des mois passés sans le voir. Si mon corps n'était pas devenu incapable du moindre mouvement, je me serais précipité pour le serrer contre moi et l'embrasser. C'est lui qui se réveille le premier, et qui s'élance vers moi. Sans le moindre mot, il me prend dans ses bras, me serrant presque à m'étouffer. Les mains tremblantes, je m'accroche à sa veste. Quelque chose de mouillé touche mon cou, il...il pleure. Ses larmes sur ma peau sont comme un électrochoc, je me rappelle pourquoi je l'ai quitté, pourquoi j'ai autant souffert pendant des mois. Avec énergie j'essaye de m'échapper de son étreint. Peine perdu, il me serre trop fort. Mes larmes se mettent aussi à couler en mouillant à mon tour son cou. Impossible de me déloger de cet étau de chair et de sang.
Sa voix se fait entendre, ce qui m'achève pour de bon.
-Pete je t'aime.
Mon cœur bat à tout rompre, j'ai l'impression qu'il résonne dans ma tête. Je ne peux pas lui dire que je l'aime pas, je n'en ai pas la force. La boule dans ma gorge grandit, les perles salées qui dévalent mes joues, se font de plus en plus nombreuses.
-Je t'aime, je t'aime je t'aime... Il le répète à me rendre faible. Ne romps plus jamais avec moi,j'ai cru mourir.
Je ne peux pas fuir, comme plus tôt je saisis sa veste bleu entre mes doigts. Je m'éloigne juste un petit peu, pour que nos visage se fassent face. Il a beaucoup changé. Je pose une main sur sa joue et la caresse du bout de mon pouce. Je pose un rapide baiser sur ses lèvres, je le sens se tendre pendant le court instant de ce moment.
-Je t'aime aussi Ae mais..
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, car ses lèvres ont pris d'assaut les miennes. Je me retrouve allongé lui au dessus de moi, il rompt le baiser rapidement. Je reconnais la lueur qui brille dans ses yeux. Celle qu'il a souvent eu, quand on était seul dans mon appartement, ou quand il était jaloux.
-Pete tu m'as tellement manqué, je t'aime putain.
Moi aussi je l'aime, moi aussi il m'a terriblement manqué, c'était une torture sans lui. Il colle son torse au mien, de même pour la partie plus basse. Mon corps réagit rapidement, mon cœur n'est pas en reste il hurle mon amour pour lui. J'attrape son visage, pour l'approcher du mien, et l'embrasser avec passion. Il me rends tout de suite mon baiser, avec tout autant d'amour, que de désir. Je décide à contrecœurs de le briser, il me regarde avec étonnement.
-Ae tu m'as manqué aussi, et j'aimerais aussi beaucoup le faire, mais dehors c'est un peu...un gênant, je le dis rapidement en rougissant légèrement.
Il comprends, il se relève et m'aide à en faire autant. Une fois tous les deux sur nos jambes, il se met à me tirer hors du terrain.
-Ae j'ai ma voiture garée pas loin.
-Où est-ce qu'elle est ?
-Là bas ! je montre la direction du doigt.
Il accélère, mais je le comprends, moi aussi j'ai envie. Son toucher m'a beaucoup manqué, le contact de sa peau, ses baisers. D'ailleurs s'il croit que je vais rester sage il se trompe, moi aussi je veux le toucher. Il prend le volant, assis sur le siège passager, je n'arrive pas à le quitter des yeux. Sa main serre toujours la mienne sur sa jambe, son regard lui reste rivé sur la route tant mieux d'ailleurs. On arrive assez rapidement, à peine je sors de la voiture qu'il me tire jusqu'à la chambre, je ne proteste pas. Une fois dans celle-ci, je suis celui qui l'embrasse le premier, la fraîcheur des draps accueillent très vite nos deux corps, réunis ensemble
***
Je me réveille à cause de la lumière qui frappe la pièce, j'esquisse un mouvement pour me lever. Mais quelque chose sur ma taille me retient, m'en empêche. Je regarde, Ae est endormie à côté de moi, ses deux bras me serrent contre lui. Les souvenirs de la veille me reviennent, deux taches rouges prennent gentiment places sur mes joues. Je me mords la lèvre, les marques que je lui ai fait se voient très bien. Je pourrais profiter qu'il dorme pour filer, mais je ne peux pas, pas après cette nuit, pas après lui avoir répété que je l'aime. Je ne veux pas le détruire une nouvelle fois. Je le regarde, et un détail me surprend, il a toujours le bracelet que je lui avais fait pour son anniversaire. Lentement, je me mets à jouer avec le pendentif.
-Qu'est-ce que tu fais Pete ? demande Ae encore à moitié endormi.
J'arrête mon mouvement, ses yeux sont encore embrumés par la fatigue. Je me mets face à lui.
-Je m'amusais avec le pendentif du bracelet que je t'ai offert. Je suis surpris que tu l'aies gardé.
-Pourquoi je l'aurais enlevé Pete ?
-Bas après avoir rompu avec toi, j'ai pensé que tu...je me stoppe, en le voyant froncer les sourcils.
-Pete tu es mon premier et unique amour, je n'allais pas l'enlever, parce que on est plus ensemble. En plus je n'ai jamais cessé de t'aimer.
Je sais que ces mots devraient me faire plaisir, mais ils me rendent plus triste. J'ai l'impression d'avoir vraiment agi comme un connard égoïste, en rompant avec lui.
-Ne pense pas ça Pete, tu as voulu me protéger, dit-il doucement en caressant mon bras nu. Mais écoute-moi ! Je m'en fiche d'avoir des ennuis si ça peut me permettre d'être avec toi.
Je souris, il a toujours su trouver les mots, je me blottis un peu plus contre lui. Il pose un baiser sur mon sur mon crâne.
-Je tiens quand même à m'excuser, Can m'a dit que tu allais vraiment mal, et c'est parce que j'ai rompu avec toi.
-Ne l'écoute pas il a souvent tendance à exagérer tu sais.
-Ah bon ! Alors c'est quoi ce paquet de cigarettes sur ta table là, je dis ça en le pointant du doigt.
-C'est rien du tout.
-Ae je sais que c'est ma faute. Tu a commencé à fumer après notre rupture, non ?
Il m'embrasse tendrement à la place de me répondre, je suis le mouvement machinalement. Il s'écarte après s'être amusé avec mes lèvres.
-Je vais arrêter ne t'en fais pas.
-J'espère bien, je ne veux pas que tu aies des ennuis de santé.
-T'en fais pas. En fait Pete on est d'accord qu'on est à nouveau ensemble maintenant, je refuse que tu rompes une nouvelle fois avec moi.
-T'es vraiment obligé de demander ?
-Oui !
Je soupire, il n'a pas changé sur certains points à ce que je vois. Toujours prêt à me taquiner, je pose ma tête au creux de son épaule, et pose un léger baiser sur sa peau.
-On sort à nouveau ensemble, je ne crois pas aussi que je supporterai de plus être avec toi. Par contre dans trois jours je dois retourner en Allemagne, on va faire comment ?
-On se débrouillera.
Je lui souris, je pense qu'il a raison, l'important c'est de profiter du moment présent. Je repose mes lèvres au même endroit qu'avant, je le sens frissonner à ce contact.
-Tu es déjà prêt pour un nouveau round ?
-C'est plutôt à toi qu'on devrait demander ça.
Il me punit en me tirant la joue, je lui tire la langue en guise de vengeance. Il se met au-dessus de moi, je joue avec quelques mèches rebelles, puis machinalement mes doigts viennent jouer avec sa boucle d'oreille.
-Tu l'aime bien ? me demande soudainement mon petit ami, ce mot résonne comme une caresse.
-Oui elle te va bien.
-Tant mieux !
Il m'embrasse après avoir dit ça, je caresse doucement la peau brûlante de son dos.
On passe la matinée dans sa chambre, heureusement que ses parents ne sont pas là, même si Ae m'avoue qu'il veut qu'on leur annonce notre relation. Je lui ai dis que c'est comme il le sentait.
Ces trois derniers jours ont été super, j'ai revu Pond et les autres amis de Ae je me suis excusé auprès d'eux, Pond m'a fait promettre de plus jamais faire ça. J'ai aussi passé du temps avec l'adorable Yim, elle a grandi, et apparemment je lui ai beaucoup manqué. Elle ne m'a pas lâché de la journée, j'ai dû la mettre moi-même au lit.
Puis le jour que je craignais arrive, je dois repartir, Tin est venu me dire aurevoir, Can l'a accompagné. Ils ont l'air de s'être un peu rapprochés. Je décide de plus porter mon attention sur Ae, il va me manquer, on s'est promis de s'appeler le plus souvent possible, et moi de revenir régulièrement.
Le temps a fait ses preuves, mon père a abandonné l'idée que je vive avec lui en Allemagne. J'ai pu retourner en Thaïlande, là où se trouvent les personnes que j'aime le plus. À peine arrivé à l'aéroport, mon petit ami m'a pris dans ses bras, je lui ai rendu son étreinte, et on est allé chez nous.
Voilà le one shot sur Pete et Ae, en espérant qu'ils vous plaisent. J'ai corrigé du mieux que j'ai pu mais me connaissant des erreurs ont sûrement du m'échapper. Comme je l'ai dit plus haut j'ai eu l'idée de ce one shot car je n'accepte pas la situation. Sinon à part ça je vous souhaite une bonne lecture. Et j'espère que ça sera à la hauteur de vos espérance. Ah pour l'image en haut, je n'ai pas réussi à en trouver une avec le Ae qu'on voit dans Love By Chance 2, alors j'ai pris celle-ci parce que je la trouve mignonne. Voilà !!
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