On l'a longtemps traitée de voleuse, sans cœur ne sachant aimer sans détruire et partir.
Il y a de nouveau eu cambriolage cette nuit. Une ombre fuyant dans la pénombre.
la bête c'est enfui avec le cœur de la belle, sans remords ni regrets.
Arraché, tranché, aucune pitié. Les bonnes gens on finit par le retrouver en morceaux sur le bas-côté.
Le journal raconte le drame traçant la vie de cet animal aux iris de feu. Peignant son sanglant portrait.

Elle a vécu dans le noir du soir au matin. Ses yeux ne pouvant voir la beauté du monde.
Des ombres dans son appartement, les voix, le goudron sur les murs... Elle plaque ses mains une énième fois sur ces coulées de matière noire et gluante ne sentant qu'un univers froid et désertique sous sa peau.
On lui a appris que l'amour n'était rien d'autre qu'une teinte sur une toile. N'aiment peindre la joie la bête peignit sa proche amie la douleur s'amusant à la répandre dans le cœur de ses prétendants.

Nouveau soir
Elle tourne la page, pars à nouveau. Talons claquant sur le bitume, regard sur son corps. Elle joue de son innocence pour les faire tomber.

Vie nocturne tourmentée, shot après shot enfers ou réalité. Parallèles se fracassant sans bruit, esprits enfumés hurlant à la liberté.
Des lèvres qui l'assaillent, comme une pluie des balles tirées de nulle part, transperce les masques et les âmes sans avertissement. Nouvelle gelure sur son cœur de cristal.
Glacées sont ses mains, qui entaillent la peau de sa nouvelle amante nocturne telle la lame tranchante d'un couteau. Douleur et plaisir ne faisant plus qu'un le temps d'une soirée.

Peau contre peau, l'innocente se laisse noyer dans un océan carmin, quel merveilleux péché le monstre lui fait il découvrir le temps d'une nuit.
Souffle haché, coupé, haletante la jeune brebis égarée tente de fuir ce plaisir mais sa raison à déjà cédée en voulant davantage et réclamant ce si délicieux péché~
Du bout de ses doigts elle effleure les formes de sa belle et tendre victime, se plaisant de goûter sa peau d'une lenteur insolente.
L'innocente endormie elle lui souhaite bonne nuit le jour arrive, la bête fuit avec un nouveau cœur fraîchement prit.
Elle tourne la page, et pars à nouveau.


On l'a longtemps traitée d'assassin, sans valeurs ne sachant aimer sans briser et fuir.
Il y a de nouveau eu cambriolage ce soir. Une brume fuyant sous le regard des astres de la nuit. La bête c'est encore enfui avec le cœur d'une belle, sans remords ni regrets.
Arraché, volé, aucune pitié. Les bonnes gens on finit par le retrouver en morceaux sur le bas-côté.
Le journal raconte le drame traçant la vie de cet animal à la peau de porcelaine. Peignant son cruel portrait.

Son esprit sonnait tellement creux, le vide autour de ses pensées engloutissant tout sans rien lui laisser pour respirer. Cet espace qui protège son cœur endolori, les échos de leur voix de leur mots assassins la suivent, se quittent jamais sa peau tel des tares inguérissables ces peurs qu'elle ravale et cachent attendent le moment pour s'échapper.

Et se noient dans le flot de ses erreurs, prend conscience de ses actions et pleure, ce n'est pas pour elle mais pour eux.
Elle sais juste que si sa peau saignait une nouvelle fois, le carmin tacherais leur ébats
Comme l'encre coulant de son stylo, la feuille se teintant de mots. Le lit serait inondé de rouge écarlate tandis que les gémissements recouvriraient les murs.
Noyé sous le flot de ses erreurs la bête suffoque.

On l'a longtemps traitée de voleuse, sans cœur ne sachant aimer sans détruire et partir.
Il y a de nouveau eu cambriolage cette nuit. Une ombre fuyant dans la pénombre.
la bête c'est enfui avec le cœur de la belle, sans remords ni regrets. Mais fût un temps ou l'organe vital arraché, tranché, sans la moindre humanité que ces bonnes gens on finit par retrouver en morceaux sur le bas-côté n'était autre que le sien.
Le journal racontait le drame traçant la vie de cette jeune femme aux airs d'ange. Peignant son bien triste portrait.

Sans la moindre excuse ils étaient partis la laissant chacun leur tour seul avec ses démons.
Gentille petite brebis innocente trop gentille pour ce monde pourri.
Usée jusqu'à la moelle son cœur se ternit, ses émotions ne purent que s'évanouir tandis que son empathie sombrait dans les abîmes de son cœur.
Brisée, marquée par les blessures, le temps n'était plus remède mais conseillé. Murmurant une soif de vengeance glacée.
Sans la moindre hésitation la belle devint bête séductrice et gelée durant bien des années...

Un soleil parvint tout de même à percer cette armure forgée dans la haine la plus pure.

Un petit être lumineux lui tendis la main malgré les blessures infligées.

Une petite âme douce et tendre avait su réchauffer son vieux cœur gelé, lui apprenant à sourire, chassant la brume et la nuit.

Un petit oiseau de paradis retira le voile de ses yeux et la bête redevint belle.