Zaius
Zaius est un personnage de fiction provenant du film la planète des singes
Cet OS a été un réel fun à écrire pour moi, sans rire. Le vocabulaire se veut un peu moins sérieux que dans mon écriture habituelle, il se voulait plus léger, plus drôle, plus... proche de l'univers un peu stupide et déjanté de OPM. En tout cas, ça a été super drôle à faire, j'espère qu'à lire ça le sera aussi, je vous souhaite d'apprécier, plein de bisous à vous!
PS: n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ça me ferait grave plaisir!
Un éclair bleuté, un cri puis un couinement, voilà comment commence notre récit. Puis le temps avait passé jusqu'à ce qu'enfin, notre histoire prenne un sens ! Tout se passa un après-midi d'été alors qu'un soleil de plomb frappait la terre et ses habitants. Le bétail avait été rentré dans les campagnes, alors que tous les êtres plus ou moins humains avaient décidés de se glisser à l'ombre ou à l'abris dans des logements climatisés. Mais pas tous, l'un d'entre eux, perdu glissait le long d'une rambarde sur un balcon à plus de dix mètres de haut. Jouant à l'équilibriste, faisait rouler sa queue il marchait le long de la barre brûlante. Il essaya de marcher au plus vite pour soulager ses pauvres pattes mais rapidement la sensation de brûlure fut trop forte et la pauvre bête sauta sur un balcon au hasard. Il était impeccablement nettoyé, alors que des plantes vertes s'y plaisaient tant que des fleurs était sorties de leurs bourgeons. Le regard marron de l'animal roula alors sur les différents pots tandis qu'il sentait sa vessie le tirailler. Il se souciait peu de la personne qui prenait tant soin de ces plantes, il grimpa alors sous ses branches, se pencha et se prépara à soulager sa vessie. Mais à peine avait-il essayé qu'il vit la porte vitrée du balcon glisser vivement, la faisant claquer contre le mur. La créature se cacha alors dans les plantes plus encore mais il était repéré ! il sauta vivement hors du pot mais en plein vol il fut rattrapé par un être vivant. Il resta un instant paralysé, espérant peut-être que cette personne le lâcherait, mais non. Il fut tourné jusqu'à croiser un regard étrange et ambré, coulé sous des mèches blond platine. Un instant on aurait cru que cette pauvre bête était tombée chez la barbie en plastique du quartier, mais en réalité, elle était face à un jeune homme particulièrement soigné, habillé d'un tablier rose bonbon. Mais ce jeune homme était une vraie crème, et il amena doucement la petite bête dans ses bras pour l'examiner.
« Tu es un drôle de petit chat toi, dis... »
Il l'avisa encore et ne put s'empêcher de rire en le voyant là dans ses bras, couvert d'une épaisse fourrure brune excepté... sur le haut de son crâne. À cet endroit, son crâne était pâle, lisse, et brillant.
« Un chat chauve, j'avais jamais vu ça avant ! »
La bête se tortilla alors, vexée pendant que le jeune homme avait fait pénétrer dans son appartement climatisé le petit chat. Et ce fut un bon argument pour le calmer tant la température y était agréable. La sale bête devint alors un morceau de guimauve fondue qui coulait entre les bras blancs du jeune blond. Il s'était assez étendu pour ressentir toute la fraicheur sur sa peau avant d'être posé comme un pacha sur le canapé.
« J'm'appelle Genos. Et bienvenue chez moi ! tu es vraiment trop drôle et adorable pour qu'on te laisse crever de chaud dehors hein ! je vais faire le diner, tu peux rester quelques jours. Mais avant, il faut te donner un nom. »
Le chat se contenta de se tourner vers lui, les yeux dilatés.
« Ce sera Zaius ! »
Sur ce choix plus que discutable (rigolez pas c'est comme ça que j'ai appelé mon chat en réalité xD), Genos s'en alla en cuisine, laissant son nouvel animal intrigué sur le canapé. Mais l'envie pressante d'aller aux toilettes ne l'avait pas quitté ! il sauta alors des coussins si moelleux du canapé et fila dans toutes les pièces jusqu'à trouver le magnifique WC de la demeure ! il grimpa difficilement sur la cuvette glissante, se plaça et fit sa petite affaire. Puis, après un rapide passage dans le lavabo il retourna sur le canapé où il décida de faire sa petite sieste, tout juste sous la délicieuse climatisation. Et lorsque le fameux Zaius rouvrit ses yeux ronchons, il vit que Genos s'était installé devant l'écran de télévision, son diner devant lui. Il en avait déjà l'eau à la bouche, mon maître mangeait une fondue de crustacés, baignant dans un bouillon de légumes bouillis, avec un riz cuit à la perfection. Et ciel comme il mourrait de faim ! il sauta alors sur la table et à l'aide de petits coups de patte il essaya de faire comprendre à son nouveau maitre sa douce envie de se remplir l'estomac.
« Ah oui ! tu dois mourir de faim mon pauvre ! je t'ai acheté de la pâtée quand je suis passé à l'épicerie d'en bas. »
Il alla alors chercher une écuelle remplie d'une immonde bouillie de restes animaux. Zaius eut alors un très significatif haut le cœur, et ses yeux devinrent deux petites fentes mécontentes. Genos se ravisa alors.
« Tu n'aimes pas ça ? Le vendeur m'a dit que celle-là les chats n'y résistaient pas, je l'ai payée super cher ! »
Le chat plissa encore plus les yeux et plongea la tête entière dans le bouillon, avant de la ressortir avec dans la bouche un grand morceau de langoustine qu'il dégusta à même la table du salon. Genos se contenta de rire à son attitude -et surtout car son crâne chauve luisait de bouillon de tomate- et le laissa manger comme il le voudrait. Il fut d'ailleurs étonné de le voir manger autant du riz que des légumes, et tout cela jusqu'à ce que les plats soient totalement vides.
« T'es pas un chat comme les autres ça c'est certain ! »
Et non il ne l'était guère ! et cela il le découvrit jour après jour tandis qu'il étudiait son comportement. Son chat n'allait pas faire ses besoins dans une litière, mais tout allait dans la cuvette des toilettes, de plus, il détestait qu'on le regarde faire ; il grognait et feulait quand son maître restait dans la pièce et qu'il désirait l'utiliser. Jamais il n'avait vu son animal se faire la toilette, il préférait plutôt prendre des douches dans le lavabo de sa salle de bains. Il refusa également toute nourriture destinée aux animaux, et mangeait à même l'assiette de Genos sans se gêner un seul instant. Il adorait les œufs, le riz, et la sauce soja il ne fallait même pas en parler. S'il pouvait se rouler dedans il le ferait, Genos en était certain ! mais le pire était que son chat semblait comprendre les choses... en effet, un soir, alors que le jeune blond se changeait, le chat lui tourna le dos comme pour lui laisser son intimité ce qui perturba encore plus. Puis, alors qu'il avait reçu un appel il trouva le comportement de son chat vraiment étrange. En effet, sa petite amie avait appelé et dès que Genos répondit, le chat se mit à grogner et à feuler aux pieds de son maitre. Pourtant, le maître était persuadé que ce chat chauve n'y comprenait rien !
« Je peux passer ce soir chez toi ? J'ai acheté des nouveaux sous-vêtements que tu devrais adorer... »
« Oh ? ceux sur le site de lingerie dont tu m'as parlé ? »
« Oui ! J'ai super hâte qu'on les mette à profit, et ce soir je ne travaille pas à l'épicerie ! »
« D'accord dans ce cas ! je suis seul chez moi, je devrais juste enfermer mon chat hors de ma chambre. »
Dès lors Zaius se mit à grogner plus fort et grimpa sur l'armoire dans le dos de son maître. Il se plaça sur son épaule et tout contre le combiner il se mit à marmonner des miaulements, des grognements et des feulements qui ne sonnaient guère amicaux. Le jeune maître attrapa son petit chauve et alla le mettre sur le canapé, espérant qu'il se calmerait, mais c'est alors que la sale bête se mit à pousser des miaulements étranges, comme s'il tentait d'expliquer quelque chose à l'homme face à lui. Mais rien n'y fit, Genos demanda alors à sa petite amie de venir le soir-même et qu'il calmerait son chat. Il ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi il avait agi de la sorte ! jamais encore il ne s'était montré violent, mis à part avec les mouches et les moustiques.
Donc, le soir venu, la jeune fille aux seins refaits entra dans l'appartement, suivit par le maître des lieux qui tenait entre ses mains une grande bouteille de vin. Zaius l'attendait de pied ferme, assit sur la table, ses yeux plissés en de si petites fentes qu'on voyait à peine ses yeux marrons. La jeune femme, posant son regard sur lui, éclata d'un rire agaçant avant de poser un doigt manucuré sur son crâne chauve.
« Regarde comme son crâne est lisse c'est si étrange ! »
Genos se contenta d'exprimer un rire gêné tandis qu'il déposait la bouteille de vin sur le comptoir de la cuisine. Dès lors, lancé comme ne fusée Zaius fila sur le comptoir et poussa la bouteille dans le vide. On vit la malice se dessiner dans son regard lorsque l'alcool éclaboussa sol et plafond dans un spalsh fulgurant. Il fut immédiatement puni, mais sa vengeance n'était guère terminée. Il attendit simplement et la soirée se lança. La jeune femme enchaînait ses avances -nullement repoussées par son petite amis- et Zaius attendait. Lorsqu'il les vit manger, il attendit sous la table, se promettant de ne pas arracher un orteil à la garce qui roulait son pied entre les cuisses de SON maitre. Il devait attendre et agir correctement, comme selon son plan. Il attendit donc que les deux jeunes personnes s'échauffent et commencent à s'amuser. Il se glissa donc en avance dans le lit, se cacha sous les couvertures un instant, et laissa derrière lui un magnifique étron puant (mon dieu j'ai tellement rit en écrivant cette phrase xDDD je suis une vraie gamine xD). Et c'est donc tout fier qu'il retournât sur son canapé, en attendant que les deux protagonistes ne rejoignent la chambre. Il n'eut pas longtemps à attendre avant d'entendre un grand cri féminin, le son d'un haut-le-cœur violent et des excuses confuses. Bingo ! la pouf était bientôt envolée ! il la vit passer dans le salon avec les larmes aux yeux, Genos derrière elle les mains tendues en supplication. Mais elle avait été assez dégoutée pour affirmer qu'elle devait rentrer au moins pour se décrasser. Mais son vil maître, ce scélérat, il lui proposa d'utiliser sa douche ! de porter ses vêtements ! et de changer tous les draps ! Zaius tomba à la renverse de désespoir sur le canapé, elle avait accepté !
Et donc, alors qu'elle s'était glissée sous la douche il fut durement puni, plus de riz pendant une semaine, quelle torture ! mais la faire fuir était plus important qu'un bol de riz à chaque repas, il devait donc continuer et passer au plan B. Chacun était occupé, l'une dans la salle de bain, et l'autre dans la chambre à nettoyer son bazar. Il poussa alors doucement la porte de SA salle de bains et il la vit dans la douche de son maitre. Elle était là, à se nettoyer vivement le corps avec les produits de son maître. Mais il devait agir, et vite. Il grimpa alors sur le lavabo, passa son crâne chauve dans le dos de la jeune femme pour commettre son méfait. Il connaissait par cœur les produits de son maître et il prit donc entre ses dents le tube de crème dépilatoire qu'il pressa tout dans le shampoing. Puis, il se recula pour observer son magnifique méfait, un sourire maléfique sur ses babines sombres. La jeune femme pressa le shampoing entre ses doigts, le glissa dans ses cheveux, et c'était parti. Les touffes blondes tombaient au sol aussi vite qu'elle se mit à hurler. Lorsqu'elle rinça sa tête, elle était, elle aussi, à moitié chauve. Lorsque Genos accourut à l'aide, elle était déjà rhabillée dans ses vêtements souillés par les déjections félines, la tête dégarnie aux bons trois quarts. Seules quelques mèches par-ci par-là avaient survécu au lavage mortel. Et là, elle avait fini par vraiment disparaitre.
Cette victoire avait affreusement enhardi le jeune chat qui avait comprit qu'il avait tout pour être le plus mauvais des mauvais avec chaque femme qui entrerait dans l'appartement de Genos. Tatsumaki ? Repartie les cheveux peints en bleu, merci l'encre de chine. Sa sœur, Fubuki qui était venue agacer son maître n'avait plus jamais cru que l'idée de toucher l'épaule de Genos était bonne lorsqu'elle faillit perdre un doigt. Et les suivantes, on se fiche de leur nom, la chose étant qu'elles avaient toutes fuit l'appartement en hurlant que Genos était un idiot. Mais le jeune blond n'y comprenait rien ! avec lui Zaius était si attachant, câlin et sympathique, il ne comprenait pas sa si grande haine envers les jeunes femmes... ce fut donc le jour du rendez-vous chez le vétérinaire.
Le chat ne voulait vraiment pas y aller, mais il n'avait pas eu trop d'autre choix que lorsqu'il vit à quel point son maitre avait mit des efforts pour l'enfermer dans sa cage de transport. Il avait couvert le sol de morceaux de crevette en sauce qui allaient jusque dans la cage où un plat entier l'attendait. Il se laissa tenter, mais surtout car il avait vu Genos caché derrière un meuble priant pour que Zaius ne se laisse faire. Il entra alors dans la cage de transport et en moins de deux il était chez un vétérinaire au grand nez et aux cheveux en bol de riz, ou en chapeau de paille... à voir... mais Zaius ne l'aimait déjà pas ! alors, une fois sorti de la cage il fit le dos rond et menaça le vieil homme qui ne le toucha même pas. Son diagnostic fut immédiat, violent même !
« Il faut le castrer. »
Zaius tomba immédiatement à la renverse, les yeux révulsés de terreur. Genos le prit alors dans ses bras et le berça tristement.
« Vous croyez que son comportement a vraiment un rapport avec ses...testicules... »
« C'est certain ! je suis formel ! il n'attaque pas les femmes ! il les désire ! »
Zaius se redressa, il n'en croyait plus ses oreilles. Il sauta alors des bras de son maître et alla se cacher sous un meuble miaulant à l'aide.
« Je peux le garder aujourd'hui et faire l'intervention demain matin. Il pourra rentrer demain après-midi. »
Les miaulements s'intensifièrent alors que Genos grattait sa nuque. « Je ne sais pas docteur, il voudra peut-être un jour se reproduire. Moi je n'aimerais pas être castré. »
Comme pour acquiescer, le chat chauve se frotta aux jambes de son maître, comme pour l'implorer d'être indulgent. Genos le prit alors dans ses bras et eut un soupir faible. « Je suis surtout inquiet pour sa calvitie. J'ai jamais vu un chat pareil. »
« A vrai dire, poursuivit le vétérinaire en tripotant le crâne lisse, moi non plus. Il doit être un chat spécial. Et pour la castration ?... »
« C'est non docteur. » Le chat ponctua la réponse en donnant un faible coup de griffe. Le vieillard hocha de la tête et se gratta le nez.
« Alors laissez le moi pour que je m'occupe de sa calvitie, il est peut-être affreusement malade ! »
Genos prit alors sa boule de poils devant son visage et embrassa à plusieurs reprises son petit nez humide.
« Mon pauvre bébé, toi malade ? oh non... je vous le laisse docteur pour de plus amples recherches docteur Kidob ! »
Le chat fut enfermé dans sa cage et emmené à l'arrière de la boutique l'entraînant loin de son amour de maître. Il fut placé dans une grande cage de métal où d'autres chats hurlaient déjà et lui... il était là, au milieu de tout cela. Mais cela ne tarda pas pour que le Docteur revienne et l'amène en salle d'opération. Zaius se mit à paniquer mais il remarqua vite que le docteur était peut-être excentrique, bizarre et même très mal coiffé, il voulait son bonheur. Il avait enduit d'une pommade épaisse son crâne, avant d'en essayer bien d'autres qui n'eurent aucun grand effet. Il était presque désespéré lorsqu'il se pencha enfin sur l'état général du jeune chat, qui pour une fois se laissa faire dans l'espoir d'être vite libéré et rendu à son maître. Mais il sursauta bien vite lorsque Kidob hurla un 'Euréka !' avant de le remettre dans sa cage pour la nuit.
Le lendemain Genos revint chercher son chat, qui tristement était toujours chauve. Mais selon Kidob rien n'était faisable, mais, il avait donné une solution buvable au jeune de 19 ans qu'il devait donner à son animal dès qu'ils seraient rentrés chez eux. Il n'en fut pas dit plus, le docteur le refusait, et donc Genos rentra chez lui avec une fiole étrange et son chat chauve qui le cessait de tourner en rond tant il voulait retrouver le lit de son maître plutôt qu'une vieille cage en métal froid. Mais en rentrant il n'eut pas même le temps d'aller se coucher que Genos lui servit un grand plat de Udon parfum fiole bizarre. Zaius ne s'en plaignit pas, que nenni ! Il mangea tout, et lécha même le fond du bol lorsqu'il eut fini les pâtes. Et maintenant ? Ils attendaient. Enfin, le blond attendait le résultat, surveillant tout de même le haut du crâne dans l'espoir d'un voir un petit poil. Mais il fut bien plus surpris encore. Car rien ne se passa. En effet, toute la journée il avait suivi son chat, et lorsqu'il ne vit absolument rien, le désespoir le gagna. Il se jeta dans son canapé et alluma la télévision. C'est alors que son chat grimpa devant l'écran, léchant ses babines alors qu'il venait de finir un nouveau bol de riz parfaitement cuit. L'homme en avait assez de le voirà présent ! il essaya alors de le chasser puis soudainement un éclair bleu, un couinement puis un cri envahi le salon. Et ce n'est pas tout, on entendit également le meuble télé céder et s'écrouler dans un brouhaha de tous les diables. Genos s'approcha alors de l'écran de fumée qui s'était créé dans son salon et papillonna des yeux. En effet, lorsque la poussière retomba, au milieu des décombres ne se trouvait pas son mignon petit Zaius avec son crâne chauve, mais un type extrêmement louche, nu comme un vers et... le crâne chauve aussi... Le blond eut alors un sursaut affreux et il se recula vivement.
« Y-Yah ! Vous êtes qui espèce de dingue ! »
Le jeune homme nu regarda alors ses mains en souriant comme un dément. Il se leva alors et s'examina de partout, vérifiant qu'il avait surtout perdu cette immonde queue et qu'il n'était pas castré. Tout était en place ! même si crâne qu'il gratta tristement. Cela par contre c'était toujours là... il soupira désespérément et murmura. Il sursauta alors, il avait murmuré ! pas miaulé !
« JE SUIS LIBRE !!! »
Genos était plus perdu que jamais alors qu'il s'était armé de sa télécommande. Un homme parfaitement taillé, musclé comme il en avait rarement vu, d'une prestance proche de cette des supers héros, un visage de victoire aussi parfait que ceux des mannequins. Pourquoi un type super sexy se tenait dans son salon ?!
« MAIS ! ON M'EXPLIQUE ?! »
« Merci Genos, je sais pas ce que tu as fait mais je suis redevenu humain... wah ! »
« Mais... »
« Je m'appelle Saitama, pas Zaius, ce surnom a fini par me rendre dingue et me faire détester la planète des singes dieu du ciel ! mais me revoilà ! aussi fort qu'avant ! »
« Alors toi... il te manque carrément une case. Tu rentres chez moi à poil, te fais passer pour mon chat et quoi encore ?! »
« Enfin c'est moi idiot. Sinon comment je serai au courant pour ton caleçon en dentelle ? »
Genos rouge comme une tomate attrapa son portable. « Un stalkeur mon dieu sur quoi je suis tombé ?! »
Saitama prit alors le téléphone portable des mains de son maître avant de le ramener contre son torse. D'une main forte il brisa en morceau l'appareil qu'l jeta au sol.
« Ça fait des semaines que je veux l'éclater ce truc. Y'en avait marre de tes poufs Genos. »
« Qu-Que ?... »
« Tu mérites mieux que ça ! bon ! c'est pas tout ça mais faut que je rentre chez moi et que j'éclate la tête à la femme qui m'a transformé en chat. »
Genos vit disparaître le stalkeur nu en une fraction de seconde par son balcon. Il n'en croyait pas ses yeux et pourtant le saccage dans son salon en disait long...
Le temps avait fini par passer, et le chat Zaius avait définitivement disparu pour laisser place, à Saitama, ou One Punch Man comme tout le monde s'amusait à l'appeler. Il était si fort que ses cibles ne faisaient pas long feu. La première à avoir subit son courroux était une sorcière qui vivait hors de la ville et qui avait pour sort de prédilection la transformation d'hommes en chats, une cinglée aux yeux de toutes les victimes. Puis les monstres qui attaquaient la ville y passèrent également et ce ne fut pas long pour que Genos comprenne que son chat, son Zaius avait toujours été Saitama le héros.
Lorsqu'il passait dans les magasins, il voyait des dizaines de figurines de celui qu'il avait fini par admirer et chaque fois il se murmurait qu'il avait été son premier fan, même lorsqu'il était un chat inoffensif. Mais si le blond n'avait pas oublié One Punch Man, le chauve ne l'avait pas fait pour autant, et il pensait toujours avec énormément d'amour et de nostalgie les moments qu'il avait passé avec son maître. Il décida donc qu'il devait passer à l'action, car il savait bien que s'il avait tant empêché Genos d'avoir une petite amie c'était pour une raison, il voulait être le seul être vivant sur terre à recevoir son amour, et c'était toujours le cas. Il se fichait de son fan club car un seul lui importait. Ainsi, un soir, il sauta jusqu'au quartier de Genos pour atterrir dans son balcon. il vit immédiatement sa barbie au tablier rose sortir en trombe et tourner au rouge pivoine. Il lui sourit alors, d'un sourire si craquant que son vis-à-vis devint encore plus rouge.
« Bonsoir Genos, ça te dit des Udons ? »
« Tu es revenu ?... »
« Bien sûr, je viens voir mon super maître Genos, à condition que plus jamais il ne m'appelle Zaius. »
Le blond eut un rire tendre alors qu'il avait invité Saitama à entrer. Et ce soir-là, ils allèrent diner ensemble dans un petit restaurant de quartier. Ils mangèrent des udons ensemble, rirent surtout de cette situation absurde, avant d'enfin retourner à l'appartement du petit blond. Ils partagèrent un tendre baiser lorsqu'ils arrivèrent à la porte, tant ils avaient fini par chercher le corps de l'autre. Les bouches se trouvèrent avec une telle envie que l'on senti les souffles s'échauffer, les corps s'accoler, et on senti que Genos était bien heureux de ne pas avoir castré son Zaius ce soir-là -et bien d'autres soirs par la suite-. Et ce soir-là d'ailleurs, fut le premier où Saitama -Zaius- ne se détourna pas lorsque Genos se déshabilla. Au contraire, il n'en perdit pas une seule miette...
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