One Punch Man
Je suis absolument trop fière de l'image que j'ai trouvée xD en écrivant je savais pas que je la trouverai mais là c'est parfait xD bonne lecture !
J'me fais chier.
Voilà la phrase qui résonnait dans la tête de Saitama depuis déjà deux bonnes heures, alors que nonchalamment il était allongé sur son lit face à son petit écran plat. À l'extérieur le temps était maussade et le ciel était irrémédiablement gris. Le jeune brun se demandait même si un jour enfin le soleil réapparaîtrait de derrière les nuages. En effet, cela faisait déjà des jours que la pluie ne cessait de tomber, faisait déborder les égouts et inondait les caves. Fort heureusement, Saitama vivait au septième étage de son immeuble ce qui le mettait à l'abris de toutes inondations venant de la rue. Et ne pas ouvrir son balcon le protégeait de quelconque infiltration. À la télé, ils disaient que la pluie allait encore tomber plusieurs jours et le brun rejeta la tête en arrière en signe de désespoir catatonique. Il en avait marre de rester entre ses quatre petits murs aussi fins que du papier, c'est pour dire, tous les matins il entendait son voisin tirer la chasse d'eau et à tous les coups ça le réveillait. Et lorsqu'il se réveillait en hurlant, sorti soudainement d'un cauchemar, il ne manquait pas de recevoir la gentille attention de son voisin qui était de défoncer le mur à grands coups en hurlant des 'Ta gueule !'. Oui, l'ambiance dans ce quartier décrépit n'était pas au plus fort, tout le monde sautait sur tout le monde, tout un chacun se détestait et cela marchait bien ainsi. Me désespoir qui régnait dans le quartier venait toujours écraser celui d'un autre et tout le monde se disait que finalement il y avait pire que ce qu'ils vivaient. C'est aussi comme ça que pensait Saitama, après tout il avait la santé, la jeunesse et un toit, et ce toit n'était pas percé et en ce temps pluvieux c'était bien ce qui comptait le plus.
Mais, tristement, dans ce petit coin reculé de la ville Z, d'autres n'avaient pas les mêmes privilèges. Car malgré le fait d'avoir peu d'argent, Saitama ne vivait guère comme d'autres jeunes de son âge, qui, eux, souffraient encore plus de cette pluie dévorante. Le petit brun ne tarda pas longtemps à comprendre qu'il n'était pas si mal loti lorsqu'il osa passer un regard par la fenêtre. Il vit rapidement un éclair strier le ciel avant qu'un grondement ne résonne dans ses oreilles. Un orage, rien que d'y penser il en avait froid dans le dos. Il se leva donc, faisant craquer son dos au passage, et attrapa ses rideaux. Il comptait bien éloigner cet affreux orage en se coupant de l'extérieur, mais c'est alors que son regard fut attiré par une petite silhouette à l'extérieure. Elle était frêle et lente, tandis qu'elle remontait lentement la rue inondée. Il osa suivre du regard cette personne et mordit faiblement sa lèvre inférieure lorsqu'il la vit serrer ses bras autour de sa poitrine en courbant le dos faiblement. Il devait mourir de froid...
Saitama avait bon cœur, il avait toujours rêvé être un héros -si tant est que cela existait vraiment- et il ne savait guère se faire cette réflexion que toute personne censée se ferait qui était de se demander s'il n'allait pas se mettre en danger en s'approchant de cette personne. Lui, il ne se voyait jamais en danger, peu de choses l'effrayaient, et encore moins un jeune garçon trempé et gelé.
Il se hâta à enfiler son grand imper jaune, ses bottes en plastique rouge et il prit rapidement son grand parapluie blanc. Il ne devait surtout pas le rater, il avait peur qu'il ne tourne dans une ruelle et disparaisse à jamais de son regard protecteur. Il dévala alors à grande vitesse ses escaliers en métal, glissant sur plusieurs marches et se rattrapant de justesse à la rampe trempée, mais c'est tout de même sain et sauf qu'il arriva dans la rue où la pluie battait rageusement. Il ouvrit alors son parapluie et le passa par-dessus sa tête brune, et c'est avec ses cheveux trempés dans les yeux qu'il se jeta à la poursuite du jeune homme qui pataugeait dans l'eau en face de lui. Plus il se rapprochait, plus il sentait son cœur battre à tout rompre. Il allait vite rien qu'en marchant cet inconnu, et Saitama se sentait presque comme un drôle de personnage poursuivant une fille démunie en pleine nuit, il se sentait presque comme un vieux pervers qui suivait sa proie.
Le jeune garçon en face sembla marquer une pause pour rejeter ses cheveux en arrière ce qui donna une chance à saitama de s'approcher d'un pas décidé et de passer le parapluie au-dessus de la tête brune devant lui. Immédiatement, au-dessus de la tête du jeune perdu le martèlement de la pluie cessa, devenant le simple bruit blanc de la pluie frappant le tissu tendu, et comme c'était agréable de ne plus sentir cette eau glacée venant glisser dans son cou, trempant son pull bleu. Il se tourna donc lentement vers la personne qui tenait le parapluie, remettant une grande mèche trempée derrière son oreille pâle. Il avait arboré un regard curieux et soulagé lorsqu'il analysa Saitama, passant par ses yeux noisette, ses longs cheveux d'un noir de jais, jusqu'à glisser sur son sourire large et réconfortant. Mais aussi sympathique qu'était ce garçon, il avait un choix vestimentaire plus que douteux. L'inconnu ne put s'empêcher de trouver ce long manteau ciré jaune trop vieillot, et ces bottes rouges étaient sans aucun doute trop étranges. Mais le parapluie au-dessus de sa tête lui était une vraie bénédiction du ciel.
« Hum... merci beaucoup pour le parapluie... »
« Oh c'est rien, affirma Saitama en se mettant un peu plus sous sa protection, pourquoi être dehors avec ce temps ? »
Le brun se tendit faiblement tout en grattant sa nuque, visiblement gêné. « Je... je traversais la ville parce qu'on m'a dit qu'à la soupe populaire ils ouvraient aussi un hangar pour qu'on y dorme... Avec cette pluie c'est tellement compliqué... »
Saitama se mis faiblement à bafouiller avant de mordre sa lèvre. « Vous êtes si jeune et déjà à la rue ? »
« Hum... faut croire qu'il y a absolument pas d'âge pour être un raté. »
« Hey ! Dites pas ça, vous êtes pas un raté. »
Le petit brun haussa les épaules alors que ses yeux bleus s'étaient détournés de ceux de son vis-à-vis. Il avait soudainement trop honte alors que Saitama c'était simplement mit à l'observer. Il avait un drôle d'air de ninja des temps modernes avec son chignon relevé qui dégageait légèrement sa nuque, tandis que son visage pointu cachait derrière un air dur une faiblesse qui toucha immédiatement Saitama. Il trouvait un drôle d'attrait à l'idée d'accueillir ce garçon chez lui, comme si ses cheveux trempés, ses lèvres fines, son pull dévoilant une clavicule fine, sa taille étroite, son corps mince et fragile, ses grands yeux fuyants, son sourire à croquer, sa silhouette à présent si fine, son nez droit ; lui hurlaient tous que ce garçon devait aller dans son appartement. Ainsi, les joues légèrement rougies par l'effet d'avoir tant observé ce jeune garçon, Saitama toussota et se mis à sourire tendrement.
« J'ai de la place pour deux chez moi, tu sais ?... J'ai aussi assez à manger pour nous deux, j'ai un toit qui fuit pas, et même un deuxième lit. Je m'en voudrais de te laisser partir sous cet orage. »
Le brun grogna doucement mais lorsqu'il fut pris d'un long frisson au passage d'une bourrasque il murmura faiblement un « D'accord... je ne me sens pas non plus de marcher encore dix kilomètres. »
« Super ! Suis-moi ! » Saitama entama le chemin alors que l'autre marchait à ses côtés sur le parapluie, bien réfugié en dessous si bien que son bras frôlait de temps à autres celui de Saitama. « Je m'appelle Saitama. Au fait. »
L'autre hocha de la tête et essora un instant son pull bleu marine. « Et moi Sonic. »
« Comme le hérisson bleu qui court vite et qui a des baskets rouges ? »
« Euh... ouais comme lui. »
Saitama eut soudainement un sourire très large alors que Sonic semblait faiblement vexé par la référence, après tout, dès qu'il se présentait tout le monde lui disait la même chose et ça se résumait à « Hey t'as le même nom que le hérisson bleu là ! » et il devait avouer que cela finissait par l'agacer. Mais l'air niais sur le visage de son logeur avait simplement calmé la révolte dans son esprit pour finalement se dire qu'il pouvait quand même avoir une gueule de con derrière sa gueule d'ange. Mais qu'importait, au moins pour la nuit il se voyait déjà dans des draps chauds, loin de la pluie et des bourrasques et rien que pour ça la tête de con passait ! Il suivit alors le plus grand jusque dans son appartement qui finalement était pas si grand. Il ôta ses baskets trempées dans l'entrée puis fut invité à passer dans la salle de bains pour prendre une bonne douche chaude. Il accepta bien volontiers et pénétra dans la salle d'eau sans même se questionner pour ses vêtements. Il s'enferma immédiatement et c'est à la vitesse de l'éclair qu'il se glissa sous le jet d'eau chaude. Cela réchauffa le cœur de l'hôte qui était allé joyeusement chercher des vêtements dans son armoire mal rangée. Il piocha dans les vêtements mis en boule et prit un t-shirt noir avec un œuf dessiné à l'avant, puis il décida de lui sortir un pantalon large pour qu'il soit à l'intérieur. Il n'avait pas grand-chose d'autre puisqu'il passait son temps à laver et remettre les trois mêmes pulls. Et puis il se voyait mal donner à son nouvel arrivant un pull avec un grand 'OPPAI' d'écrit, c'était de trop mauvais goût, il ne voulait pas lui faire peur trop vite !
Il parti ensuite en cuisine, laissant les vêtements à l'entrée de la salle de bains, et se décida à cuisiner. Il opta pour un bouillon de bœuf, puisqu'il lui restait de la viande et quelques légumes. Puis avec un si mauvais temps il ne pouvait imaginer manger autre chose.
Lentement il coupait les légumes, les taillants en de fines juliennes tandis qu'il repensait au regard de Sonic, quelque chose de si étrange était caché derrière ce voile bleu, et jamais autant il n'avait voulu savoir lire dans les pensées. Il voulait savoir comment ce garçon aux apparences charmantes avait décidément put se retrouver à la rue, mais il ne pouvait ignorer non plus qu'il semblait bien fuyant lorsqu'il s'agissait de regarder dans les yeux.
Saitama commença à présent à couper la viande en de jolis dés réguliers alors qu'il repensait à son visage pointu, et c'est alors qu'un long frisson glissa le long de son échine comme une goutte brûlante de passion ; Sonic était magnifique. Il tenta de chasser cette idée de sa tête mais comme un ver vicieux elle c'était déjà fichée tout au fond de son cerveau. Sonic était beau, à tomber même, et chaque fois qu'il se le répétait cela semblait toujours plus vrai. Et ce ne le fut pas plus lorsqu'il le vit sortir doucement de la salle d'eau avec rien qu'une serviette enroulée autour de sa taille. Cela ne dura qu'un instant, car rapidement il avait trouvé les vêtements à ses pieds, puis il avait filé à nouveau dans la salle de bains, mais ce fut largement suffisant pour le grand brun.
Ses yeux avaient fait une analyse parfaite de la silhouette qui se trouvait à l'entrée de son salon et l'image alla rejoindre l'idée vicieuse au fond de son cerveau. Il le revoyait parfaitement. Sa taille était encore plus fine qu'il ne l'aurait cru et ses épaules étaient elles aussi si délicate. Mais sa peau était blanche comme la craie tandis qu'elle glissait sensuellement au-dessus de muscles fins mais parfaitement dessinés. Il avait quelques abdominaux passant sous un nombril creux, puis la peau se tendait jusqu'au bas ventre où une serviette bouchait la vue. Mais Saitama n'avait guère le droit de le regarder ainsi ! il se sentait encore plus comme le pervers vicieux qui avait capturé une proie pour mieux la séquestrer ! mais il n'était pas comme ça ! Il n'était pas un mauvais garçon ! Si ? Il secoua sa tête vivement effaçant ces idées mal placées pour l'instant et il termina son bouillon de bœuf aux légumes pendant que le riz cuisant dans l'autocuiseur. Et c'est alors qu'il nettoyait ses ustensiles qu'il senti l'air chaud de la salle de bains glisser vers lui, véhiculant les douces fragrances de savon. Il ferma un instant les yeux et il senti rapidement que quelqu'un se tenait à ses côtés, observant avec intéressement le bouillon qui cuisait doucement dans la casserole sur le feu. Saitama osa alors un regard vers lui et fut un peu amusé par cet accoutrement qu'il lui avait imposé.
« Ça a l'air super bon Saitama. Tu es un super cuisto ! »
« Merci beaucoup mais t'as pas encore goûté, tu sais pas si c'est si bon que ça. »
« L'odeur me met déjà en appétit alors ne te fais pas de soucis. »
Il hocha de la tête et rapidement ils se retrouvèrent tous les deux autour de la petite table du salon, la télé passant l'éternelle chaine des infos. Sonic n'aimait pas ces émissions, il se sentait encore plus ridiculement inutile quand il voyait tout le mal dans leur petit monde, mais Saitama semblait absorbé. Il en profita pour observer son profil prenant quelques cuillérées de bouillon. Il n'était pas si repoussant quand son air stupide quittait son visage, il avait même des traits fins, un nez droit planté au milieu d'un visage souriant, des lèvres pulpeuses et même des yeux qui savaient se faire doux ou parfois durs. Sonic après ces pensées ne savait plus vraiment où se mettre et il tenta un instant de se noyer dans son bol de riz en le fixant intensément, mais cela ne le sauva guère de la proposition de Saitama.
« Après diner ça te dit de jouer aux jeux vidéo ? j'en ai piqué à un ami et c'est pas trop mal. »
« Je veux bien oui ! »
Ce soir-là ils passèrent donc le temps à jouer à un jeu de robots géants tout en mangeant des glaces à la vanille qui le grand brun avait joyeusement sorti de son freezer. Puis le temps passa. Les choses c'étaient installées de sorte à ce qu'on ne voyait plus Saitama sans Sonic juste derrière, on ne voyait plus le salon sans deux couchettes la nuit, et on ne voyait plus que deux brosses à dents au lieu d'une sur le lavabo de la salle de bains. Ils étaient presque devenus des colocataires. Leur relation restait pourtant platonique, très platonique et respectueuse même. Cela en venait parfois à agacer le logeur qui voudrait voir son ami Sonic devenir proche de lui. Il lui parlait toujours avec beaucoup de respect, parfois ses paroles en dégoulinaient de trop, et il en avait assez de l'entendre le vouvoyer, mais il ne connaissait finalement pas tant que cela son colocataire, et il n'avait aucune idée d'où pouvait bien provenir ces étranges habitudes courtoises. Il voulait en savoir plus et alors un soir il décida qu'il devait faire avancer les choses. Alors, tandis qu'il avait laissé son ami partir à un entretien d'embauche il avait couru aussi vite que possible jusqu'au supermarché le plus proche. Trifouillant dans les bonnes affaires il décida de prendre du homard, et bien d'autres ingrédients. Puis il fila derrière ses fourneaux pour préparer une fondue de homard. Il y mettait tout son cœur et lorsque le crustacé cuisait il avait réarrangé tout son petit appartement pour lui donner un air plus accueillant, plus intime. Il avait rangé les lits, mit la petite table au centre de la pièce après l'avoir parée d'une superbe nappe rouge. Il avait mis les couverts également, son plus beau service qu'il avait hérité de sa famille, et enfin il avait mis au centre de la table sa fondue avec grande fierté.
Saitama ne savait exprimer ses sentiments, il était très taquin, joueur, et même parfois un peu stupide sur les bords, mais il était attachant ; et cela évidemment que Sonic l'avait remarqué. Il voyait tout ce que le grand brun avait fait pour lui, et il ne savait pas vraiment comment l'approcher. Il était toujours si intimidé lorsqu'il le regardait dans les yeux, quand il croisait son regard brun déterminé, quand tous les jours il le voyait comme un super héro des temps modernes. Il aidait tout le monde dans la rue et qu'importait les coups qu'il pouvait prendre il les prenait pour aider. Il avait un jour assisté depuis le balcon à une scène qui avait serré son cœur. Un gamin avait été prit à parti par des types plus âgés, et tandis qu'ils s'apprêtaient à le tabasser sans vergogne il avait vu Saitama filer en direction de la ruelle, abandonnant ses sacs de course pour mieux aller prendre les coups à la place du gamin. Il était revenu ce soir là avec la lèvre fendue mais Sonic avait bien remarqué qu'il avait tout fait pour cacher comment il avait fini aussi blessé.
Le jeune brun donna un grand coup de pieds dans une petite pierre alors qu'enfin il avait atteint l'immeuble où il squattait. Il regarda d'en bas le balcon de Saitama voyant parfaitement son brun le regard plongé dans l'horizon alors que le vent glissait d'une façon si poétique dans ses longues mèches sombres. Son profil était fin, pas un seul de ses traits était mal tracé, et son grand sourire il l'adorait. Il resta là à l'observer pendant quelques temps, son écharpé violette voletant lentement aussi au rythme du vent. C'est alors qu'un souffle lent vin glisser dans son col et il entendit un grincement dans son dos. Il se tourna à une vitesse hallucinante avant de trouver face à lui trois hommes aux sourcils froncés. L'un d'eux avait des cheveux en bataille, des yeux si caractéristiques qu'il devina bien vite de qui il s'agissait.
« Génos... t'es venu avec tes nouveaux gorilles à ce que je vois... »
Le blond fit rouler ses yeux ambrés en regardant tour à tour les deux hommes. L'un d'eux avait rejeté ses cheveux blonds en arrière alors que trois grandes cicatrices roulaient le long de son visage. Le second avait un air de fou furieux sous sa tignasse grise. « Après tout j'avais plus le choix. Tu as décidé de disparaître fallait bien que je te retrouve. J'aurai jamais cru que tu te baladerais dans la ville Z sans te cacher. »
« Je vous dois plus rien, j'ai plus rien de toutes façons. »
« T'as des nouvelles fringues, une mallette et t'as l'air bien entretenu pour un clodo, Sonic. »
« C'est pas à moi tout ça. »
Génos haussa un sourcil alors qu'il s'était lentement penché vers Sonic. Il observa alors avec attention son allure, ses longs cheveux bruns bien coiffés, son col parfumé, son air entretenu.
« T'as trouvé une poule aux œufs d'or apparemment. Une petite dame qui te paie pour tes services ? Une petite vieille qui t'a à ses pieds et qui te donne un peu d'argent en échange de tes petits services ? » il rit doucement et le blond à ses côtés grogna faiblement.
« Génos prend ce qu'il te doit et on se casse. La nuit tombe et j'aime pas ça. »
« Si on te disait pas le type le plus fort de la ville je dirais que tu es une tapette King. »
Alors que le blond allait répliquer on vit un grand brun arriver en courant, les sourcils froncés et le front soucieux. Il avait les yeux noirs de colère lorsqu'il se posta devant Sonic, le reculant en poussant délicatement sur son torse fin. Le brun le regarda s'interposer alors qu'il avait rapidement vu Génos éclater de rire. Mais Saitama ne s'était absolument pas démonté, il fit craquer ses poings alors que face à lui le fameux King avait fait un pas en arrière.
« Garoh, tu t'occupes de ce petit con ? »
Le fou furieux s'approcha et tendit sa main en l'air. Il l'abattit violemment sur l'épaule de Saitama qui ne vacilla pas un instant, au contraire, sa colère avait décuplé lorsqu'il vit le fameux 'garoh' masser sa main douloureuse. C'est alors qu'il arma son bras, et avançant sa jambe il décocha un coup violent dans la mâchoire de son agresseur. Celui-ci avait fait plusieurs pas en arrière la lèvre inférieure fendue et le nez ruisselant de sang. Il se tourna ensuite vers King qui fuyait déjà devant un tel adversaire laissant Génos le seul encore capable de se battre tant Garoh s'étouffait dans ses sanglots avant de tomber au sol, inconscient. Sonic n'en croyait pas ses yeux lorsqu'il vit Saitama prendre le grand blond par le col pour le soulever de plusieurs centimètres du sol. Mais il avait sous-estimé son adversaire qui se dégagea aisément de sa prise pour lui enfoncer son poing dans le ventre. Le héros se recroquevilla alors sur son ventre toussant violemment lorsqu'il senti que son diaphragme avait été écrasé par le coup. Mais il ne se dégonfla pas et reparti à l'attaque, décochant autant de coups poings qu'il le pouvait, certains touchaient mais Génos savait lui en mettre deux fois plus en plein visage. Saitama recula de plusieurs pas alors qu'on aurait cru voir une flamme grandir dans son regard. Alors, ainsi penché pour reprendre son souffle il serra ses poings avec force, il imaginait Sonic se retrouver à la rue à cause de ces voyait, il les voyait le tabasser et son regard vira au rouge. Il avait gonflé la poitrine et il s'avança d'un pas déterminé, ses poings jaunis par la force qu'il mettait dans ses doigts. Il voulait être un héros, alors il allait être le héros de Sonic.
« Tu t'es trouvé un garde du corps bien minable, Sonic. Vous faites pitié. »
Génos posa une main sur l'épaule du plus frêle prêt à frapper et c'est alors comme venu d'ailleurs il reçut un grand coup dans la mâchoire qui le fit relâcher et vaciller. Saitama était comme transformé alors qu'il avait prit Génos par le col pour le rejeter contre le mur et l'y plaquer avec violence. Il n'avait jamais été aussi menaçant et le cœur du brun sauta un battement lorsqu'il vit son Saitama menacer avec des mots qui ne lui correspondaient pas ce petit voyou.
« Alors tu vas ramasser tes dents sur le trottoir sans oublier ton pote et si tu reviens je te jure que je laisserais pas passer. »
Génos eut un rire douloureux et il se pencha vers Sonic. « Alors c'est lui celui qui t'entretient, tu vends ton petit cul à cette tante maintenant ? J'aurai jamais cru que tu tomberais plus bas que ça. »
Saitama arma à nouveau son bras mais il fut rapidement reculé du grand blond pour que Sonic lui-même n'assène un grand coup de genoux dans les parties du blond. C'était rapide et efficace, ce qui cloua le bec à Génos pendant un long moment ce qui avait suffit à Sonic pour tirer avec lui le grand brun pour le ramener chez eux. Son colocataire était en mauvais état, son jogging bleu était taché de sang alors que son arcade sourcilière était rougie. Mais cela n'avait en rien entaché son sourire, son air amusé et sa fierté qui levait son menton. Mais Sonic était inquiet... il alla donc fouiller dans la cuisine où il avait rempli un torchon avec des glaçons. Enfin, il fit s'asseoir son logeur avec délicatesse le torchon en mains. Tout était à présent silencieux alors que penché sur lui, Sonic plaçait les glaçons sur les bleus qui commençaient à apparaître. Il nettoya lentement le sang sur le visage fin, retirant chaque tâche sur le nez abimé, essuyant également l'arcade sourcilière qui enfin se décida à cesser de saigner.
« Merci Sonic... »
« Tu es inconscient Saitama, te mettre devant trois types comme ça. Tu dois pas tenir à la vie. »
Le grand brun s'apprêtait à répondre et il senti que son colocataire ouvrait son jogging. Il haussa les sourcils et le laissa retirer sa veste avant qu'il ne redresse son haut. Immédiatement il suivit le regard de Sonic pour savoir ce qu'il comptait faire, mais il fut déçu de voir qu'en fait il ne faisait que passer la poche de glaçons improvisés sur le gros bleu qui s'était répandu sur son ventre musclé.
Quelle chaleur sembla monter en Sonic lorsqu'il passa ses doigts distraitement sur le ventre de son logeur, découvrant toutes ces bosses, tous ces creux, toute cette douceur qui roulait avec perfection sous les doigts. Il ne pouvait se laisser aller, il avait trop peur de faire fuir son logeur, se retrouver dehors... il retira alors sa main mais il senti rapidement une main passer le long de sa joue pour lentement dénouer ses cheveux. Ils tombèrent dans une cascade brune sur ses épaules alors que ses grands yeux bleus passèrent sur le visage légèrement rougit de son logeur. Tous deux ne savaient pas ce qui grandissait entre eux mais inexorablement ils s'approchèrent, Sonic grimpant avec lenteur vers son sauveur tandis que Saitama avait passé son doigt sous le menton pointu de son amant pour redresser son visage. Il osa dévorer du regard les lèvres de son Ninja des temps modernes avant qu'enfin se soit sa bouche qui ne les dévore. C'était si attendu, et cela sa ressentait dès la première caresse, ils avaient trop attendu. Les lèvres se cherchaient fiévreusement, et les mains se nouèrent rapidement à la taille de l'autre, approchant les corps le plus possible.
Sous les doigts de Saitama le dos de Sonic se courba lentement avec une souplesse qui le fit frémir, il le fit alors lentement se coucher sur le dos, caressant son corps qui coulait entre ses doigts comme de l'eau, mais contrairement à celle-ci, son amant n'allait pas lui échapper. Il se glissa lentement entre ses jambes ouvertes alors que très lentement il ôta sa chemise. Depuis le premier jour il avait dévoré du regard ce torse finement taillé, et à cet instant tout son corps s'électrisa tandis qu'enfin il posait ses doigts sur ce corps fin, délicat et fragile. Sonic était un réel appel à la luxure... il se pencha lentement sur ce torse qu'il parsema de baisers brûlants, qui furent lentement guidés vers la gorge offerte par les mains du soumis qui s'étaient glissées dans les cheveux en bataille du brun. Il dévora le coup avec lenteur, le parsema de marques rouges alors que ses mains si mutines étaient venues ôter son pantalon droit avec une vitesse consternante. Ces deux hommes étaient pressés mais en rien leurs actes ne manquaient d'amour et de tendresse. Dans l'empressement ils n'en oubliaient jamais de murmurer des mots doux aux oreilles de l'autre, leurs deux corps ondulant l'un contre l'autre avec lenteur. Ainsi, lorsqu'enfin leurs deux corps ne firent plus qu'un, on senti les doigts sur serrer délicatement sur la peau de l'autre. Ils se regardaient dans les yeux, appréciant toute la profondeur qu'ils pouvaient y trouver, choyant la douceur qui pouvait se dégager des caresses, mais ce qui brûlait dans leurs ventres força à un moment Saitama à faire onduler son bassin contre celui de Sonic. La réaction fut immédiate et les deux garçons se tendirent sous la sensation de paradis qui grandissait dans tout leur être. Ainsi, à même le parquet les corps se découvrirent se nouèrent et se dénouèrent. Les soupirs et autres gémissements de plaisir voletaient dans l'air dans un écho faible, tandis qu'on entendait frapper à leur porte le voisin déjà trop agacé d'entendre tant d'ébats. Tristement pour lui, les deux hommes ne cessèrent que lorsqu'enfin la douce délivrance de la jouissance vint prendre leurs ventres. Ils gémirent à l'unisson le prénom de l'autre, se serrant fébrilement. Lorsque Saitama se retira, son torse abîmé était recouvert de transpiration mais cela ne dérangea nullement Sonic qui vint s'y loger, son corps frêle se moulant parfaitement à celui de l'autre.
« Saitama... »
Le brun dirigea son regard vers son amant qu'il serra doucement contre lui. « Oui ?... »
« J'ai obtenu le job... »
Saitama eut soudainement l'air dévasté. « Ça veut dire que tu vas bientôt partir ? »
« Non... c'est pas dans mes plans que de te laisser... » les yeux bleus roulèrent sur la pièce passant par les glaçons fondus au sol jusqu'au repas froid sur la table. « Tu avais cuisiné pour nous ? »
« Eh bien... » le brun gratta timidement sa nuque. « Je comptais t'avouer quelque chose ce soir... j'imaginais qu'on allait prendre un super bon dîner ensemble, sans la télé, qu'on aurait discuté, que j'aurai regardé dans le plus profond de tes yeux magnifiques et que je t'aurais enfin dit à quel point je tiens à toi... »
Sonic se tut longuement avant de se rhabiller rapidement. Il prit la fondue et la mit immédiatement à chauffer avant d'essuyer le ventre de son amant et de lui prier de se rhabiller. Il ne comprenait pas un tel empressement mais il s'exécuta jusqu'à ce que son amant ne le prie de s'installer à table.
« Mangeons, Saitama. »
« Euh... d'accord. »
Ils commencèrent à manger dans le silence alors que timidement les yeux bleus accrochaient les marrons. Les joues encore rougies par leurs ébats, ils se regardaient, s'admiraient, se disaient tant de choses sans parler... la fondue disparut rapidement des bols alors qu'enfin Saitama posa sa paume chaude sur la joue de son Sonic qu'il caressa avec tendresse. Il sentait les longs cheveux de l'autre couler entre ses doigts et il senti son cœur battre la chamade.
« Sonic... tu savais que tu t'appelles comme le hérisson bleu qui court vite et qui a des baskets rouges ? »
Le brun se renfrogna un instant mais lorsqu'il entendit le rire mélodieux de Saitama il osa un sourire.
« Je t'aime, et s'il te plait ne pars pas... »
Lentement la main de Saitama fut couverte par la petite main délicate de son amant. « Je t'aime aussi mon héros... mon... » il se gratta le menton et repensant à lorsqu'il mit Garoh à terre il eut un grand sourire. « Mon One Punch Man... »
Saitama alias One Punch man eut un rire délicat et vola un nouveau baiser à son hérisson bleu aux baskets rouges, essayant de transmettre tout son amour par le biais de ce baiser.
Et la vie fut ainsi pendant longtemps, l'amour emplissait l'appartement et ce même si le voisin hurlait de l'autre côté des murs aussi fins que du papier à cigarette, mais rien n'y changeait. Puis ils furent mis dehors mais ils s'en fichaient bien car grâce à Sonic ils avaient put prendre un nouvel appartement plus grand avec une chambre et des murs bien plus épais. Et à cet instant, logeur devint invité, et invité devint logeur... mais rien ne changea à leur tendresse pendant de nombreuses années, pas même les arrivées indésirables et fréquentes un grand blond aux yeux ambrés dans leur vie tranquille. Chaque fois, One Punch Man lui donnait une sacré raclée.
Et ça c'est parce que Saitama avec des cheveux c'est trop sexy *^*
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