Actor (Part II)
Voici la suiiiite! J'espère que ça vous plaira :3
« cut ! »
Je me redresse en massant mes cervicales, l'air morose. Cette scène c'est peut-être la dixième fois que nous la refaisons, et le réalisateur n'est toujours pas satisfait. Le soleil s'était déjà couché à l'intérieur, et il était à présent trop tard pour refaire une prise. Je m'étais alors redressé et j'avais remit ma chemise. Notre scène était le premier contact entre les deux personnages, et Saitama semblait perdre ses moyens chaque fois qu'il devait s'approcher de moi. Ses mains tremblaient et son regard devenait fuyant, comme si m'approchait à présent le dégoutait, l'effrayait. Et plus les scènes se refaisaient plus je sentais la dépression grandir dans mon cœur, à mon tour, mon jeu était devenu mauvais alors que désespérément je cherchais son regard. Ainsi, alors que pour une nouvelle fois je prononçais ma réplique et qu'il était incapable de dire la sienne, j'avais saisi son menton entre mes doigts, plantant mon regard dans le sien, je lui avais alors murmuré ces mots « Regardes moi, ne détaches pas tes magnifiques yeux des miens, je veux te voir... je t'en supplie, je ne veux pas que tu aies peur de moi... Je veux que comme avant tu me regardes avec tendresse et amour... refaisons ça... ». Saitama avait alors versé une larme tandis qu'il avait lové son visage dans le creux de ma main. Mon front s'était posé sur le sien et on entendit le 'cut' du réalisateur, le dernier de la journée. J'avais eu la sensation que depuis que nous avions décidé de coucher ensemble il ne faisait que me fuir, m'éviter, comme si j'avais la lèpre... Ce jour-ci encore il avait eu bien du mal à jouer notre scène qui devait consister à l'un des événements les plus importants du film : la réalisation des sentiments des personnages ; et j'avais la sensation qu'il mourrait de peur de faire cette scène. Peut-être ne voulait-il pas en arriver là.
Une fois rhabillé, j'avais salué sans grande joie tout le staff, essayant d'effacer l'image de ce collègue aux cheveux ébènes qui à présent enfilait son manteau fourré. Il m'avait regardé partir, je l'avais senti, mais je n'avais pas pris le temps de me soucis de ce qu'il voulait, et j'avais mis pied dehors. Nous avions voyagé depuis le début, et nos scènes étaient à présent tournées en Russie. La température à l'extérieur vint brûler le bout de mon nez tandis que je m'étais enfoncé dans mon col. Mon écharpe était restée chez Saitama tandis que j'étais retourné au travail. Je n'avais pas cherché à la récupérer, et cela m'avait même plus qu'il la porte les jours suivants. À présent, il ne la portait plus, et ce même si nous étions au milieu d'un champ de neige.
J'avais longuement soufflé, une vapeur blanchâtre venant alors grimper dans le ciel, faisant des volutes grisâtres. J'avais regardé mon souffle disparaître dans l'atmosphère avant de m'approcher de la rue la plus proche. Je ne voulais pas être raccompagné à l'hôtel par mon manager et je comptais bien prendre un taxi.
« Ritsu... »
Avec faiblesse une main gelée venait de se nouer à mon index. J'avais mordu ma lèvre inférieure en me souvenant que c'était ainsi qu'il m'avait aussi retenu dans le restaurant de sushis. Les yeux embrumés par la déception je m'étais tourné vers lui.
« J'ai oublié quelque chose Saitama ? Ou alors tu veux me parler ? ou alors non j'ai mieux ! Et si tu m'ignorais pas comme tu le fais depuis des semaines ? ça me ferait des vacances. »
Il resta là et il enfonça sa main dans la mienne. Il noua ses doigts glacés aux miens avant de murmurer. « tu veux bien aller diner avec moi, Ritsu ? »
J'avais lentement tourné mon regard vers lui alors qu'il tremblait à présent, ses yeux rivés vers le sol.
« Je t'en prie... »
J'avais longuement soupiré, et comme à notre premier soir j'avais lentement hoché de la tête. « D'accord... »
Il avait serré un peu plus fort ma main, soudainement excité. Il me tira alors à sa suite au bout de la rue, et bien vite nous nous retrouvâmes au niveau d'un petit restaurant de quartier qui servaient des plats du monde entier. Il me tira à l'intérieur et je pus soupirer de bien-être en sentant la douce chaleur que dégageait les radiateurs et le grand poêle au fond de la bâtisse. Dans son anglais approximatif Saitama nous fit mener à une table au fond du restaurant où nous pûmes nous installer. J'avais alors retiré mon bonnet, révélant mes cheveux blonds en bataille, avant d'ouvrir mon manteau sur ma chemise.
« Tu n'as pas retiré ton costume ?... »
« Je voulais rentrer au plus vite... puis je veux dire c'est qu'une chemise blanche bas de gamme, on en a plus d'une en réserve. » J'avais lentement tourné mon regard par la fenêtre. Dehors la neige avait décidé de chuter à nouveau en de gros flocons. Saitama suivit mon regard et il s'approcha un peu plus de la fenêtre, fasciné.
« J'adore la neige, c'est si pur et si délicat... »
Je l'avais regardé et l'air attristé j'avais murmuré. « Pourquoi ?... »
« Eh bien... c'est léger, et si tu les touche tu les fais fondre... ils disparaissent, et puis c'est si blanc et si angélique... »
« Saitama. Je te demande pourquoi depuis qu'on a couché ensemble tu m'évites. »
Il sembla se figer un instant, mais il tourna ensuite son regard vers moi. Lorsque ses prunelles brunes croisèrent les miennes il se détourna à nouveau vers la neige qui s'écoulait en cascade dehors.
« Tu sais... Je te dois la vérité... j'ai peur... »
« Peur ? »
Il se tourna vers moi, les yeux pleins de larmes. Alors qu'il allait s'exprimer on nous demanda de passer commande. J'avais alors en vitesse commandé des plats au hasard sur le menu pour faire disparaître au plus vite le serveur. Saitama s'était détourné avec tristesse vers la neige et il se mit à murmurer, la voix tremblante.
« La neige, c'est pur et délicat. Si tu la touche, alors elle fond, elle disparait, elle devient parfois même noire et personne ne veut plus y toucher alors, et tout ça parce que toi tu voulais la toucher... Ritsu... pour toi j'aurai tout donné et je donnerai toujours tout, mais je ne veux pas être un boulet. » Il se tourna lentement vers moi et il murmura. « Ton agent est venu me dire toutes ces choses et... »
« Mon manager ? » je devenais de plus en plus furieux à mesure que Saitama s'exprimait, car si tout cela avait été provoqué par ce crétin j'allais le tuer.
« Il m'a dit que ta carrière reposait principalement sur ton apparence et sur l'idée que tu donnais au reste du japon que tu étais un homme célibataire, accessible, et follement sexy. Que si je commençais à me pendre à ton cou, que j'allais t'éliminer, que tu perdrais ton job et que ta carrière ne pourrait qu'en pâtir. » Il caressa avec tristesse une zone de son cou. « Le suçon a éveillé ses soupçons et il m'a dit que je n'étais pas à ta hauteur et je crois qu'il a raison. Il m'a repris ton écharpe, il m'a dit que les paparazzis feraient le lien, il disait qu'ils sauraient qu'elle t'appartenait. J'ai prit mes distances... car je ne veux pas que tu disparaisse car égoïstement je voulais poser un doigt curieux sur ta peau. »
J'avais la bouche entrouverte face à tant d'aveux et je ne pouvais m'empêcher que de remarquer que sur ses joues perlaient des larmes salées. J'avais alors lentement passé un doigt sur sa joue pâle. Sa petite main vint se poser par-dessus la mienne, et malgré tout ce qu'il venait de dire il lova sa joue dans le creux de ma main. J'avais senti la moiteur de ses larmes, perler ça et là tandis que je passais mes doigts sur sa peau aussi douce que la soie. Je m'en voulais qu'il ait eu à subir tout cela, surtout que j'ai eu le culot de lui faire des remarques déplacées bien souvent tant j'étais en colère qu'il m'ignore. J'avais alors baissé les yeux et j'avais murmuré.
« Ce manager ne pense pas à ma carrière, il sait parfaitement qu'il fait son argent sur mon dos, et tout ce qui m'arrivera, ça le touchera. Moi je n'ai pas peur qu'on nous voie ensemble. Écoute, on sera sur le grand écran ensemble, à faire l'amour. Ne crois-tu pas qu'ainsi je perdrais déjà des fans. Chaque fan homophobe dans ma fanbase s'amusera à faire des mauvais commentaires, là où les plus fidèles me soutiendront. Crois-moi, je ne suis pas un simple flocon de neige. »
Il tourna son regard noisette vers moi et je lui avais alors souris. « Tu n'as pas peur que les gens te jugent ? Qu'ils... t'insultent pour te voir avec moi ? »
« Ce que nous faisons en privé ne les concerne pas, et puis, être acteur ce n'est que mon travail, 'ai une vie personnelle et je suis sûr d'avoir besoin de vivre ma vie comme je l'entends. Alors si ma vie privée dégoute ou rebute certains, tant pis non ? tant que je suis heureux. »
« Mais tu vis grâce à ce job ! »
« Tu sais j'ai d'autres ressources. Et puis je me fiche un peu de ce que les homophobes peuvent bien penser. J'ai pris mon pied ce soir-là et je te remercie d'avoir bien voulu t'ouvrir à moi. »
Le serveur revint vite avec les plats qu'il déposa délicatement devant nous. J'avais sans le vouloir choisi des plats de pâtes et c'est bien joyeusement que Saitama entama le sien. Ses larmes s'étaient séchées tandis qu'il mangeait joyeusement, ses longs cheveux bruns venant toujours taquiner ses yeux. Il les renvoyait sans arrêt derrière sa tête tandis que j'avais ris un peu. J'avais fait glisser de mon poignet un élastique noir que j'avais délicatement noué à sa chevelure légère. Il caressa les quelques mèches qui restaient indomptées avant de sourire.
« Pourquoi tu en as ? »
« J'ai les cheveux un peu longs, et après ma douche j'ai tendance à les attacher. Mais je pense que tu en as plus besoin pour ne pas avoir de la sauce partout. »
« Merci dans ce cas. »
Il eu un sourire chaleureux avant de continuer à manger. J'avais pour ma part mangé lentement, préférant l'observer maintenant qu'il avait retrouvé le sourire. Je me demandais pourquoi il avait eu si peur pour moi, mais après notre première rencontre, j'avais bien compris qu'avant même que je ne le connaisse il avait dû ressentir une certaine attirance envers moi. Et dès lors où il avait joué à mes côtés, il avait dû se laisser aller à ses envies. Quant à moi ? Avant sa rencontre j'étais bien persuadé que les hommes ne m'intéressaient pas, et même après avoir couché avec lui, c'est avec difficulté que j'osais poser une main sur mon sexe. À chaque fois que je cherchais de la détente, je cherchais une idée sournoise qui pourrait tendre mon membre. Mais homme comme femme, aucun ne faisait effet dans mon esprit, le seul qui su enflammer mes songes ce fut lui. Lui et son corps fin, lui et ses cheveux qui venaient lécher ses épaules et son torse, lui et son sourire fin... J'avais souris un instant tandis qu'il avait essuyé sa bouche.
« Ritsu ? »
« Tu veux bien rentrer à l'hôtel avec moi ? »
Il se mit soudainement à rougir tandis qu'il avait hoché de la tête. Sous la table sa main vint se mouler à la mienne avant qu'il ne se penche vers moi. Ses pommettes étaient rosées tandis qu'il avait murmuré.
« C'est pour faire l'amour hein ? »
Perturbé j'avais gratté mon menton, tandis qu'imperturbable il attendait ma réponse. « Bah... seulement si tu en as envie. Moi juste dormir avec toi j'aime ça... »
« Hummm... je m'y attendais pas alors je me suis pas bien rasé le visage. »
Ce crétin se mis à gratter ses joues tandis que j'avais senti tout mon sang me monter dans les joues. Je n'arrivais pas à croire qu'il pouvait être si direct, si timide, et si ouvert parfois. Peut-être était-ce son caractère d'acteur qui faisait qu'il était ainsi capable de se perdre dans plusieurs personnalités bien éloignées les unes des autres. J'avais fini par soupirer faiblement, amusé, tandis que j'avais fini mon plat.
« C'est toi qui paies ? »
« Bah... oui ça me gêne pas... »
Il commanda alors comme la fois précédente deux gros desserts, mais cette fois-ci, il déposa une des parts de gâteau devant moi. Il avait un sourire très large tandis qu'il avait coupé un morceau avec sa petite cuillère avant de le poster face à mes lèvres. Amusé j'avais mangé son gâteau au chocolat, en sa compagnie tandis qu'il chantonnait de joie. Sa joie de vivre était revenue et je savais qu'ainsi, le lendemain, nous pourrions faire des superbes scènes. Mais avant de penser au lendemain, je pensais déjà à la soirée même dans ma chambre. J'avais le cœur au bout des lèvres lorsqu'il appela un taxi et qu'il grimpa à l'intérieur à mes côtés. J'avais mal à la tête de tant le désirer alors qu'il avait posé sa tête sur mon épaule. Le parfum de ses cheveux venait chatouiller mes narines alors qu'il s'amusait à jouer avec les boutons de mon manteau épais. Ses mains étaient toujours aussi délicates bien que rougies et c'est alors que je fis la moue.
« Tu portes pas de gants ? »
« Je les ai oubliés chez moi... »
En grommelant j'avais tiré de ma poche de manteau une paire de moufles -que je mettais moi-même bien peu souvent, mais ses mains comptaient plus que les miennes ! - et je les lui avais enfilés de force. Il regarda alors ses mains emmitouflées en riant avant de doucement se redresser pour poser un baiser délicat sur ma joue.
« Mon sauveur. »
Mes joues prirent feu et j'avais prié le ciel de me laisser sauter du véhicule pour m'écraser dans la neige, mais je n'avais pas la prétention, ni le courage de pouvoir le faire. J'avais alors simplement détourné le regard, tandis qu'amusé il avait fini par reposer sa tête sur mon épaule.
Une fois arrivés à notre hôtel, je l'avais guidé jusqu'à ma chambre alors qu'il avait lentement retiré les moufles. J'avais lentement ouvert la porte de la chambre et il s'y engouffra avant même que je puisse dire quoi que ce soit. J'avais ronchonné, comme à mon habitude tandis que j'avais retiré mes bottes dans l'entrée. Les siennes étaient déjà abandonnées en vrac près de son manteau. J'avais ramassé le tout et j'avais pendu son manteau sur le porte manteau pour qu'il sèche. Je m'étais ensuite glissé dans la chambre le cherchant du regard. Tandis que je m'avançais dans ce qui servait de salon je sentis un poids peser sur mes épaules tandis qu'un corps mince était venu se hisser sur moi. Ses mains chaudes -à présent- étaient venues se poser contre mes yeux alors qu'il avait murmuré.
« Devines qui c'est ?... »
« Je sais pas, le calvaire de ma vie ? »
Il descendit de mes épaules et se plaça devant moi. Il avançait sa lèvre inférieure, les yeux plissés. « C'était pas gentil ça. »
Voyant ce visage attristé je n'avais pu résister plus longtemps, mes mains se nouèrent alors à sa taille avec ferveur tandis que je l'avais tiré vers moi. Ma bouche se pressa avec force contre la sienne tandis que je sentais déjà une chaleur grandir comme un feu de joie dans tout mon corps. Ses mains vinrent se poser sur mes épaules avec douceur tandis que j'avais glissé peu à peu mes doigts le long de ses fesses et ses cuisses. Il hoqueta faiblement alors que je l'avais hissé dans mes bras pour mieux l'emmener dans ma chambre. Il se laissa retomber sur le matelas lorsque je m'étais penché par-dessus celui-ci et ses cheveux s'étalèrent autour de sa tête, tandis que la rougeur sur ses pommettes était venue embellir tous ses traits. Son sourire était amusé mais également plein de luxure, sans compter sur son corps entier qui m'était totalement offert. Son pull en laine blanche remontait assez pour révéler la naissance de son aine fine, tandis que son pantalon était largement déformé au niveau de son membre. J'avais alors passé une main délicate sur son sexe dressé. Il laissa échapper mon prénom tandis que je m'étais agenouillé à ses côtés.
« Tu veux bien me gâter ? »
Il hocha de la tête tandis qu'il avait posé ses mains si attirantes sur ma ceinture. Il l'ôta avec délicatesse avant de lentement ouvrir mon pantalon. Il fut surpris de voir le bout enflé de mon membre se révéler hors de mon caleçon gris. Il sourit alors en coin tandis qu'il avait abaissé l'élastique qui était en train de meurtrir mes chairs. Il se redressa à genoux lorsque mon membre pâle pointa son nez vers ses lèvres, et comme affamé, il fit glisser ces mêmes lèvres autour de mon membre. J'avais rejeté la tête en arrière, perdant mes doigts dans ses cheveux, les tortillant entre mes doigts. Il osa un soupir de bien-être tandis que ses yeux étaient mi-clos. Il dardait des regards tendres vers mon visage et chaque fois que je croisais son regard, je sentais un rush de plaisir grimper dans mon bas ventre. Sa bouche engloutissait avec tant de perfection mon sexe tandis qu'un fin filet de salive venait rouler sur son menton. Ses doigts venaient caresser la base de mon membre ainsi que mes bourses me faisant échapper toujours plus de gémissements, je ne pouvais plus. il accélérait toujours plus et je sentais mes jambes devenir de coton, je ne pouvais pas laisser ça arriver, je voulais le combler. Avec toute la délicatesse du monde j'avais alors attrapé son menton pour qu'il se retiré. J'avais observé toute la sortie de ce membre de sa bouche, découvrant sa langue mutine, sa bouche ouverte en grand, ainsi que toute cette salive qu'il avait sacrifiée. Il referma lentement sa bouche, avalant sa salive avant que je ne pose avec douceur mes lèvres sur les siennes. Il se laissa choir à la renverse dans le lit alors que je m'étais lentement glissé entre ses jambes. Je jouais avec ses lèvres avec envie tout en venant abaisser pantalon et caleçon qui nuisaient à mes approches. Mon membre encore trempé se déposa avec envie contre le sien, lui échappant un gémissement faible. Je voulais le voir dans tous ses états, je le voulais tout à moi ce soir. Ainsi, après lui avoir retiré son pull qui était de trop, mes lèvres vinrent peu à peu tracer un sillon humide le long de son cou, son torse, son ventre, son bas ventre, avant de m'arrêter face à son sexe.
J'avais relevé les yeux vers lui, il m'observait, et lorsque mes yeux ambrés trouvèrent les siens il se laisse retomber en arrière sur les oreillers, déglutissant avec force. J'avais senti un rire s'échapper de mes lèvres avant qu'avec envie je ne plonge sur son membre enflé. Je l'avais pris en bouche en entier, mes lèvres venant même chatouiller la base de ce sexe avec envie. Il se tordait déjà d'envie, ses jambes repliées de sorte à ce que la plante de ses pieds soit à plat sur le matelas, tandis que mes bras étaient glissés sous ses cuisses pour mieux maintenir en place sa taille. Ainsi il ne donnait aucun coup de reins, me laissant aller à mon allure tandis qu'il haletait sous mon corps. Je sentais que ses jambes glissaient sur les draps alors que je l'entendais murmurer mon nom. J'allais et venais de plus en plus vite, faisant rouler ma langue le long de son membre, le pressant contre mon palais, sans pour autant impliquer mes dents. Mes mains caressaient sa taille et les siennes mes cheveux.
« R-Ritsu j'en... p-peux plus... »
Avec douceur je m'étais donc retiré, laissant son membre humide retomber contre son ventre. Il avait caché ses yeux humides dans le creux de son bras droit tandis qu'avec douceur je m'étais placé entre ses jambes. J'avais lentement fait glisser mes doigts sur ma langue avant de les poser contre son entrée. Il fut surpris par mon intrusion mais il ne s'en plaignit pas un seul instant. Étrangement, son corps répondit bien vite, sans même qu'il ne se plaigne un seul instant. D'ailleurs ses chairs étaient bien plus détendues que la première fois, et je me plu à le lui faire remarquer.
« J-J'ai compris qu-que le plaisir... Il peut aussi venir de... de derrière. »
Il devint aussi écarlate qu'une tomate et j'avais posé un baiser sur son front. « C'est si adorable. »
« En... En quoi ? »
« Parce que tu es timide, c'est vraiment chou. »
Il roula longuement des yeux tandis que j'avais lentement retiré mes doigts, finalement il n'avait pas spécialement besoin de préparation. Avec lenteur j'avais guidé mon membre contre son entrée et dès lors je sentis que nous étions deux à haleter. Lorsqu'enfin je m'étais uni à lui pour la seconde fois, mon cœur se serra de bonheur. Excité, je m'étais laissé tomber contre lui, mon visage dans son cou. Ses mains se perdirent dans mon dos tandis que je m'étais mis à aller et venir en lui, frappant avec envie sa boule de nerfs. Il avait gémi mon nom, lacéré mon dos, couvert mon cou de suçons tandis que sans arrêt j'allais et venais, sentant mon ventre se tendre. Mes mains se perdaient sur ses côtes et ses fesses que je serrais vivement, tandis que je fixais son visage tordu de plaisir. Ses cheveux s'emmêlaient tandis que j'avais compris à quel point cet idiot était devenu important à mes yeux.
Lorsque la douce délivrance de la jouissance approcha, nos lèvres se retrouvèrent, et dans un frisson commun, le plaisir atteignit son climax. J'étais venu, mes joues brulantes de plaisir alors que mon corps étier s'était laissé aller. J'avais senti son corps exploser sous le mien avant que je ne me retire en hoquetant.
"Je t'aime Saitama, senpai..."
"Moi aussi... Ritsu..."
Ce soir-là, nous avions dormi l'un contre l'autre, avant que le lendemain je ne décide de changer de manager. Les scènes furent superbes, mais au final, la scène qui avait été gardé fut celle si pleine d'amour, si sincère, si réaliste, qui était celle lorsqu'il avait pleuré suite à mes propos. Elle avait montré le vrai lien que nous avions, et le réalisateur -qui que cela ne suivait pas son script- avait adoré cette démonstration de sentiments.
Le film fut un carton, et bien étrangement, Saitama à mon bras ne fut que faire s'évanouir plus que femmes encore. Chaque baiser que nous partagions était sujet à des discussions enflammées entre des jeunes filles au ventre plus chaud encore. Qui aurait cru que j'aurai trouvé mon exclusif sur un film aussi cucul que celui-là ?
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