ᴄᴏᴍᴍᴀɴᴅᴇʀ ᴘᴀʀ _pastabox_
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C'est un AU Moderne (genre à notre époque etc)
Corazon est maladroit, et tu es médecin ;)
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(T/n) = Ton nom
(N/f) = Nom de Famille
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Tu étais médecin, aider les autres était ta vocation. Tu étais même assez réputée dans ton domaine. Tu souhaitais toujours faire plus pour aider les autres.

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Il était 8h du matin et tu venais d'arriver à ton cabinet. À peine le temps de poser tes affaires, que ton téléphone sonnait déjà.

- « Allô ? Dr [N/f] à l'appareil, que puis-je faire pour vous ?

- (T/n)..

- Oh.. Law, c'est toi.. Corazon c'est encore fait mal, c'est ça ?

- Ouais.. encore.

- D'accord, si ce n'est pas urgent, dis lui de venir entre 12 et 15h. Sinon, il peut venir maintenant.

- ... D'après lui ça peut attendre.

- Très bien.. A bientôt dans ce cas. »

Tu raccrochas alors pour ensuite soupirer.
Même si Rosinante/Corazon était un ami d'enfance, il était surtout un de tes patients les plus réguliers. C'était l'homme le plus maladroit et malchanceux que tu connaissais.
Ta matinée se passa ensuite comme à ton habitude, les patients de tout âges allaient et venaient dans ton cabinet, pour différents motifs, plus ou moins grave.

C'est précisément à 14h que ta porte s'ouvrit, pour laisser rentrer un homme au cheveux blonds, avec un bonnet et une chemise aux motifs coeurs dans la salle.

- « Rosi..

- (T/n).

- Assied-toi, je t'en pris. »

Il fit comme proposer et s'asseya sur la chaise, devant ton bureau.

- « Alors.. Dis moi tout. Et montre moi. Surtout.

- Pour faire court.. Je me suis brûlé le bras.. Hehe.. » Dit-il en remontant une de ses manches, pour montrer sa brûlure, juste avant de mettre la main derrière sa nuque, comme pour montrer sa gêne.

- D'accord.. Assis toi à côté. Je vais examiner ton bras de plus près. »

Il s'exécuta. Tu te leva alors de ta chaise et tu retiras tes lunettes pour t'approcher de Rosinante.

« Si jamais je te fais mal dis le moi. »
Tu commenças par examiner son bras, puis ensuite tu levas les yeux pour croiser son regard.

- « Et je peux savoir plus en détail comment tu t'es fait ça...? Si ça ne te dérange pas.

- Et bien.. J'ai voulu impressionner Law ce matin en retournant une crêpe, mais elle est retombée en plein sur mon bras. Comme ça brûlait, j'ai voulu refroidir en mettant mon bras sous le robinet mais il se trouve que je ne l'ai pas tourné du bon côté et je me suis aspergé d'eau bouillante..

- Tu es vraiment le seul à pouvoir faire ça. » Dis-tu tout en lâchant un petit rire avant de continuer ton travail.

Tu avais l'habitude de ce genre d'histoire avec lui. Il était l'homme le plus maladroit que tu aies jamais rencontré. Et honnêtement, tu étais surprise, et même quasiment admirative, qu'il ait réussi à allumer le gaz sans faire exploser son appartement.

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« Donc, tu as de la chance que malgrès deux contact avec une surface brûlante ET un liquide bouillant, tu n'aies eu qu'une brûlure au premier degrés. Je vais te prescrire une crème à appliquer sur ta brûlure pendant une semaine, n'oublies pas d'aller la chercher à la pharmacie, okay ? Et ne touche pas aux cloques sur ta peau. Si elles s'éclatent, non-seulement tu auras mal, mais tu peux risquer une infection.

- Oui maman. » Dit-il tout en récupérant son ordonnance, pour ensuite se lever et se diriger vers la sortie.

Tu te leva à ton tour pour l'accompagner jusqu'à la porte de ton cabinet. Tu ne faisais pas ça souvent, mais il faut croire que Corazon était une exception. Et puis tu n'avais plus de patients pour le moment.

- « Ça te dirait de venir manger à la maison ce soir..?

- ...Si je viens c'est toi qui prépare à manger ? J'aimerais éviter que tu finisse ta soirée à l'hôpital, Rosi. Dis-tu, te moquant gentiment de lui.

- Je commanderais, je commanderais ! Law sera content, il t'aime bien.

- C'est réciproque. Je viendrais volontiers manger chez toi. Je finis vers 20h.

- Okay.. À ce soir alors.. »

C'est avant qu'il franchisse la porte, que tu l'interpellas une dernière fois, ce qui le fit se retourner.

- « Oh, Rosi, j'oubliais !

- Mmh ? Quoi donc ?

- Ton bisous magique. » Dis-tu tout en lui déposant un baiser volatile sur les lèvres.

Il était maintenant plus rouge que son bonnet et arborait un sourire idiot. C'était un spectacle dont tu ne pouvais te lasser.

« M-merci.. À-a ce-

Il trébucha avant de pouvoir finir sa phrase.
Il se releva le plus vite possible avant de commencer à marcher comme si de rien n'était.

- « À ce soir (T-t/n) !!

- À ce soir, ne meurs pas sur le chemin du retour surtout ! »

Tu souris tendrement tout en le regardant s'éloigner de plus en plus, jusqu'à ne plus le voir.

Il n'y avait aucun remède à sa maladresse.
Et aucun pour ton amour.