La naufragée {1}

PDV Law :

J'avais donné l'ordre de remonter à la surface, agacé par les plaintes incessantes de Bepo, qui avait trop chaud. D'ailleurs il trépignait d'impatiente à mes cotés et cela m'insupportais alors que je lisais un livre que j'avais déjà lu mais occuper le temps qui m'ennuyait.

Law :

" Va dans le couloir ! Tu m'énerves de plus en plus. " lui dis-je sans lever les yeux de mon bouquin.

Bepo :

" Oui... Désolé... Pardon... Excusez-moi capitaine. "

Au même moment un de mes gars nous annonçait qu'on venait de refaire surface. Alors Bepo couru le plus rapidement possible à l'extérieur.
J'étais installé tranquillement sur une chaise sans me douter que mon ours reviendrait aussi vite et tout affolé. Pas une seconde de répit. Il piétinait sur place et n'arrivait même pas à articuler une phrase ou ne serait-ce qu'un mot, tout en me montrant du doigt le pont.

Bepo :

" Cap... Capitaine ... U...Une... "

Law :

" Calme toi Bepo !! Une quoi ?? "

Bepo :

" Il y a une ... sur le ... !! "

Il avait parlé si vite que j'avais compris la moitié de sa phrase. Il repartit en courant en direction du pont et je décida de le suivre. Je sortis de mon submersible, suivis de mes hommes. Mes yeux mirent du temps avant de s'habituer à la lumière et de remarquer Bepo au dessus d'un corps inerte. Je m'avançais vers eux et constata que c'était une jeune fille d'un peu près mon âge (on va dire 21 ans), les cheveux long et d'un noir profond.
Son visage ne m'était pas inconnu mais je n'arrivais pas à mettre un nom sur celui-ci. Le regard de l'ours vaguait entre l'inconsciente et moi mais au moment où il reposa pour la 50ème fois son regard sur elle, Bepo mit brutalement mais involontairement sa patte sur sa poitrine qui fit recracher la brune toute l'eau logée dans ses poumons. L'ours polaire s'était, quand à lui,  relevé et se plaignait en criant qu'il tomberait malade. Je le réprimanda et m'avança vers la jeune fille qui s'était reculée et ne bougeait plus mais elle avait repris conscience. Elle était apeurée, ce qui se lu dans ses yeux perçants bleu azur. Je la rassura bien vite :

Law :

" Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te tuer !! Je l'aurais fait depuis un moment si je l'avais voulu."

Enfin à sa hauteur, je m'accroupissais en face d'elle et l'observais attentivement. Mon regard s'arrêta sur l'énorme ouverture sur sa cuisse de laquelle s'échappait une quantité importante de sang. Malheureusement elle a suivi mon regard et a perdu soudainement connaissances. Juste avant que sa tête heurte le sol violemment je la rattrapa.

Law :

" Emmenez-la au bloc. Elle est sérieusement blessée et perd trop de sang. "

Même s'ils furent surpris, mes hommes s'activèrent rapidement, tandis que je me précipitais à mon bureau pour récupérer mes affaires. Je ne faisais pas la charité mais son regard m'avait tellement frappé que je me sentais comme obligé de la soigner et puis c'est mon devoir de médecin de soigner. Je sortis de mes brèves pensées et rejoignis mes hommes dans le bloc opératoire, qui avaient installé ma patiente dans de bonnes conditions. Je désinfectais sa blessure mais je vis son visage se crisper de douleur alors je m'attela rapidement à cette opération simple mais quelques fois douloureuse.

...

Je sortit de la salle d'opération en m'essuyant mes mains pleines de sang. Elle avait du ressentir la douleur tout le long de l'opération car on ne pouvait pas l'anesthésier au risque de l'endormir toute sa vie ...  Je partis rejoindre ma chambre pour me reposer. Une fois dans celle-ci, je m'allongeais sans prendre la peine de m'enfiler sous mes couvertures et rejoignis les bras de Morphée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

PDV Lua :

Je courrais dans ce couloir interminable, toujours avec CET homme à mes trousses. Lorsqu'il mit la main sur moi, je me débattis de mes quelques forces restante. Il m'agrippait fortement le poignet m'entrainant dans la direction opposée d'où je venais.

" Non !! Laisse moi !! Nooooonn !! "

Je me réveilla en sursaut, essoufflée, mon cœur à la limite de la rupture. Une légère lumière passait à travers le hublot, éclairant faiblement la pièce dans laquelle je me trouvais. C'était une salle blanche, pas trop grande, qui ressemblait le plus à une chambre d'hôpital ou à une infirmerie : les murs blancs, une table de chevet près de mon lit  et une petite armoire contenant plein de truc que je n'arrivais pas à distinguer. Je m'extirpais des draps pour m'asseoir sur le bord du lit puis je vis que je n'était pas habillée de mes fringues mais avec une blouse d'hôpital et que ma récente blessure était pansée. Cela était sans doute liée au faite que je sois dans cette pièce inconnue. Je me levais mais fus vite arrêtée dans mon élan par des décharges électriques.

Moi :

" Putain de sa mère la chienne !! "

Je jurais sans retenu, heureusement qu'il n'y avait pas d'enfant. Je finis par ignorer ma douleur pour commencer  à chercher mes affaires, c'est-à-dire mes vêtements et mon arme. Pour ça je me dirigeais en boitant vers l'armoire, je l'ouvrit mais fus déçue quand je trouva des instruments de médecine et non mes affaires. Je fouillais de fond en comble " l'infirmerie", sans succès. Il ne me restais plus qu'à m'aventurer en dehors de cette pièce. J'ouvris avec surprise cette dernière, pensant qu'on m'aurait enfermé à clé. Je jetais un œil dans le couloir afin de m'assurer qu'il n'y avait pas d'infirmière. A ma grande surprise et joie, je ne vis personne mais le couloir était sombre et limite lugubre. Jem'y aventura, méfiante, m'appuyant contre le mur pourne pas trop forcer sur ma jambe. Ces couloirs étaient interminables, avec des milliers de croisements.

Moi :

" C'est quoi ce labyrinthe de merde ! "

Je tournais à droite puis à gauche, me perdant petit à petit dans ces couloirs. Au bout de quelque minute je me retrouvais au départ, devant " l'infirmerie ". Je commençais à m'impatienter et m'énerver toute seule et pendant ce temps je ne prêta pas attention à la personne qui s'approchait de moi.

. . .  :

" T'es perdue ?? "

Je sursauta et tourna lentement la tête vers la voix que je venais d'entendre. Un ours polaire se tenait debout sur ses pattes arrières, habillé d'une combinaison orange avec le même smiley que tout à l'heure. J'ai rêvé ou cet ours a bel et bien parlé. On restait là, plantés comme deux cons à se regarder en attendant que l'autre parle mais je fus la première à baisser le regard et fixer le sol devant la porte, hésitant à y rentrer comme j'en suis sortie.

. . .  :

" Ça va ?? "

Je releva la tête, effrayé. Donc je n'avais pas rêver, cet ours a parlé et de plus il s'adressait à moi.

Moi :

" T ... Tu ... Tu parles ?? "

. . .  :

" Oui !! Désolé !! "

Je reculais à grand pas jusqu'à heurter un murs et me mis à courir. L'ours, un peu perdu, se mit à me poursuivre. Il veut me manger ou comment sa se passe.J'avais mal mais il ne fallait pas que je m'arrête sinon j'étais fichue, il me rattraperai et me mangerai. Je sentais quelque chose me dégoulinait sur la jambe, j'abaissai le regard et vis que ma plaie s'était rouverte et laissait un filet de sang s'en échapper. Je continuais ma course bientôt à bout de souffle quand je rentrais dans une personne. On tomba tout les deux, moi au dessus de l'inconnu, et je ferma les yeux attendant le choc mais rien ne se produisit.

. . .  :

" Capitaine !! "

Je rouvris les yeux et me releva un peu : je me trouvais à califourchon au dessus de l'homme de la dernière fois avec son sweat jaune et noir. L'ours se tenait, craintif, derrière nous. Je me retourna vers le " capitaine " et vis une expression de mépris sur son visage. Je me recula rapidement, remarquant ma position assez gênante.

. . .  :

" Je vois qu'on essaye de s'enfuir d'ici la miss !! "

...



1427 mots

Voili Voilou mes ptits surimis !!! Comment allez vous ?? Ben moi sa va !! Je vous poste ce très long chapitre et je pense que je n'en ferais des pas aussi long !! Bref je vous laisse apprécier cette fic !! A plus !!!!

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