One More Day (Chapitre 23)

Axelle Red : Parce-que c'est toi

Je précise que ce chapitre n'est pas corriger .. Mais bonne lecture quand même.. Et encore merci à tous ceux  vote et me laisse des avis, ça me fait réellement plaisir

Sous le regard de France

Assis sur le canapé  à regarder la télévision, on avait éteint la lumière et j'étais contre lui. Son bras autour de mes épaules, l'autre sur sa cuisse. Ses doigts battaient la mesure sur ses genoux. On avait décidé de passer un film d'horreur qui passait sur le petit écran : un vieux film des années 80 dont le titre ne me disait rien. Une femme hurlait à s'en arracher les cordes vocales et Johnny Depp tenait le premier rôle.

- Tu n'es pas peureuse ?

- Non, mais j'aime pas quand Johnny Depp se transforme en soupe à la tomate. Non mais sérieux, "en soupe à la tomate", c'est quoi cette réplique de merde ?

- Tu m'étonnes, sourit-il.

Mon regard rivé sur la télévision, je n'osais pas croiser le sien. Je sentais l'alcool me monter gentiment à la tête, même si nous n'avions pas énormément bu. Bon, c'est vrai qu'une bouteille d'un très bon Bordeaux et une de champagne à nous deux, cela faisait beaucoup de verres. Dans ces cas là, soit vous avez l'alcool méchant, soit l'alcool joyeux. Moi, on va dire que je l'ai à parler beaucoup et à raconter de grosses bêtises... Enfin si vous voyez ce que je veux dire.

- Je t'aime bien !

- Merci France.

- Tu es...

- Je suis ?

- Tellement...

- Allez ma puce, c'est trop long, accouche ! me dit-il en me donnant un coup d'épaule.

- Très...

- Laisse tomber, je vais me lancer des fleurs moi-même. Je poussai un long soupir sonore. Fantastique ! Je trouve que c'est vraiment fantastique ce que tu as fait pour la petite Sophie. Voilà. Ça te va ?

Au restaurant ou nous avions mangé tous les deux, une petite fille lui avait demandé un autographe.

- Mmmm.

Il me fit un petit sourire heureux. Ses deux fossettes firent leur apparition.

- Mais je m'attendais à mieux.

- Et très égocentrique aussi.

-Ah ça tu ments

Il fit descendre son bras de mon épaule, son autre bras rejoignit ma taille puis il fit parcourir ses doigts sur mes flancs. En retour, je me mis à gigoter dans tous les sens en gloussant.

- Non, arrête de me chatouiller. Je n'aime pas ca.

- Allez, avoue que je suis ta raison de vivre. Dis-le ! L'un de ses bras me ramena vers lui, me retenant prisonnière. "Merde, j'allais tomber".

-Arrête s'il te plaît !

Je ris de plus belle. Puis, de sa main, il rapprocha délicatement ma tête qui se posa sur son épaule tandis que son autre bras qui me maintenait me serra fort.

- Détends-toi, France. Je ne vais pas te manger. Du moins pas encore.

Je soulevai mes épaules en signe de protestation, tandis que mes paupières commençaient à se fermer. Il n'y avait rien à faire, Johnny Depp avait un rôle à la con.

- Alors, c'est quoi cette histoire ? Tu écrivais mon nom sur ta cuisse et sur tes cahiers de cours ? Mmmmh tu étais amoureuse de moi ?

Je soulevai rapidement mes paupières.

- Je n'étais pas amoureuse de toi, Taylor.

- Si, à fond tu l'étais.

Il me serra un peu plus contre lui mais je me détachai rapidement de son emprise. Il ne me retint pas. Je passai ma main dans mes cheveux et repris mes esprits.

- Je n'étais qu'une adolescente, Taylor, me défendis-je. Quelle adolescente n'a jamais inscrit le nom d'un chanteur, acteur ou tout artiste sur un cahier, sur son bras, voire même sur son jean ?

- Et la photo que tu embrasses tous les soirs ? Tu n'es plus une adolescente maintenant, chaton.

Le rouge me montait aux joues et j'enfouis mon visage entre mes mains. La honte me gagna.

- Chaton, n'aies pas honte s'il te plaît... Puis il ajouta avec un grand sourire : En fin de compte, tu as raison, je suis fantastique.

Je baissai mes bras et le regardai avec des grands yeux.

- Wouah ! Quel prétentieux tu fais ! Fais gaffe à tes chevilles, elles commencent à enfler.

- C'est pas mes chevilles qui sont enflées en ce moment.

Ses doigts étaient croisés sur son torse et il me regardait en silence. Puis on partit dans un grand fou rire. Il me tendit la main, fit bouger ses doigts de bas en haut pour que je reprenne ma place dans ses bras, ce que je fis sans hésiter. Je me blottis contre son torse, chaud et accueillant. Il déposa une bise sur mes cheveux. Je levai la tête et croisai son regard ; il attendait mon autorisation. Mon pouls s'accéléra. Je fixai ses lèvres et, sans aucune hésitation, j'avançai mon visage vers lui et nos lèvres se rencontrèrent.

Elles n'avaient pas besoin de faire connaissance. Taylor voulait garder le contrôle, ça se voyait dans ses gestes, dans son attitude. C'est ma langue la première qui partit explorer le terrain. D'abord le bout de nos langues se touchèrent, s'apprivoisèrent, firent connaissance, puis le slow devint une valse : un coup à droite, un coup à gauche. Mes mains se levèrent et agrippèrent ses cheveux. Je le désirais sur moi, en moi, tout mon corps le réclamait. Il se recula juste un peu.

- Doucement chaton, savoure ce moment. Tout est pour toi, prends ce que tu veux.

Il leva son bras et ses doigts replacèrent une petite mèche rebelle qui tombait sur mon front. Je sentais la chaleur de sa main descendre sur mon visage et lorsque nos regards se croisèrent, je vis que le noir profond de ses prunelles était rempli de désir. Il m'attira contre lui et une multitude de sensations explosa en moi et elles retentirent dans diverses parties de mon corps. Les muscles de mon ventre se contractèrent, les pointes de ma poitrine se durcirent, mes cuisses se mirent à picoter. Mes mains atterrirent sur son torse sans que je sache comment elles étaient arrivées là. Son coeur battait sous ma paume, un martèlement aussi irrégulier que le mien. J'haletai quand ses doigts caressèrent ma joue, puis une réflexion surgit dans mes pensées et me frappa, tordant violemment mon estomac. Je ne voulais pas perdre Taylor. Depuis le début de la semaine, il faisait partie de mon existence. Sa présence à mes côtés était devenue une habitude. Je frissonnai.

- Tu trembles, chaton, déclara-t-il d'une voix grave.

Je ne dis rien. J'avais mes paupières qui tombaient à chaque fois que je clignais des yeux. La fatigue me gagnait petit à petit et j'avais de plus en plus de mal à garder mes yeux ouverts. Taylor me serra plus près de lui. Il me tenait chaud et j'étais bien. Je dus m'assoupir à un moment donné, car quand j'ouvris les yeux, j'avais l'impression que la télé avait changé de position. Je mis un certain temps à réaliser que.....

"Comment j'avais atterri comme ça ? " Roulée en boule sur le côte, j'étais sous le plaid du canapé, ma tête posée sur sa cuisse. Je sentis une légère pression sur ma hanche : ses doigts sur ma peau effectuaient des petits cercles lents et réguliers. Je soupirai.

- Je suis désolée de m'être endormie.

- Tu étais fatiguée, chaton.

Je me redressai et le plaid posé sur moi glissa au sol. Maintenant en position assise, je tournai la tète vers lui et nos regards s'accrochèrent.

- Je ne voulais pas dormir.

Ma voix s'éleva de deux octaves.

- Tu voulais quoi ?

Je pris mon courage à deux mains.

- Je voulais...

- Oui... ?

- Faire...

- Faire quoi, mon ange ?

- Faire l'amour avec toi.

Voilà, je l'avais dit. Je ne pouvais plus faire marche arrière. Il se leva et me tendit la main.

- Viens alors !

Et main dans la main, nous avançions vers ma chambre.

A suivre

Je rappelle que certe histoire était ma toute première fiction. Donc n'est peut-être pas parfaite..

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