One More Day (8)


Chapitre vérifié par ma bêta lectrice MegWild et corrigé parloulllloute  . Encore merci les filles...

Sous le regard de Taylor

France allait partir faire quelques courses.

Mais avant qu’elle franchisse la porte, je l'appelais :

 - France ?

Elle me regarda, attendant que je continue. J’avais laissé quelques instants mon regard parcourir son corps.

- Tu es magnifique comme ça !

Ses joues s'étaient colorées d'une jolie teinte rougeâtre, signe que mon commentaire lui avait plus. Je m’avançais alors vers elle dans le but de lui caresser le visage. Mais elle partit rapidement sans un mot. Elle m'envoya un message quelques minutes plus tard.

"Taylor, si tu pars, mets la clef sous le paillasson."

Je ne tardais pas à lui répondre :

"D’accord petit bouchon, à toute à l'heure."

Mon regard parcourut le petit appartement qui était à l'image de sa propriétaire : simple et sans chichis tout en étant chaleureux. Néanmoins, il fallait que je mette ma petite touche personnelle pour cette semaine ensemble, au risque de tourner chochotte à force de voir des affaires et des couleurs de fille. Je me rappelais soudain qu'avant toute chose, il fallait que j'appelle la maison de disque pour les prévenir que je n'occuperais plus la chambre d'hôtel.

- Allô ? C'est Taylor à l'appareil.

- Hey, salut mec ! Comment tu vas ?

- Très bien merci, je voulais te dire que je quitte l'hôtel pour dormir chez une amie.

- Ah merde... Ils ne vont pas être content.

- Je sais, mais....

- Ok, mec ! C'est toi qui vois.

- Bon je te laisse régler tout ça. A plus mec !

Je raccrochais puis appelais Dave qui répondit après deux sonneries.

- Salut mec ! Quoi de neuf ?

- J'ai tout dit à France, lui annonçais-je sans le saluer.

- Et alors ?

- Je suis chez elle et j'y reste pour la semaine. Préviens les autres. Je te donne son adresse.

 Et je raccrochais. Voilà ça c'est fait ! Puis je fis le tour de son petit intérieur : une cuisine enfin plutôt une kitchenette, une salle de bain minuscule mais mignonne. Je refermais la porte pour retourner au salon.

En passant devant sa chambre, mon regard fut attiré par un tas d'affaires renversé sur le lit. J'entrais sans me demander si j'en avais l'autorisation ou non. Je m'avançais dans la pièce jusqu'à atteindre ce qui avait attiré mon attention. Je soulevais le petit carton et me figea. Tout ce qui concerne le groupe et moi-même était étalé sur le lit : des posters, des mugs, des stylos, des tee-shirts. Un sourire se dessina sur mes lèvres en voyant nos têtes sur certains posters qui dataient de nos débuts. Incroyable de tomber sur tout ça. Mais putain, où était mes dix-neuf ans ? Sur la table de nuit à côté d'un verre, il y avait mes baguettes, celles de mon dernier concert, il y a cinq ans. Bon sang ! Elles étaient même sous verre. Comme si on exposait quelque chose de rare et de précieux ! Moi-même je n'en prenais pas autant soin.

Maintenant je comprends la réaction de France. Devant moi, j'avais une vrai fan qui nous suivait depuis nos débuts !

Soudain caché sous un poster, un objet attira particulièrement mon attention. Je le pris en main et découvrit un cadre blanc avec une photo de moi dédicacée. Ce n'était pas ma signature officielle. En général, un prototype avec nos signatures était imprimé en grosse quantité et envoyé aux fans. Sauf, bien sûr lors des séances de dédicaces où nous mettions nos vraiessignatures. Cette petite découverte avait été instructive et m'avait permis de mieux cerner France. Mais comme je ne voulais pas paraître trop intrusif, je remis tout à sa place et décidais d'aller à l'hôtel afin de récupérer mes affaires. Je fis attention de bien fermer la porte, glisser les clefs sous le paillasson et monter dans ma voiture. Quand de loin, je reconnus le 4x4 noir. C'est avec un sourire aux lèvres que je m'approchais du véhicule à une allure lente.

- Salut mec, bon tu veux un scoop ? dis-je au paparazzi qui s'empressa de prendre son dictaphone avec un grand sourire.

-Alors, voici les dernières news : Je quitte l'hôtel pour venir habiter ici quelques temps, avec ma petite amie. Maintenant je te demande deuxchoses. Premièrement, tu la laisses tranquille, elle et ses amis. Et deuxièmement, si tu veux des informations ou une photo, tu m’appelles.

Je lui donnais mon numéro de téléphone et il me donna le sien en retour.

J'ajoutais : Je ne déconne pas mec ! Si je te vois traîner sans ma permission ou que tu harcèles mon amie, je te casse la gueule ! Et je te colle un procès au cul.  A la suite de quoi , soit en sûr, tu ne t'en remettras pas. Pendant que j'y suis, tu serais gentil de faire passer le message à tes collègues.

- Ok ! M'sieur Black, j'essayerais de m'en souvenir, dit-il simplement sans se défaire de son sourire.

Sans rien ajouter de plus, je partis de mon côté en veillant à lui lancer un regard dur pour qu'il comprenneque je ne déconnais pas. Voilà, ça aussi c'était réglé !

Quand je passais la porte de l'hôtel vingt minutes plus tard, le directeur se précipita vers moi avec une mine inquiète :

- Bonjour Monsieur Black, je viens d'apprendre que vous nous quittiez ?

Je lui serrai la main en souriant. Visiblement le staff de la maison de disque avait fait ce qu'il fallait.

- Oui en effet !

- Avons-nous fait quelque chose qui ne vous convenait pas ? Je pouvais entendre dans sa voix l'angoisse de perdre un client à cause d'une faute professionnelle de son personnel ou tout simplement par manque de services.

Je lui tapotais l'épaule pour le rassurer.

- Non absolument rien. Je peux même dire que j'ai été très bien accueilli, comme d'habitude. Ne vous inquiétezpas, je n'oublierais pas de vanter les mérites de votre hôtel.

Le directeur était très heureux mais quelque peu surpris.

- Alors, pourquoi votre départ précipité ? me demanda-t-il.

- Ma petite amie m'accueille chez elle pour le reste de mon séjour. Elle estime que je ne passe pas assez de temps avec elle. Et qu'il est inutile de faire chambre à part... Ah ! les femmes.... Vous voyez ce que c'est ?!

- Oui, en effet Monsieur, me répondit-il en riant. Bon et bien je vous souhaite bonne continuation MonsieurBlack. Au plaisir de vous recevoir de nouveau. Voulez-vous que je vous envoie quelqu'un, pour vous aider avec vos affaires ?

- Oui merci, ce serait gentil.

Nous partîmes alors chacun de notre côté. Lui à son bureau et moi en direction du penthouse pour récupérerla totalité de mes affaires. En sortant de l'hôtel, je pris la direction des boutiques que j'avais repérées la veille et fis quelques achats.

De retour chez France, je décidais de m'attaquer aux quelques changements que j'avais prévu pour apporterun peu de virilité à cet espace. Tout d'abord, je retirais mon tee-shirt et mis une musique de l'un de mes groupes favoris... Et oui, moi aussi je suis un fan ! Je branchais ma clé USB sur la chaîne qui se trouvait dans le salon. La première chanson qui passa fut de Linkin Park. Plus précisément leur album de 2012 qui pour moi était l'un de leurs meilleurs. C'est alors que le bruit de la porte d'entrée se fit entendre. 

Point de vue de France

Je venais de finir les courses. Et j'avais juste hâte de rentrer à la maison pour prendre une bonne douche ! À la radio, ils avaient prévu une journée caniculaire aux températures explosives. Et je vous assure qu'ils ne s’étaient pas trompés. La température extérieure avoisinait les 40°C. Et même si le vent de la mer permettait d'avoir une légère brise, l'air était étouffant. L'avantage à Montréal était que les stations de radio parlaient français et anglais. Certaines même étaient polyglottes. C’était plutôt appréciable pour moi, cela me permettait parfois de me replonger dans mes origines et de savoir ce qui se passait en France.

J'arrivais devant la porte de mon appartement et entendis une chanson du groupe Linkin Park dont le leader, Chester Charles, chantait Roads Untraveled. Tyler avait plutôt bon goût, je dois l'avouer ! Les sacs de courses dans les bras, je posais ma main sur la poignée et l'abaissais. Mais elle resta fermée. Merde ! Je refis un essai tout en faisant attention de ne pas laissais échapper les sacs. Quant au même moment la porte s'ouvrit, me faisant perdre l'équilibre. Je tentais de me rattraper à la première chose venue sans rien lâcher ! Quand soudain mon visage se retrouva collé à un torse nu, musclé et transpirant...Taylor !

- Mon dieu... dis-je dans un souffle, sentant mon corps s'échauffer.

Il grogna, ses mains robustes m'agrippèrent à la taille pour ne pas que je tombe. Puis me relâchèrent après quelques secondes. Je levais la tête vers lui et soufflais discrètement. Qui m'aurait dit que se retrouver sur un corps transpirant à la peau douce était aussi sexy ?

- Salut petit bouchon. Pas trop chaud ? me demanda-t-il sans se douter de mon trouble.

- Euh... Si.

Ça pour avoir chaud, j'avais chaud ! Mon corps devenait un feu incandescent impossible à maîtriser et la température extérieure n'y était pour rien ! J'essayais tant bien que mal de masquer mes joues rouges et mon souffle court.

- Que fais-tu, torse nu au beau milieu de mon salon ? Demandais-je tout en posant mes sacs au sol.

- J'ai fait quelques changements chez toi. Et j'avoue avoir pris un coup de chaud. Il fit bouger son cou ainsi que ses épaules pour détendre ses muscles. Même si c'est vrai que tu n'habites qu'au deuxième étage, avec la chaleur en plus... enfin bref, j'ai préféré me mettre à l'aise.

Puis il s'arrêta, me regarda et pencha sa tête sur le côté. Je rêve petit bouchon ?

- Quoi ? Dis-je en suivant son regard sur mon corps.

- Je suis torse nu, et tu ne me dévores pas des yeux ?!

Cet imbécile souriait de toute ses dents en me lançant un regard séducteur et moqueur. J’haussais les épaules, souris à mon tour et le repoussais gentiment pour pouvoir rentrer. Je me stoppais net en découvrant le salon. Je me retournais vers lui, la bouche ouverte et sans un mot, lui désigna le salon du doigt.

- Mon dieu Taylor c'est quoi tout ça ?

- Ma touche personnelle, dit-il nonchalamment.

-Ta touche per.....

Je ne finis pas ma phrase. En effet dans mon salon était installé un immense écran plat, sa batterie (bonjour les voisins) et mon petit canapé avait était remplacé par un autre encore plus grand où six personnes pouvaient facilement s'y installer sans peur de se gêner.

- Oh là là petit bouchon ! Ne me fait pas ce regard de psychopathe, j'ai vraiment l'impression que tu vas me tuer sur place !

A suivre... 

Et bien voilà.. J'espère que vous aimez cette histoire.. J'attends vos retours.. En tout cas merci à tous ceux qui me suivent, votent , donnent leurs avis.. A bientôt Lilou



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