Bonus 3
PDV Romane
— Loïs, mais tu fais quoi encore ! m'exclamai-je, en le faisant sursauter au passage.
— Tu m'as fait peur ! Et je ne faisais rien, je regardais juste un match à la télé.
Je pris immédiatement place à côté de lui, avant de lui donner une tape sur l'épaule.
— Tu es encore triste, c'est ça ?
— Pas du tout. J'ai compris leur choix, c'est tout, dit-il, en se tournant vers moi.
— Fais pas le boudeur. Tu sais bien qu'ils t'aiment, voyons.
Il haussa les épaules, avant de se remettre à regarder le match. Je laissais échapper un soupir, puis me penchais vers lui afin de lui embrasser le coin des lèvres. Loïs grogna, avant de se retourner pour la seconde fois.
— Ils t'aiment, idiot, chuchotai-je.
— Je sais, répliqua-t-il, avant de m'attraper le menton et de déposer ses lèvres sur les miennes.
Je passai une main dans ses cheveux, tandis qu'il passait la sienne sous mon t-shirt. Hélas, nous étions directement coupés par les deux petits monstres qui venaient de se réveiller de leur sieste.
— Ma... Maman ! cria Emy, de sa petite voix aiguë.
La tête de Loïs se décomposa, avant que Lohann ne se mette lui aussi, à crier :
— Ma... Papa !
Un énorme sourire apparut sur les lèvres de Loïs, visiblement heureux d'avoir entendu ce qu'il voulait. Il m'embrassa une nouvelle fois, rapidement, puis se leva aussitôt afin de rejoindre nos petits monstres. Hier soir, vers vingt-deux heures, Emy et Lohann s'étaient réveillés à cause d'un cauchemar. À partir de là, tout allait bien, jusqu'à qu'ils ne se mettent à crier en même temps « maman ». Loïs l'avait donc mal pris et depuis ce matin, il boudait dans son coin. Un grand gamin, je vous le dis...
Mais heureusement, je crois qu'après avoir entendu Lohann prononcer le mot papa, Loïs était reboosté. Je me levai donc afin d'aller rejoindre les deux hommes de ma vie, ainsi que ma petite princesse. Arrivée dans la chambre, mon cœur se réchauffa aussitôt à cette magnifique scène que j'observais. Loïs avait nos deux petits dans les bras, pour un grand câlin, comme nous aimons les faire. Je m'approchai deux et dès que mes bébés monstres m'aperçurent, ils tendirent les bras vers moi. Je m'installai sur le canapé, et Emy se faufila immédiatement dans mes bras.
— Je crois qu'ils ont faut un cauchemar. Mais ils recommencent déjà à s'endormir, regarde, chuchota Loïs, en me montrant Lohann.
Effectivement, ses petits yeux marrons presque noir, commérèrent à se fermer. Lohann avait tout obtenu de Loïs : des yeux à la limite du noir, la couleur de ses cheveux, ses fossettes et aussi, son côté protecteur. Il suivait tout le temps Emy en veillant à ce qu'elle ne se fasse pas mal. Quant à sa sœur, ma petite princesse a hérité de mes yeux bleus, ainsi que de ma couleur de cheveux légèrement plus claire que celle de Loïs. Elle est aussi très têtue et crie tout le temps. Elle adore mettre des coups de pieds, à tout : ses jouets, le mur, même son père... Mais je me demande encore de qui elle a pu hériter cela.
— Emy commence à fermer ses yeux, murmura Loïs, en me montrant notre fille de la tête.
En effet, ses petits doigts s'étaient emmêlés à mes cheveux et ses yeux s'étaient fermés entre-temps.
— Ils sont tellement mignons, soufflai-je.
– Avec un mari aussi beau que moi, c'était sûr que je rattrapais la chose. Ils sont magnifiques, tu veux dire.
Je laissai le dos de mon bébé, afin de tirer la joue de Loïs, celui qui me sert de mari, vous savez.
— Ils tiennent leur beauté de leur mère, idiot.
Loïs haussa les épaules, en me gratifiant également de l'un de ses sourires narquois. Il se pencha vers moi, afin que ses lèvres viennent toucher les miennes.
— Même le mot magnifique ne suffirait pas à définir ta beauté, tellement qu'elle est grande, me murmura-t-il, en fondant de nouveau sur mes lèvres.
— Arrête d'apprendre les compliments sur internet.
— Merde. Je n'avais pas fermé la page ?
— « Cherche beaux compliments à dire pour que ma femme me pardonne ». Non, pas du tout, Loïs Wilson.
— J'étais à cours de ressources, désolé...
— Je te pardonne, c'est bon.
– Tu es la plus belle des footballeuses, qui vient toujours marquer des buts dans mon petit cœur, dit-il, ce qui me fit aussitôt rigoler.
Il plaqua directement ses mains sur ma bouche, afin que je ne réveille pas les jumeaux. Après m'être calmée, Loïs retira enfin ses mains.
— Retourne sur internet, Don Juan, dis-je, en manquant de repartir dans un fou rire.
Il leva les yeux au ciel et reposa soudainement ses lèvres sur les miennes, afin que j'arrête de me moquer de lui.
— Arrête de te foutre de moi, Romy.
— Je n'oserais pas, chuchotai-je, en l'embrassant dans le cou.
Loïs rigola légèrement, avant de se lever, toujours Lohann dans les bras. Il me fit signe de les remettre dans leur lit, ce que je fis directement. Je posai ma petite footballeuse, en remettant correctement sa couverture sur son petit corps. Loïs fit de même, puis quelques minutes plus tard, nous les laissions dormir. À peine avais-je mis un pied en dehors de la chambre, que ses bras m'attrapèrent pour me coller contre le mur. Loïs commença à m'embrasser le cou. Il m'embrassa ensuite le front, les joues, puis les lèvres, avant de commencer à me mordiller doucement la joue. Mais malheureusement, nous fûmes encore coupés dans notre élan par trois coup de sonnerie répétitifs. Même pas besoin d'aller ouvrir la porte, que les pères les plus excentriques du monde, venaient de débarquer.
— Où sont les petits ! s'exclama mon père, complètement excité.
— Mes bébés ! renchérit le paternel de Loïs, en commençant à chercher dans le salon.
Derrière eux, se tenait Brice, la main sur le front. Je me détachai immédiatement de mon homme afin d'aller le serrer dans mes bras.
— Comment va mon petit Brice !
— Arrête Romane, je ne suis plus un gamin, râla-t-il, en me poussant légèrement.
C'est pas parce que monsieur va avoir dix-huit ans, qu'il n'est plus mon petit Brice d'avant ! D'ailleurs, Brice a bien grandi ; dépassant désormais le un mètre quatre-vingt, je dirais, il a aussi réellement grandi au niveau de sa technique au foot. Il est très populaire dans son lycée, à ce qu'on m'a dit.
Et aussi, une certaine Roxanne et lui entretiendraient une relation... J'avais hâte de la rencontrer.
— Salut gamin, dit Loïs, en tapant la main de son frère.
— Salut. Je te conseillerais d'aller calmer ces deux bêtes ; ils risqueraient de réveiller les montres.
Loïs nous laissa pour revenir quelques secondes plus tard avec nos pères Enfin, il les tenait plutôt par les oreilles. Et soudainement, nos deux petits monstres se réveillèrent. Mais pas à cause de leurs cauchemars, non...
À cause de deux bêtes : nos pères.
D'ailleurs, dès qu'ils entendirent le son mélodieux de leurs petits cris, nos paternels se jetèrent immédiatement vers leur chambre.
— Bordel mais vous n'êtes pas possibles ! s'exclama Loïs, en les suivant directement.
Brice posa sa main sur mon épaule, avant de me faire un regard compatissant.
— On ne choisit pas sa famille, n'est-ce pas.
Un sourire vint immédiatement étirer mes lèvres à l'entente de ces paroles. C'est sûr qu'on ne choisit pas sa famille. Et même s'ils étaient fous, j'étais très heureuse d'être rentrée dans le cercle des Wilson...
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( Merci infiniment, pour tous ces énormes chiffres, sur ce livre ! Merci pour tous les vus, commentaires et votes ❤️. Bonne lecture ! ) 😘
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