Chapitre 59
Mardi après-midi.
Je suis à la bibliothèque de la fac, je travaille pour mes examens. Je suis seule, mes amis profitent du beau temps. Charlotte est en cours, elle aussi prépare ses examens. On est pas stressés, au contraire, on a hâte !
Quelqu'un s'installe à côté de moi en me bousculant, je soupire et regarde qui vient d'arriver. Je suis surprise de voir Hugo, il est de retour parmi les vivants ce connard ?
-Qu'est-ce que tu fiches ici ?
-Je voulais te voir. Comment tu vas beauté ?
-Mal.
Je range mes affaires, j'ai plus envie de réviser. Du moins, ici, j'ai plus envie. Je glisse mon sac sur mon épaule et je sors de la bibliothèque. Je sens très bien Hugo me suivre, il me soûle.
Une fois dehors, je regarde s'il y a personne autour de nous et je lui en colle une. Ça fait du bien de le gifler, il ne mérite que ça. Il pose sa main sur sa joue et me regarde, choqué.
-Tu te rends pas compte de ce que tu viens de faire chérie.
-Je viens de te gifler, et tu mérites bien plus que ça ! Tu me menaces, menaces ma copine, mon meilleur ami et tu vas jusqu'à osé parler à sa petite sœur ! Ce que tu fais mérite bien plus qu'une claque gros con ! Et arrête de me donner des surnoms débile !
Je cri, mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Ce chien mérite tellement plus. Je me retiens de le claquer plus que ça, je n'oublie pas le fait qu'on est à la fac et j'ai pas envie d'une convocation chez le doyen pour me faire virer.
-Hugo, j'en ai marre que tu sois là, à m'espionner, à me menacer.
-Je fais ce que je veux ma grande.
-Tu sais quoi ? Si tu continus, j'irais déposer plainte.
-Fais-y, et je me vengerais. Et pas que sur toi et Charlotte. Je me vengerais sur tes amis et ta famille.
Je m'approche de lui, je me retiens tellement de le claquer.
-Tu touches un cheveu des gens que j'aime, tu ne pourras plus jamais avoir d'enfant et t'auras une voix de chanteuse d'opéra.
Je pars, j'ai pas envie de le voir plus que ça. Si je reste, je risque vraiment une plainte pour coups et blessures et j'ai pas envie d'aller en prison pour un tel enculé. Je me dirige vers la cafétéria, prends un café et je rejoins mes amis, qui sont dans un square par loin de la fac. Ils sont tous content de me voir, je m'installe avec eux et profite d'un bon moment ensembles.
Charlotte ne tarde pas à nous rejoindre, on reste quelques minutes puis nous partons, nous avons envie de shopping entre filles. Je nous emmène jusqu'au centre ville et nous commençons notre tour des magasins. Il commence à faire vraiment bon, normal en Avril, donc on va s'acheter des tenues pour cet été et aussi pour notre voyage.
Tout est bon on sais exactement ce qu'on va faire et on a hâte ! On va traverser les États-Unis en voiture, on en aura pour cinq jours, puis on va profiter de notre été à Los Angeles. Quelques amis nous rejoindront pour deux semaines de vacances. Je sais déjà qu'on va se faire des soirée plages et barbecue de folies avec eux, j'ai déjà hâte.
Enfin, nous continuons notre shopping avec Charlotte, nous entrons dans une nouvelle boutique de vêtements. Nous faisons un grand tour du magasin, je craque sur quelques habits. On file vers les cabines d'essayages, je rentre dans celle qui est au fond et je commence mes essayages. Je fais un vrai défilé à Charlotte, comme elle m'a fait tout à l'heure dans d'autre magasins.
Quand j'enfile une robe, j'ai une petite idée. J'ouvre la porte de la cabine et sors juste la tête.
-Charlotte, j'ai un petit soucis, tu peux m'aider ?
-Bien sûr.
Je la laisse entrer et je ferme la porte comme il faut. Je me tourne vers Charlotte en souriant, elle se demande ce qu'il se passe, ça ce voit dans ses yeux.
-Qu'est-ce qu'il y a chérie ?
-J'ai juste envie de toi.
-Pas ici Isa. Quand on sera chez toi.
-C'est bien la première fois que tu dis non, dis-je en posant mes mains sur mes joues.
-En même temps, nous sommes dans une boutique, ça ne m'excite pas plus que ça.
-Moi j'aime bien. C'est excitant de faire des choses ici, avec le risque de se faire prendre par le gérant de la boutique.
-T'es folle.
Elle souris puis elle m'embrasse. Je souris aussi et je me laisse aller dans ce baiser. Mes mains passent des joues de ma copine à sa taille alors que ses bras s'enroulent autour de mon cou. Je pousse Charlotte contre le mur de la cabine et je glisse doucement une main sur sa cuisse, puis sous sa robe. Je la sens sourire quand je pose ma main sur une de ses fesses nue. Je lâche ses lèvres et je la regarde.
-T'es vraiment folle si tu oses glisser ta main un peu plus loin.
-Je pensais que tu me connaissais mon cœur. Tu sais très bien que je vais oser.
Je joins l'acte à la parole, je remonte un peu plus sa robe et je passe sous son tanga. Elle pousse un petit soupir quand je commence à la taquiner. Elle ferme les yeux, je glisse doucement un doigt en elle tout en titillant son point sensible. Je plaque mon autre main sur sa bouche, je la connais et je sais qu'elle va faire trop de bruit.
Je l'emmène doucement vers un petit orgasme, Charlotte me mordille la main pour éviter de faire trop de bruit. Je retire ma main de son tanga, l'essuie et regarde ma petite-amie.
-T'es complètement folle. Dans un magasin, tu te surpasses.
-Je suis inspirée avec une aussi jolie femme.
On s'embrasse rapidement, Charlotte donne son avis sur la robe et sort de la cabine. Je me regarde une dernière fois dans le miroir, j'aime beaucoup cette robe. Je décide de la prendre. J'essaie d'autres habits, mon compte va clairement souffrir. Entre la lingerie, les maillots de bains, le maquillage et d'autres habits, mon compte va beaucoup diminuer.
* * *
Nous rentrons à la maison avec Charlotte, nous avons bien vidés nos comptes et tués nos mains en portant les sacs. Heureusement qu'on avait la voiture, on aurait jamais pu rentrer à pieds avec les nombreux sacs que nous avons.
On pose tout les sacs sur mon canapé, je file dans la cuisine pour chercher deux bouteilles d'eau, ça nous a épuisés cette journée. J'apporte une bouteille à Charlotte, qui est sur la petite place qui reste sur le canapé, elle la prends avec plaisir et boit quasi le demi-litre d'eau en entier.
-Hé beh, t'avais super soif, dis-je après avoir bue.
-J'étais en train de me dessécher. Et merci.
-De rien.
Je regarde les sacs, je me dis qu'on va mettre du temps à tout ranger. Entre vider les sacs, couper les étiquettes, retirer certains produits de leurs emballages et tout ranger, on va bien mettre une bonne heure à y faire.
-J'ai la flemme de ranger pour le moment. Ça te dit qu'on aille prendre un bon bain avant d'y faire ?
-Je veux bien.
-Super. Je vais prépare le bain.
Je l'embrasse rapidement puis je vais dans ma salle de bains. Je lance l'eau, attends qu'elle soit chaude puis je ferme la baignoire. Je regarde ce que que je peux mettre dans l'eau, je trouve une bombe de bain que je mets directement dans le bain, m'accroupis et je regarde la boule se dissoudre. C'est très relaxant de regarder les bulles se former et éclater, j'aime beaucoup.
Le bain finit de se remplir, je coupe l'eau, me redresse et je vais chercher Charlotte. Elle est en train de dessiner, je pose mes mains sur ses épaules, ce qui la fait sursauter. Elle se tourne vers moi, la main sur la poitrine.
-Putain, tu m'as fait flipper.
-C'était pas mon but. Je voulais juste te dire que le bain était prêt.
-J'arrive.
Elle ferme son carnet, j'ai pas eu le temps de voir son dessin, mais c'est pas grave. Nous allons dans la salle de bains, elle est la première à se déshabiller et à être dans la baignoire. Je ne tarde pas à la rejoindre, elle me prends dans ses bras et nous profitons d'un bon moment dans l'eau chaude, qui sens bon en plus.
Charlotte passe doucement ses doigts dans mes cheveux et sur mon ventre, je ferme les yeux. J'adore quand elle me fait des papouilles, elles sont toujours très agréable. Et c'est dans ce genre de moment où j'adore la poitrine de ma rouquine préférée, ce sont de vrais coussins.
Nous restons dans l'eau jusqu'à ce que l'eau soit froide, on se savonne rapidement et nous mettons nos peignoirs. Je me dirige dans la chambre, Charlotte va récupérer son carnet. Elle ne tarde pas à me rejoindre, elle s'assoit, calée contre la tête de lit et elle dessine de nouveau. Je la regarde quelques minutes, puis je me lève pour m'habiller. Je retourne m'allonger à côté d'elle, mon mauvais pressentiment reviens et me prends le ventre.
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