Chapitre 47

Nous sommes au lit avec Charlotte, sous la couverture, nous avons passés un bon moment ensembles. Je passe mes doigts sur son ventre nu, il est très doux, comme toujours et elle passe ses doigts dans mes cheveux. Elle n'est plus en colère contre moi visiblement, ce qui fait beaucoup de bien. Je n'aurais franchement pas supporté qu'on se fasse la tête. On se détends donc, malgré la faim qui arrive.

-Pourquoi ça tombe sur nous ce genre de merde ? Demande Charlotte. Sérieux, on est juste amoureuses, comment quelqu'un peut nous reprocher ça ?

-Quelqu'un de jaloux ou qui manque d'intelligence.

J'entends Charlotte pouffer, ce qui me fais sourire.

-T'as le don de dédramatiser une situation compliqué toi.

-C'est juste que je suis avec toi, et quand je suis avec toi, j'essaie de voir la vie d'un meilleur angle.

Je me redresse et me tourne pour la regarder, elle sourit.

-Tu me caches quelque chose d'autre pour être aussi gentille ?

-Non, je suis juste amoureuse.

Charlotte passe ses bras autour de moi et m'embrasse. Mon ventre finis par gargouiller, ce qui nous fait toutes les deux rires. Notre baiser devenait chaud, mais je ne suis pas dégoûtée. On recommencera plus tard. Je me lève, récupère sous-vêtements et tee-shirt, m'habille et je file dans la cuisine. Charlotte ne tarde pas à me rejoindre, on prépare tranquillement à manger. On s'installe ensuite dans le salon, on mange en regardant la télévision.

Quelques jours plus tard.

J'arrive chez mes parents, seule. Nous sommes samedi après-midi et la mère de Charlotte est en congé, donc elles passent du temps ensembles. Et moi je voulais voir mes parents, donc j'en ai profité pour aller les voir.

Je me gare rapidement, je remarque une voiture que je ne connais pas garer dans l'allée. Je récupère mon sac et je vais directement dans la maison, il fait beaucoup trop froid. Je tombe sur maman en entrant, elle est surprise de me voir ici.

-Luisa, chérie ! Qu'est-ce que tu fais là ?

-Charlotte passe son week-end avec sa mère, alors je fais la même chose avec mes parents.

-Oh, c'est super ! Je suis contente que tu sois venue à la maison. Ton père sera content de te voir ici, tu lui manques étonnement.

-Étonnant comme tu dis. Et dis-moi, vous vous êtes achetés une voiture ?

-Non, pas du tout. Il y a juste un jeune entrepreneur à la maison, qui est en rendez-vous avec ton père.

-Un samedi ? Papa évite toujours les rendez-vous professionnels le week-end.

-C'est exceptionnel, le jeune homme est arrivé hier.

-D'accord. Bon, je vais poser mes affaires dans ma chambre, ensuite on boit un verre ?

-Pas de souci. Et sache que je suis très heureuse que tu sois là. Ça fait plaisir.

Je souris puis fais un gros câlin à ma mère. Je monte ensuite à ma chambre, je pose rapidement mes affaires et je redescends à la cuisine. Maman y est, je m'installe à côté d'elle et je me serre un verre de vin. Nous nous mettons à discuter, on parle de Charlotte, de papa, des cours. J'adore ce genre de discussion, on se mets à jour des dernières nouvelles.

Notre discussion dure jusqu'à ce papa arrive avec son invité arrivent dans la cuisine. Mon père est surpris de me voir, mais il me salut quand même rapidement. Je regarde son invité, je suis surprise par jeunesse. Il doit être à peine plus vieux que moi, et il est déjà homme d'affaire.

-Luisa, je te présente Hugo Mancini, un architecte italien. Hugo, je te présente Luisa, ma fille.

Je tique à son nom de famille, je sais que c'est le Hugo que je cherche. Celui qui me harcèle depuis des semaines et cet enculé est chez moi.

-Bonjour Luisa. Ravi de te rencontrer.

-De même.

Il me tends sa main, je lui serre, histoire que mes parents ne tiquent pas.

-Bon, je te ramène à ta voiture. On se revoit lundi.

-Je peux le raccompagner papa. Ça ne me dérange pas.

-Si tu veux. À lundi Hugo.

-A lundi monsieur. Merci de m'avoir accueillis un samedi.

-C'est normal.

Les deux hommes se serrent la main et j'emmène Hugo dehors. Je dois dire que je suis assez énervée de le voir chez moi.

-Luisa, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus. T'as vue comment j'ai changé ?

-On parlera dehors.

Il m'écoute et se tait, nous sortons de la maison et nous allons jusqu'à sa voiture. Quand il va pour ouvrir sa portière, je le retiens et le plaque contre sa voiture.

-Pourquoi t'es ici ?!

-J'avais un rendez-vous avec ton très cher papa.

-C'est pas ça que je te demande ! Pourquoi t'es revenu dans ma vie, pourquoi chez moi ?

Il soupire puis réussis à se libérer.

-Je te l'ai dit, j'ai envie de te faire payer le mal que tu m'as fait. Et au passage choper un peu d'argent.

-Sors immédiatement de ma vie Hugo, arrête de m'emmerder ! Et ne mêle pas ma famille à nos histoires !

-Je mêle qui je souhaite. Je t'ai dit que j'allais te faire payer l'irrespect dont tu as fait preuve.

-Putain, c'était il y a 6 ans et je vois que tu n'es pas mort, bien au contraire !

Je le regarde de haut en bas, il a beaucoup changé physiquement parlant. En toute sincérité, il est devenu beau, mais dieu qu'il est con !

-Écoute Hugo, ce que j'ai pu te dire à une soirée il y a des années de ça t'as permis de changer. Tu as beaucoup changé, alors laisse-moi tranquille. Et laisse Charlotte tranquille. Elle ne t'a rien fait.

-Justement. C'est parce qu'elle n'a rien fait qu'elle va payer le prix cher. En plus, tu m'as encore insulté au téléphone, donc, j'ai encore des raisons de me venger.

-Et tu oses te dire ''homme d'affaire'' ? Putain, mais t'es encore qu'un gamin dans ta tête. Dégage de ma vie, de celle de mes parents et de celle de Charlotte.

-Luisa chérie, je ne vais pas partir de ta vie, bien au contraire, je vais te la pourrir. Je ne vais rien faire à tes parents, je ne suis pas con à ce point et je tiens à mes affaires. Mais avec toi, je vais me faire plaisir.

Hugo monte dans sa voiture sans que je puisse répondre, je serre mes poings et je me retiens d'en mettre un dans la vitre de sa portière. Je le regarde donc partir, je respire profondément et je retourne au chaud. Je décide d'oublier un peu Hugo, il ne semble pas vouloir m'attaquer maintenant. Tant mieux, au moins je peux profiter encore de ma vie.

Mon père, maintenant tranquille, me fais un câlin en me voyant revenir dans la cuisine. Je souris contre lui, je suis contente qu'il ne m'en veuille pas de sortir avec une femme.

-Luisa, je suis content de te voir ici. Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes ce week-end, et seule en plus.

-J'avais envie de voir mes parents et Charlotte passe un week-end tranquille avec sa mère.

-D'accord.

Il me fait un bisou puis nous nous installons à table. Nous reprenons nos discussions, ça fait du bien de ne plus penser à Hugo le temps de ce week-end avec mes parents.

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