Épilogue.
Luke était longtemps resté avec Courtney, la serrant contre lui, à lui en briser les os, il l'avait serré contre lui espérant que ce n'était qu'un cauchemar, il ne voulait pas la perdre, pas elle. Puis les médecins l'on séparait, et il a hurlé, il a hurlé son manque, le manque de son amour, de celle à qui il était voué. Il l'avait compris sur cette plage, sur le sable fin il avait comprit qu'il l'aimait, comme il n'avait jamais aimé quelqu'un. Ce ne sont peut-être que des mots couchés sur du papier, mais des mots dévastateurs comme les redoutaient Courtney.
Quelques heures plus tard, il était descendu à la cave, comme il l'aurait fait si Courtney n'était pas là, ou il serait monté sur le toit, mais il n'avait pas envie, il voulait juste s'allonger et ne rien faire. Et c'est ce qu'il a fait, il s'est allongé et a regardé le plafond, comme il le faisait si bien les autres jours. Il l'a regardé et a pensé à Courtney. Il a pensé à son sourire, ses petites manières, son caractère, son corps, tout d'elle était la perfection à ses yeux. Il l'aimait, il le savait, et ne pouvait plus imaginer une minute sans elle.
Il a regardé le plafond, c'était un plafond banale, mais il dégagé quelque chose qui l'absorbé mais qui l'angoissait, peut-être représentait-il le dehors, fascinant mais il n'aurait nulle part où aller. Il a pensé à toutes les petites choses qui faisaient que la vie était belle, et puis il les a comparés à toutes celles qui la rendaient mauvaise et malsaine. Et les mauvaises ont gagné, il y en avait trop pour lui. Il venait de tout perdre à nouveau. Son monde était dévasté, bouleversé. Il ne voulait plus vivre ici, trop de mauvais souvenir pour lui.
Il a tourné la tête et le matelas sentait la douce odeur de Courtney. Cette pensée le fit verser une petite larme du coin de l'œil. Il tourna la tête et vit son cracha, de hier soir. Il sourit doucement, et pensa à la promesse qu'il lui avait faite. Il sortit un pistolet de sa poche et se le posa sur la tempe dans un geste plus qu'hésitant, tremblant.
« Je te l'avais promit Courtney, et jamais je ne trahis une promesse. »
Il ferma fort les yeux et appuya sur la détente. Le pistolet avait fait un énorme bruit, et au dehors les corbeaux s'étaient envolés de leurs branches. Les patients s'étaient tous tus, et les infirmiers s'étaient précipités en bas. Ils venaient de trouver Luke, allongé sur ce matelas, la tête gisant dans son propre sang. Il avait laissé un mot, plein de larme.
Nous sommes un peu comme Roméo et Juliette, je suis mort pour un amour brisé par le voyage finale mais je n'ai pas mal, je vais bien.
Il est mort parce que la douleur était trop forte au fond de son âme qui laissait des tas d'appels au secours que personnes ne voyaient.
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