Chapitre un: un regard plein de reproche.
Je me trouvais actuellement dans un sommeil, un sommeil quelques peu agité, par la peur. Celle, qui vous donne des papillons et qui vous chatouille l'estomac. Je me demandais pourquoi je devais y aller, après tout, je ne suis pas folle et j'en suis sûre. Ashton, ne me le dit pas pourtant, il me dit que je vais bien. Mais, ma mère ne m'a jamais dit ça. Ma mère est une mauvaise personne que je n'ai jamais vraiment porté dans mon cœur, et vis-versa. Je suis « une erreur » comme elle dit.
Je dormais, bougeant de temps en temps. Un moment la voiture de police, haute sécurité c'est arrêtée, et le chauffeur à coupée le contact. J'ouvris doucement les yeux. A cause de ma maladie je dormais souvent, ça, je pouvais en être sur. Enfin, c'était surtout mes médicaments qui m'endormaient et rendaient mon sommeil lourd. Je me frottai les yeux, à cause de la lumière qui venait les chatouiller.
Je cherchai un signe d'Ashton, mais rien, il n'était pas là, il n'avait apparemment pas fait le trajet avec nous. Peut-être avait-il mal prit le fait, que je ne veuille plus de lui ? Mais, ce n'est pas moi qui ne veux plus de lui, c'est ces gens que je ne connais même pas qui veulent m'en débarrasser, sans même me demander mon accort.
Les gardes, me firent sortir de cette voiture dans laquelle je roulais depuis bien longtemps, au moins trois bonne heures. Je descendis de la voiture, sans le moindre enthousiasme, je ne voulais pas aller ici, les gens sont tous fou, mais moi je ne le suis pas. Ô que non, vous pouvez me croire à cent pour cent. Je suis seulement différente, c'est tout. Je jetai un rapide coup d'œil à cette endroit, qui sentait l'essence et la bouffe de la cantine à plein nez. Je soupirai encore une fois, ouvrant le coffre de la voiture.
De toute façon, quoi qu'il arrive ils me forceront à rentrer dans cet établissement, qui, à vu d'œil faisait froid dans le dos. Certaines fenêtres étaient brisées, d'autre avec les volets clos, où bien des lumières allumées. Mais aussi plusieurs, où des personnes avaient posées leurs regard froid, voir même glacial sur moi. Je me sentais observée et je n'aimais pas ça du tout. De nature plutôt franche je ne me retins pas une seconde de plus.
« Non mais, ça va oui ?! Je ne vous gêne pas trop là ?! » Criais-je aux deux ou trois personnes qui m'observaient.
Les gardes me poussèrent pour que j'avance, et surtout pour aller plus vite. Je suppose qu'il n'avait pas que ça à faire d'accompagner une gamine dans mon genre.
Je pris mes grosses valises, je ne me rendais pas vraiment compte que j'allais rester ici pendant trois ans. J'avais beaucoup trop de valises et ne pouvait pas tout porter tout toute seule. De plus avec mes problème de cœur je ne pouvais presque rien porter, je ne devais pas trop faire d'effort, à mon plus grand désespoir. J'adorais le sport avant, mais depuis ma maladie je ne pouvais plus le pratiquer, où du moins, pas plus de vingt minutes par jour.
Alors que nous portions mes valises, nous entrâmes dans l'immense bâtiment qui allait me servir de maison, et de lieux de mort par la même occasion. Je posai les petites valises que je portais et entrouvris la bouche, contemplant l'endroit. Digne de film d'horreur. Dedans, se rependait une odeur de propre. Enfin, plutôt de désinfectant. Il y avait un grand couloir blanc, juste devant moi, où se trouvait plusieurs porte, avec toute des nom que je ne comprenait pas.
« Je peux vous aidez ? » Une voix me fit sortir de mes pensées. Les gardes étaient partit, me laissant. « Oh, tu dois être Courtney ? C'est bien ça. Je suis Elisa, l'infirmière qui doit me charger de te faire visiter l'établissement. Mais d'abord vous avez des papiers à signer avec le directeur du bâtiment. Votre mère vous attend là-bas. » Elle me tendit la main et je la serra.
Elisa, était magnifique et avait un sourire radieux, je me demandais pourquoi une aussi belle fille pouvait se retrouvait dans un hôpital comme celui-là ? L'idée de retrouver ma mère me faisait froid dans le dos. Déjà qu'elle n'était pas agréable avec moi je savais qu'elle allait totalement m'ignorer.
Nous marchions dans le couloir, blanc, mais pourtant mal éclairé. Il n'y avait aucun bruit. Il y avait les salles, avec des plaques d'or, cloué dessus, je n'avais pas le temps de lire se qu'il y avait dessus, et puis de toute façon je ne voulais pas savoir tout ces mots allaient embrouiller ma tête.
Une fois arrivé au fond du couloir, Elisa toqua et une voix grave nous dit d'entré. Nous entrâmes donc dans la pièce où se trouvait un grand bureau bien rangeait et une grande chaise, où se trouvait un homme et ma mère assise sur une chaise. L'homme me fit signe de m'assoir sur les chaises qui se trouvaient en face de lui.
« Il faut, juste que vous signez un papier mademoiselle Manson. »
Il se racla doucement la gorge, prenant un papier et le posa devant moi. Il devait être plutôt du genre direct, il ne m'a même pas dit bonjour. Mais je ne suis pas le genre de fille à faire tout un drame pour ça. Je penchai la tête pour voir le papier, dessus il y avait écrit en gros : « La patiente souhaite-elle être branché afin de vivre plus longtemps où non ? » Je haussai les épaules, je ne voulais pas rester en vie, je n'avais jamais voulu naitre, jamais voulu être malade, jamais voulu être là. Je lui rendis le papier. Personne ne parlait, on aurait pu entendre une mouche voler.
« Voilà, je vous laisse sortir, et allez rejoindre votre chambre. » Il avait cette voix sèche que je détestait.
Il sourit, d'un sourire parfaitement forcé. Il me tendit les clefs de ma chambre, bien sur le personnel avait les double. Je me levai de ma chaise suivit de ma mère. Et elle partit, sans m'adresser le moindre mot, la moindre petite parole, me laissant pour la dernière fois un regard plein de reproche et de haine.
Je pris une grande inspiration et monta les étages pour rejoindre ma chambre. J'arrivai dans un grand couloir, mais cette fois il n'était pas blanc. Il était marron, un peu comme dans les hôtels, les vieux hôtel qui sentent le moisi. Je cherchai ma chambre et finit par la trouver.
« Chambre cent quatre-vingt... » Chuchotais-je à moi même.
Je soupirai et entra dedans, ne prenant même pas la peine de regarder ma chambre, je m'écroulai sur le lit, étouffant des cris dans le matelas dur et froid. J'avais besoin d'Ashton, et plus que jamais.
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