Chapitre huit: ma belle.
Je me suis réveillée, c'était étrange, je veux dire, ce rêve. C'était comme si j'étais sur le point de mourir, comme si mon cœur avait cessé de battre. Je restai là, assise dans mon lit, comme une idiote, attendant quelque chose, mais je ne savais pas quoi.
Après un long moment, je décidai finalement de me lever, faisant de mes cheveux lisse et rouge, un chignon simple et désordonné. Je pris une serviette, qui avait tellement était utilisée qu'elle en avait perdu sa blancheur, et était devenue grisâtre. Je sorti de ma chambre, et pris la plus grande précaution de fermer derrière moi, pour que personne ne s'amuse à me faire une blague, qui, ne serait surement pas drôle.
Je marchai dans le couloir vide et froid, aujourd'hui il n'y avait personne, ce qui, était plutôt étrange, mais je ne vais pas m'en plaindre pour autant, je n'aime tout simplement pas les gens. Les gens, et leurs manières m'insupporte des fois, leurs faux sourires aussi.
Le couloir était simple, rien de bien superficiel, il était tapissé de marron, comme dans les vieux hôtels pas chers. On se sentait oppressé et mal à l'aise dedans, c'était étrange, cette sensation me déplaisais, comme si... quelqu'un vous observez en continue, mais peut-être qu'après tout, il y a des caméras de surveillance, ou quelque chose du même genre.
Une fois arrivée devant les douches, je rentrai, posa mes affaires sur un des multiples lavabos, et partie prendre une douche, comme tout les matins.
Une fois sorti, j'enroulai mon corps dans ma serviette et me dirigeai vers le miroir, pour pouvoir me préparer. Bon, qu'on soit clair, rien de bien fameux, juste me mettre un peu en valeur, pour que je me sente bien. Une fois mes habits sales déposés dans la panière, je me décidai à aller prendre quelque chose pour manger : aller au réfectoire.
Je détestais plus que tout cet endroit, je mangeai tout le temps seule, à part le jour où Calum est venu, mais ça ne me dérange absolument pas de manger seule. Enfin, j'essaye de me convaincre à moi même.C'est non sûr de moi, que je me rends vers le réfectoire, une légère boule au ventre. Je pris mon plateau, et alla m'asseoir -encore une fois- à une table seule.
J'observais la salle, bizarrement, j'espérai voir Luke, j'espérai le voir lui et sa bande. Et je le vis, avec Calum, celui-ci me lançant des regards d'excuses. Je l'ignorai, simplement, comme tout le monde pourrait le faire, comme ci, hier soir il n'y avait pas eu de conversation sur le toit, comme ci, on ne s'était pas parlé.Le garçon au cheveux blanc, avec quelques touches de bleu chuchota quelque chose à son groupe, se leva et vint devant la chaise en face de moi. Je soupirai, sachant très bien qu'il voulait s'asseoir.
« Assis toi. Mais qu'est-ce que tu me veux ? » Je haussai les épaules.
Malheureusement, quelque chose allait se produire, quelque chose qui n'aurait jamais du se produire avant, quelque chose qui me mettait or de moi lorsqu'on me demandait se que c'était. J'avais oubliée de prendre mes médicament, pour ma maladie, et ceux dont je ne connaissais même pas les actions.Il regarda donc les cachets avec la plus grande attention du monde pendant quelques secondes, je sentais mon visage virer au rouge, j'espérai sincèrement qu'il ne connaisse pas les noms de toutes ces cachets qui se trouvait devant moi. Je le sorti de ses pensées en les attrapant d'un coup sec dans ma main, mes joues n'étant plus rouges.
Il leva le regard vers moi, me regarda quelques instant, et sourit en coin.
« Oh petite Courtney à des médicaments, pourquoi ? » Il prit une voix méchante et rieuse.
« Ça ne te regarde absolument pas, garçon aux cheveux bizarre. » Répondis-je du tact au tact.
« J'ai bien vu lesquels s'était, et tu as une maladie grave à ce que je vois. » Il sourit en coin.
Mon visage se décomposa littéralement. Pourquoi savait-il tout ça ? Et surtout comment ? Je le Je le regardai, malgré mes yeux noirs de colère, j'étais mal au fond, brisée en milles morceaux.
« Et alors un problème peut-être ? » On pouvait distinguer que ma voix se brisée, mais pas totalement.
« Il va falloir que tu me fasses des choses pour ne pas que le hurle sur tous les toits. » Il rit doucement.
« Tu peux toujours crever, pour que toi et moi, aillons une quiconque relation physique. » Je détournai le regard.
« Comme tu voudras. » Il haussa les épaules, se leva, un silence tomba sur la salle.J'avais bien compris son petit manège, il allait vraiment le faire, devant moi. Pourtant, je devais me protéger des autres, ne pas leurs montrer mon côté faible, personnes, ne devait savoir que j'avais une maladie. Alors, j'ai marché, comme une idiote.
« D'accord. » Soufflais-je alors que ma voix se brisa complètement
.« Bien alors on se retrouve ce soir ma belle. » Il m'adressa un clin d'œil.
Comment pouvais-je être aussi conne ? Je me levai, totalement coupée d'appétit, et retourna dans ma chambre, pour m'allonger sur mon lit, fermer les yeux, et m'imaginer encore chez moi, laissant couler une petite perle salé le long de ma joue.
Désolé du retard. :cc
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