Princesses roses (Jin) part 2


Il se pencha vers moi et me dis.

- Tu viens, on continu notre tour.

On marcha côte à côte, ma licorne serrait contre moi. On fit un tour d'auto tamponneuses. Le soleil se couchait doucement et des nuages commençaient à arriver.

- Chloé, tu veux faire un tour de grande roue avec moi?

Son sourire était brillant mais ses joues étaient colorées de rouge.

- Oui, pourquoi pas?

J'étais aussi timide que lui. Je sentais la chaleur monter dans ma tête. On arriva devant la roue. Le gérant nous fois monter dans une nacelle bleue. On s'assit l'un face à l'autre. On osait pas se regarder. Trop timides. Mon coeur battait fort, trop fort. On regardait dehors, il n'y avait pas un moment. On entendait l'orage au loin. Je frissonnais. Le froid commençait à arriver. Jin me mit sa veste sur les épaules. Je regardais comment il était habillé pour me donner une occupation. Il avait mis une chemise blanche avec un pull marine par dessus et un pantalon de toile beige. On aurait dis qu'il avait un rendez vous galant. Ça me faisait plaisir de penser qu'il s'était habillé comma ça pour moi.

Souvent je rencontrais ses yeux. Il me regardais. Je n'arrivais plus à détacher mes yeux des siens. Puis son regard dériva vers mes lèvres. Il s'approcha de moi, tout en me fixant. J'étais figée. Je ne pouvais faire aucun mouvement. Il s'approchait toujours. Ses lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres des miennes. Je sentais son souffle contre le mien. Il me regarda pour vérifier que je n'allais pas le repousser. Étant plus sur, il s'approcha encore plus de moi. Nos lèvres allaient se toucher.....

























Mais la porte de la nacelle s'ouvrit et le gérant cria.

- Tout le monde descend!

Jin s'éloigna de moi précipitamment. On sortit de la roue. On était gêné l'un envers l'autre. On allait s'embrasser. Mon coeur ne voulait pas se calmer. La nuit venait de tomber. Le ciel était noir. Les nuages annonçait le mauvais temps qui allait arriver. On se dépêcha d'aller à l'arrêt de bus avant qu'il pleuve. Mais en arrivant on ne vit personne et quand Jin regarda les horaires, la vérité me frappa en pleine poire.

- Il n'y a plus de bus. Le prochain n'est que demain.

Jin venait d'annoncer une catastrophe humanitaire. On était à plus de deux heures de Séoul. Et dans le coin, il y avait personne. Quand on voulu chercher de l'aide au parc, il était fermé. Et le tonnerre commençait à gronder. Or l'arrêt de bus n'avait pas d'abri. Avec Jin, d'un accord commun, on décida de marcher avec l'espoir se trouver soit un abri de bus, soit une habitation. On marcha au milieu de la route. Les gouttes de pluie tombaient doucement. Soudain, la pluie se fit de plus en plus forte. Jin prit sa veste et nous couvrant tout les deux. On vit un abri bus. On commença à courir sous la veste. Arrivés sous l'abri, on était quand même trempé. On rigolait. Puis on se regarda et on cessa de rire. Le souvenir de la roue me revient encore plus présent. Sans le vouloir, mon regard descendit sur ses lèvres. Il le vit. Il s'approcha de moi, m'attrapa la nuque. Il posa doucement ses lèvres sur les miennes. Les yeux fermés, mon coeur explosa. Il s'éloigna, on avait le souffle coupé. Il me regarda dans les yeux et me dit....

Suite au prochain épisode.  Me tuait pas.

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