Chapitre 35

PDV Brice

    Après avoir couvert ma précieuse blonde d'une tonne de baisers, je m'étais tout de suite affairé à glisser une main sous son t-shirt. Il ne fallait pas perdre de temps ; on était dans le feu de l'action, là. Lentement, je glissai donc contre son ventre chaud, remontant petit à petit vers...

— Euh Brice ? Tu veux de l'aide ou ça va aller ? me coupa directement Roxanne, avec de gros yeux.

— Bah j'aurai juste besoin de ton aide pour ton soutien-gorge, mais c'est tout. Car ça m'a l'air grave dur à enlever ce truc.

— Nous sommes dans la maison familiale. Ma famille se trouve ici. Tu crois sérieusement qu'il va se passer quelque chose ?

Moi ? Sincèrement ? Bah... euh oui.
Nous sommes dans sa chambre, donc c'est bon. C'est pas comme s'ils allaient débarquer en plein milieu de nos câlins, quoi.

— Je pense que oui, ce serait grave coo...

— Les amoureux ! À table ! On va manger, s'écria soudainement une voix féminine.

   Surpris et surtout effrayé, je fis un bond hors du lit, me retrouvant en moins de deux aplati contre le tapis.

Aïe.

    Roxanne me tendit aussitôt sa main, que je pris ainsi pour me relever. Je m'étirais quelques secondes les bras, puis regardais de nouveau ma chérie.

— Tu tombes toujours de partout, toi. Un coup d'un arbre, un coup sur le sol, et maintenant sur le tapis. Ça va ?

— Gros bisou magique et Brice plus de bobo, murmura-je contre sa joue, en l'entendant échapper un rire.

— D'accord. Je vais te mettre un pansement sur ton doigt et tout ira mieux, d'accord ? dit-elle, avant de se détacher de mon étreinte.

    Roxanne se dirigea vers la porte, mais juste avant, elle se retourna pour m'offrir un sourire rempli de malice.

— Et mon bisou ? questionnai-je, avec une moue d'enfant.

— Tu as déjà eu ton quota pour aujourd'hui. Mais ne t'en fais pas, je vais demander à mon cher papa de te faire un bisou. Ça ira mieux après.

— Ah non non ! C'est bon ! Je... je vais me passer du bisou et... et aussi du pansement !
  
     Roxanne rigola, puis me fit signe de la suivre en bas.

**

   Le repas était enfin terminé et alléluia, tout s'était bien passé. Roxanne et Camille n'étaient plus en train de se chamailler, et Tristan m'avait parlé comme si de rien n'était. Enfin bon. Désormais, je me retrouvais dans la chambre de Sean. Et ma femme dormait dans sa chambre.

Vous voyez le problème, n'est-ce pas ? Le gros gros problème, j'espère ?

   Mais étant donné que je suis un Wilson pur et dur, je n'abandonne jamais quand j'ai une idée en tête. Déterminé est ce qui me colle le mieux à la peau. Et de ce fait, je me dois donc d'accomplir ma destinée et mon brillant avenir.

Celui de retrouver mon petit bébé tout choupinou et qui mérite mes jolis bisous.

   La nuit était bien tombée à présent. J'avais envoyé une tonne de textos à ma Roxanne chérie, lui informant bien que je comptais la rejoindre. Et elle m'avait répondu avec des smileys qui souriaient. Ça veut donc tout dire, n'est-ce pas ?

   En moins de deux, je retirai la couverture de mon corps, ne perdant plus de temps pour me diriger dans le couloir. Avec prudence, j'ouvris la porte. Un sourire se dessinait lentement sur mes lèvres. Tout fonctionnait à la perfection. C'était grave simple, en fait. Dans quelques petits pas, je la rejoindrai enfin dans notre li...

Et mais c'est quoi ça ?!

   En même temps qu'une douleur vive me parvînt au pied, un autre claquement se fit entendre derrière moi. Je jurai tout bas, en sentant déjà un autre truc me serrer l'autre pied.

Bordel mais c'est quoi !

   Mes pieds étants emprisonnés, je perdis l'équilibre, et tombai sur le sol. Mais malheureusement pour moi, d'autres claquements se firent entendre. Mes bras, mes mains, ma peau... tout étaient tirés et coincés !

Non mais je rêve ! Ce sont... ce sont des pièges à souris !

— Au secouuuuuurs ! Brice en détresse demande de l'aaaaaaide ! criai-je dans toute la maison, exactement comme un pauvre animal blessé.

    Mais merci mon Dieu. On devait vraiment me porter dans son cœur dans cette famille. Ils venaient tous me rejoindre, une déferlante de pas se faisant entendre dans tous les côtés. Et enfin, ma petite Roxanne chérie arriva la première dans le couloir, le regard choqué de voir ce que je faisais par terre.
La lumière allumée, elle me regardait avec de gros yeux, tandis que je n'osais plus bouger d'un pouce.

Ça fait mal ! Les petits rongeurs doivent grave souffrir quand ils se prennent là-dedans, les pauvres, oh ! Je vais interdir la vente, moi !

— Mon Dieu... Il me les aura toute faite... murmura Roxanne avec une main contre sa bouche, pendant que sa mère et son père débarquaient.

    Et aussitôt, Laylou donna une gifle à son merveilleux conjoint.

Ouais bon c'est vrai. Il l'avait bien mérité, quand même !

— Tristan Smith ! J'espère que vous rigolez, là ! s'exclama-t-elle, alors que Camille arrivait avec des yeux tout endormis.

— Oh bah dis donc... C'est qu'il y a de gros rats dans la maison... dit-t-elle en baillant.

— Mais chérie enfin ! Je voulais juste me débarrasser des souris et des rats ! se défendit aussitôt Tristan.

— J'ai maaaaal, beuglai-je encore une fois.

    Laylou et Roxanne venaient gentiment m'aider à me débarrasser de tous ces pièges. Et une fois tout débarrassé et de nouveau sur pieds, je pouvais voir Laylou attraper son mari par l'oreille.

— Toi tu me suis et immédiatement ! Tu ne vas pas t'en sortir comme ça, je te le dis ! s'exclama-t-elle de suite, en s'excusant néanmoins du regard.

— Brice, va dans la chambre de Roxanne. Tu y seras mieux. Camille va te recoucher, je m'occupe de votre cher père.

    Tout content, je pris la main de Roxanne, et tout le monde regagna donc sa chambre. Mais juste avant, Tristan se retourna pour me lancer un énième regard, que je lui rendis par un clin d'œil. Et je lui tirai aussi la langue, je l'avoue.

On est vraiment comme deux gosses, en fait. On s'apprécie vraiment, maintenant. Et grâce à lui, direction la chambre de ma femme !

    Quelques minutes plus tard, c'était donc un Brice tout content qui se jetait sur le lit de sa femme. Je respirais directement sa douce odeur, en attrapant son oreiller pour le caler contre ma tête.

— Ils sont fou dans cette famille.. l''entendis-je chuchoter, avant de revenir vers moi.

    Roxanne laissait la petite lampe de chevet allumée, puis se glissa notre lit. Elle m'observa de bas en haut.

– Il me semble que tout à l'heure tu avais bien ton short et un t-shirt, non ? Pourquoi te retrouves-tu torse nu et seulement vêtu d'un caleçon ?

— Il fait trop chaud ici. Puis au moins tu peux tâter la marchandise. C'est cool ça.

    Roxanne leva les yeux au ciel, pendant que je me pelotonnais tout contre elle. Ah bah voilà. On est quand même mieux comme ça ! Bien au chaud contre sa femme, rien de mieux, je vous l'assure !

– Alors les tapettes à souris ? Degré de douleur plutôt élevé ou pas ? me questionna-t-elle avec un petit sourire, en posant une de ses petites mains contre mon torse.

— Euh disons que ça fait quand même moins mal que de tomber d'un arbre. Mais ça pince bien la peau. Regarde, j'ai encore des petites rougeurs ici et ici.

— C'est vraiment des blessures de grands guerriers, waouh... analysa Roxanne, en posant un doigt sur mon avant-bras.

— Bisou pour mes bobos et je pense m'en remettre et revenir ici pour les vacances.

– Tu serais prêt à revenir malgré le fait que mon père t'ait fait endurer tout cela ? me demanda-t-elle.

— Évidemment que oui. Je veux être avec toi et je dois donc être le gendre idéal pour tes parents. Puis au fond, je sais qu'ils me kiffent grave. Même si ton père espérerait peut-être un peu plus...

    Ricane rigola à la suite de mes paroles. L'entendre me faisait davantage sourire, puisque mon cœur et mes oreilles adoraient ce magnifique son. Elle est trop mignonne, bon sang.

— Merci d'être resté, Brice, continua-t-elle d'une voix plus douce.

   En même temps je pense que c'est rare de trouver un mec qu'il l'aime comme moi je l'aime. Roxanne ne peut être qu'avec moi. C'est marqué dans le livre de son destin et de son avenir.

Roxanne se mariera avec Brice Wilson. Telle était la destinée.

— De rien bébé. Je fais tout cela pour toi, tu sais, conclus-je, avant qu'elle ne rapproche son visage du mien.

    Waouh. Ses lèvres prirent enfin la décision de se poser sur les miennes.

    Mon cœur sauta dans tous les sens, un sourire niais me reprenant déjà contre sa petite bouche. C'est que l'on enchaîne les baisers, dites-moi ! On continue comme ça et hop ! On se marie dans l'année et on fait nos adorables filles l'année prochaine !

     Je suis super méga trop content. Et je le suis encore plus, en sachant ce qu'il nous attendait dans les prochains jours.

Roxanne chérie, on dirait bien que ma famille a très très hâte de te rencontrer... Chacun son tour, après tout...




**

( Et après la famille de Roxanne, il faut quand même aller voir l'autre famille ! Bonne lecture à tous et encore merci de tous vos commentaires !) ☺️♥️

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