Chapitre 6 : Coup monté
(24 octobre 2011, Storybrooke)
Rose flâna dans les rues de Storybrooke, essayant ce faisant de repérer certains lieux, comme elles resteraient ici au moins une semaine. Elle savait déjà où était le Granny's (qui était visiblement le principal restaurant de la ville), connaissait à peu près le chemin vers le poste du shérif et l'école, et elle avait également trouvé la pharmacie, une épicerie et une boutique de vêtements, durant sa petite promenade.
Elle était assez déçue de ne pas avoir encore trouvé de bibliothèque, mais elle n'avait pas encore fait le tour de toute la ville. Il y en avait peut-être une dans un quartier qu'elle n'avait pas encore exploré.
Rose remarqua alors une boutique, présentant divers objets en vitrine. Elle leva la tête pour lire l'enseigne, indiquant "boutique d'antiquités".
Elle sourit. Une boutique d'antiquités ! Rose avait toujours été fascinée par les objets anciens. Mais elle n'avait pu s'en acheter quelques-uns, qu'après la publication de son deuxième roman.
Elle passa la porte d'entrée et observa autour d'elle. Il n'y avait personne au comptoir, mais la clochette à la porte avait dû annoncer son arrivée au gérant.
La boutique contenait un peu de tout. Elle repéra la maquette d'un navire sur un présentoir à droite, parmi d'autres objets sur le thème nautique, plusieurs vitrines contenaient de vieilles choppes, des services à thé élégants en porcelaine, des morceaux de bois décoratifs ressemblant à des baguettes de sorciers, et quelques bijoux argentés. Elle vit, posée sur un meuble dans un coin, deux vieilles poupées assez effrayantes, et plus loin vers la gauche, quelques épées et poignards exposés. Le comptoir se trouvait au fond de la boutique, en face d'elle.
Rose tourna lentement sur elle-même, admirant les objets et essayant d'imaginer qu'elles avaient pu être leur histoire, et comment s'étaient-ils retrouvés ici, finalement. La jeune femme observait attentivement un mobile avec de petites figurines de licornes en verre, quand quelqu'un lui parla soudainement :
« Puis-je vous aider, Mme Booker ? »
Rose tourna brusquement la tête vers la voix. Elle reconnut Mr Gold, l'homme venu brièvement à l'hôtel, hier soir. Comme la veille, il était vêtu d'un élégant costume dans les tons foncés. Il s'appuyait partiellement sur sa canne et affichait le même sourire un peu mystérieux d'hier.
« Oh, bonjour Mr Gold. Et ce n'est pas madame, je ne suis pas mariée. »
« Donc, c'est votre sœur qui l'est, je suppose ? »
Rose rit légèrement en imaginant Emma mariée.
« Emma, mariée ? Oh non, pas du tout ! »
« Eh bien, je dois avouer que vos noms de famille différents m'étonnent un peu. »
« Je comprends que ce soit déroutant. En vérité, nous ne sommes pas liés par le sang. Mais nous avons grandi à l'orphelinat ensemble toute notre vie, nous sommes comme des sœurs. » expliqua Rose, en faisant un pas vers lui. « Il faut toujours que nous précisions cela, à un moment ou à un autre. Il faut dire qu'on ne se ressemble pas vraiment...physiquement. »
Rose fit un geste vague de la main pour désigner son apparence. Gold acquiesça en compréhension.
« Bien, maintenant que j'ai rassasié un peu votre curiosité, pensez-vous que vous pourriez faire de même pour moi ? » demanda-t-elle, montrant les objets exposés dans la boutique.
« Peut-être bien. Quelque chose dans mon magasin a attisé votre intérêt ? Vous avez certainement l'œil pour les trésors cachés. » Il regarda le mobile avec les licornes. « Cherchez-vous quelque chose en particulier, Mlle Booker ? »
Rose enfonça ses mains dans les poches de son jean et jeta distraitement des coups d'œil autour d'elle.
« Pas vraiment. Je suppose que je cherche quelque chose d'un peu...disons, magique. »
« Eh bien, vous avez de la chance, car je me spécialise justement dans la...magie. » rétorqua l'antiquaire avec un léger sourire.
Rose fut troublée par son ton un peu amusé, comme si c'était une plaisanterie privée qu'elle ne pouvait pas comprendre. Elle entendit la canne de l'homme heurter le plancher alors qu'il avançait dans la boutique.
« Puis-je vous intéresser avec une lampe magique ? »
Rose se tourna vers Mr Gold, alors que celui-ci montrait une vieille lampe à huile dorée.
« Seulement si le génie est encore à l'intérieur. » plaisanta-t-elle.
« J'ai bien peur que non. » répondit Gold en souriant.
Rose retourna son attention sur les objets d'un placard qu'elle observait. Son regard fut finalement attiré par une belle montre à gousset. Le boîtier et la chaîne, faite de petits maillons, étaient dorés, les chiffres sur la montre étaient tracés à l'encre noir, en chiffre romain, le verre n'avait pas de rayure. C'était la seule montre de poche qu'elle avait pu voir, dans la boutique.
« Quelle est l'histoire de cette montre ? » demanda Rose en la désignant du doigt.
Mr Gold la rejoignit en quelques pas et prit délicatement la montre, enroulant la chaîne autour de sa main.
« Le verre est en cristal authentique, et le boîtier est en or massif 14 carats, plutôt vieux aussi. Mais c'est l'histoire derrière ce petit bijou qui le rend spéciale, très chère. L'histoire est que cette montre aurait été enchantée pour alerter son propriétaire, quand il est en retard pour quelque chose qu'il considère important. »
« Zut, et moi qui espérait qu'elle permettait de remonter le temps. » plaisanta Rose. « Mais c'est aussi intéressant. »
« Ce n'est pas si différent de pouvoir prédire l'avenir. Bien sûr, la montre ne vous dira pas quel est cet évènement important, ni où il se passe ou ce qu'il faut faire. Mais elle sait toujours le temps qu'il vous reste, ou bien si vous allez être en retard pour ce que vous devez absolument faire. »
« Et que se passe-t-il quand on est en retard ? »
« La montre brillera et chauffera de plus en plus, jusqu'à pouvoir brûler comme du feu. Et si on a le malheur de la tenir, eh bien... » Il laissa la montre se balancer doucement d'avant en arrière, alors qu'il tenait la chaîne. « Il y a de pires façons d'être prévenu, mais aussi de plus agréables. »
Rose acquiesça lentement, captivée par l'histoire.
« Et vous l'avez déjà essayé ? Pour voir s'il restait un peu de magie ? » demanda-t-elle d'un ton taquin.
Gold fronça légèrement les sourcils en regardant la montre, avant de faire un sourire aimable.
« Malheureusement, cet article est assez pointilleux sur ses propriétaires. Il ne vous appartient pas seulement parce que vous l'avez en votre possession. Il choisit son propriétaire. »
Il leva la tête pour la regarder, son expression difficile à déchiffrer.
« Peut-être qu'il vous trouvera à son goût. »
« Vous savez comment vendre quelque chose, vous. Je pense que je vais la prendre. »
« Vous ne savez même pas combien elle coûte, Mlle Booker. »
« Eh bien, je suis tout ouïe. Mais je pense pouvoir me le permettre."
« Faites attention, très chère. Il est dangereux de s'engager dans quelque chose sans en connaître tous les détails. »
Rose médita ses mots, qui étaient très vrais. Elle n'était elle-même pas du genre à foncer tête baissée dans quelque chose sans y réfléchir. Mais acheter une antiquité n'était pas comme s'engager dans un pacte avec le diable. Au pire, elle dépenserait une grosse somme avec ses économies gagnées grâce à la vente de ses livres, économies qu'elle n'utilisait pas la plupart du temps.
« De bien sages paroles. Mais j'ai envie de me faire plaisir, et j'ai pas mal d'économies. Et puis, l'histoire de cet objet a piqué ma curiosité. »
Rose lui sourit gentiment. Mais elle vit alors quelque chose dans les yeux de Gold qu'elle ne saurait décrire. Pendant un bref instant, on aurait dit qu'il était plongé dans un souvenir. Un souvenir à la fois agréable et douloureux...
*****
Rose retourna au Bed and breakfast, 300$ en moins, mais une belle montre à gousset fonctionnelle en poche. Elle avait réglé correctement l'heure et maintenant, elle pouvait se débarrasser de sa vieille montre rayé et si ordinaire. Elle l'avait payé cher, c'est vrai mais ça en valait la peine. Mise à part les livres et une antiquité de temps à autre, Rose n'était pas très dépensière, ni Emma d'ailleurs. Le boulot d'Emma et l'argent qu'avait gagné Rose avec ses romans étaient largement suffisants pour elles d'eux. Elle pouvait se permettre une petite folie comme aujourd'hui.
Elle monta les escaliers et entra dans la chambre, pour y découvrir Emma, allongée sur le lit en lisant une feuille, un tas de papiers éparpillés autour d'elle sur le matelas.
Emma se tourna vers elle en l'entendant rentrer.
« Ah, t'es rentrée. Alors, comment est la ville ? »
« Très sympa, mais je n'ai pas encore trouvé la bibliothèque. Par contre, il y a une super boutique d'antiquité ! »
« Oh non, ne me dis pas que t'as encore acheté un truc inutile qui va prendre la poussière sur une étagère. »
« Figure-toi que non, c'est une montre de poche qui fonctionne parfaitement ! Et puis, je pense que c'est mon choix si je veux me ruiner en antiquités, alors ne me juge pas. »
« Ok, ok. Fais comme tu veux. »
« Au fait, tu ne devineras jamais qui en est le gérant ! »
« Qui ? »
« Mr Gold. Tu sais, l'homme qui est le "propriétaire de la ville entière", d'après la grand-mère de Ruby. »
« Ah ouais ? Il est aussi antiquaire ? »
Rose hocha la tête et Emma revint à sa lecture. La jeune femme brune s'approcha, curieuse.
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Les notes du psy d'Henry qu'il a pris lors de ses séances avec lui. »
« Comment tu les as eus ? »
« Il me les a donnés pour que je puisse les lire. »
Rose fronça des sourcils à cette mention.
« Mais...il me semblait que les psy n'avaient pas le droit de faire ça. »
« Je veux juste mieux comprendre cette histoire de contes de fées. »
Soudain, on toqua à la porte des filles. Etant la plus près, Rose se rendit à la porte et l'ouvrit. Elle sourit en reconnaissant le shérif Graham.
« Bonjour shérif. »
« Bonjour Mlle Booker. Est-ce qu'Emma Swan est ici ? »
Rose n'eut pas besoin de répondre, car la concernée les rejoignit.
« Encore vous. Si vous vous inquiétez pour les petits panneaux "ne pas déranger", je vous rassure tout de suite, je ne les ai pas touchés. » déclara-t-elle d'un ton ludique.
Rose gloussa, mais Graham resta sérieux.
« En fait, je viens vous parler du Dr Hopper. Ils sembleraient que vous ayez eu une petite altercation avec lui, tout à l'heure. »
« Hmm, non. »
« Ça m'étonnait aussi, étant donné votre nature conciliante et réservée. » rétorqua Graham avec un sarcasme évident. « D'après lui, vous avez demandé à voir le dossier d'Henry. Il a refusé, et du coup...vous êtes revenue le voler. »
Le sourire d'Emma disparut et son regard se remplit de confusion. Rose l'était également. Emma et elle avaient déjà volé des choses quand elles étaient adolescentes, mais ce temps était fini depuis un bon moment. Et il suffisait de jeter un coup d'œil à sa sœur pour savoir qu'elle était réellement surprise par les propos du shérif.
« C'est lui qui me l'a donné. » corrigea-t-elle.
« L'ennui, c'est que sa version diffère de la vôtre. Je peux fouiller votre chambre, ou il faut que je demande un mandat ? »
Emma soupira et le laissa entrer, commençant à comprendre dans quel piège elle était tombée. Rose s'écarta aussi de la porte, mettant elle aussi les pièces du puzzle en place.
Graham entra dans la pièce et Emma se rendit vers son lit, où le dossier était toujours éparpillé.
« C'est ça que vous cherchez ? » demanda-t-elle rhétoriquement.
« Oui. Merci de votre coopération. » répondit-il en jetant un coup d'œil aux feuilles. « Mais malheureusement, je dois vous arrêter. Encore. »
Il sortit ses menottes et Emma se laissa faire. Rose roula des yeux devant la stupidité du shérif. Franchement, quel voleur se montrerait si coopératif et laisserait traîner ce qu'il a volé ?
« Et je vais devoir aussi vous arrêter, Mlle Booker. »
« Pardon ? »
« Woah, une minute, Rose n'a rien à voir avec tout ça ! »
Graham les regarda tour à tour, l'air plutôt résigné.
« Et je suppose que vous n'avez pas de preuve, en dehors de votre déclaration ? »
« Eh bien, peut-être que si. »
Rose sortit la montre de sa poche et la montra bien en évidence au shérif.
« J'ai acheté ça chez Mr Gold, ce matin. Je suis rentrée à l'hôtel juste après, et vous avez toqué à la porte à peine quelques minutes plus tard. Je sais quelle heure il était quand j'ai quitté la boutique, car j'ai réglé la montre avant de rentrer à l'hôtel : 10h48. A quel heure le Dr Hopper vous a appelé ? »
« Euh, il était pratiquement 11h, je crois. »
« Donc, le prétendu vol a dû être commis avant 11h. Mais j'ai passé un bout de temps dans la boutique, et celle-ci est assez loin du Granny's et du bureau du psychiatre. A quel moment j'aurai pu participer au vol ? A moins qu'il se soit produit à 9h du matin et que Hopper ait attendu plusieurs heures pour vous appeler, ce qui est peu probable... Vous pouvez demander à Mr Gold, il confirmera que j'étais à sa boutique. Ça m'a tout de même coûté 300$, ce truc-là. »
Rose termina son argumentation avec un sourire, tandis que Graham hocha la tête.
« Cela semble être un bon alibi. Je dois néanmoins en demander la confirmation à Mr Gold. En attendant, vous devrez tout de même m'accompagner au poste du shérif. »
Rose roula des yeux mais accepta, sachant qu'elle n'avait pas d'autres choix. Graham passa un des bracelets des menottes sur le poignet d'Emma.
« Vous savez très bien qu'il s'agit d'un coup monté. » lui dit cette dernière.
« Un coup monté, rien que ça ? » répéta Graham, pas convaincu.
« Emma a raison. Enfin, quel voleur laisserait bien en évidence ce qu'il a volé et se laisserait si facilement faire ? »
« Et ce serait un coup monté par qui ? »
« Je pense qu'au fond, vous soupçonnez la réponse, shérif. »
****
« Vous savez que le psy a menti, pas vrai ? » dit Emma au shérif, alors qu'il prenait des photos d'elle.
Elles étaient au poste du shérif et Graham prenait des photos d'Emma, tandis que Rose attendait à côté, également menottée. Il n'avait pas encore parlé à Gold, donc Rose restait une suspecte tant que son alibi n'était pas confirmé. Et la jeune femme commençait à en avoir marre. Ne devrait-il pas vérifier en priorité son alibi, avant d'enfermer Emma ? Pour un crime qu'elle n'avait pas commis, qui plus est.
Au moins, il était séduisant, et elle aimait sa voix. Elle serait plus patiente. De plus, Graham semblait être un type bien, il ne faisait que son travail, même si c'était de fausses accusations.
« Profil droit,s'il vous plaît. » ordonna simplement Graham.
Emma roula des yeux et s'exécuta, alors qu'il prenait une autre photo.
« Pourquoi il aurait menti ? » demanda-t-il néanmoins.
« C'est Mme le maire qui l'a obligé à le faire. »
« Ça ne m'étonnerait pas d'elle. » commenta Rose.
« Elle doit savoir un truc sur lui, et il a peur d'elle comme tout le monde dans cette...cette ville. » continua la femme blonde.
« Profil gauche. » demanda Graham, ignorant sa remarque. Emma obéit avec un soupir. « Regina peut paraître légèrement intimidante, mais je ne crois pas qu'elle irait jusqu'à monter un coup de ce genre. »
« Alors jusqu'où elle irait ? » questionna Emma. « Dans quoi elle trempe ? »
« C'est le maire. Elle trempe dans tout, ici. »
« Y compris dans les affaires de la police. » fit remarquer Rose.
Le shérif rétrécit ses yeux, visiblement offensé par l'insinuation. Soudain, une voix joyeuse attira l'attention des trois adultes.
« Coucou ! »
Henry entra précipitamment dans la pièce, son sac sur les épaules, accompagné de son institutrice.
« Hey gamin. » le salua Rose.
« Henry ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? » questionna le shérif, surpris.
« Sa mère lui a dit ce qui s'était passé. » expliqua Mary Margaret.
« Evidemment qu'elle lui a dit. » commenta Emma, jetant un coup d'œil à Graham.
« Laissez-moi deviner, elle a bien insisté sur le fait que nous étions des délinquantes et criminelles dangereuses qui volent des dossiers à des psys ? Ouais, moi aussi je serais terrifiée. » se moqua Rose.
Emma s'avança vers son fils, inquiète sur la façon dont il avait pu prendre la nouvelle.
« Henry, je ne sais pas ce qu'elle t'a raconté, mais- »
« Franchement, t'es géniale ! » s'exclama le jeune garçon.
Les sœurs de cœur échangèrent un regard perplexe. Emma se tourna à nouveau vers son fils.
« Quoi ? »
« Je sais ce que t'as essayé de faire. T'es partie à la pêche aux infos. » continua Henry, baissant la voix. Il hésita une minute en remarquant les expressions confuses de sa mère et de sa tante. « Pour l'opération Cobra. »
« Euh, je suis un peu perdu, là. » avoua Graham.
« C'est un truc entre nous, shérif. Tout ce que vous devez savoir, c'est que Mlle Blanchard va payer leur caution. »
« C'est vrai ? » demanda Emma, regardant la gentille enseignante. « Pourquoi ? »
« Je... J'ai confiance en vous. »
Rose lui sourit en guise de remerciement. Emma sourit également, puis se tourna vers le shérif.
« Bon, vous pouvez me retirer les menottes ? Il faut que j'aille faire un truc. »
« Pas sans moi. » renchérit Rose, devinant ce que voulait faire son amie. « Et peut-être que si vous preniez le temps d'appeler la boutique d'antiquités, Mlle Blanchard n'aura pas besoin de payer deux cautions. »
Le shérif soupira, prit le téléphone, chercha un numéro dans un calepin et appela Mr Gold. Il ne perdit pas trop de temps, demandant directement ce qu'il avait besoin de savoir, puis raccrocha quelques minutes plus tard.
« Votre alibi est confirmé. Mr Gold a dit que vous êtes restée un moment dans sa boutique et que vous lui avait bien acheté une montre aux alentours de 11 moins le quart. »
« Je suis vraiment surprise par cette nouvelle information. » commenta sarcastiquement Rose, avant de tendre ses poignets vers lui, un sourire triomphal sur son visage.
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Comme promis, un flashback et un vrai chapitre le même jour ! Qu'en avez-vous pensé ? J'espère que vous avez aimé, n'hésitez pas à voter et commenter, et à la prochaine !
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