Chapitre 3 : Pas de loup à Storybrooke ?

(23 Octobre 2011, Storybrooke)

Rose se réveilla au son de voix inconnues. Elle avait mal à la tête, et la conversation à côté d'elle ne faisait qu'aggraver sa migraine.

Elle se força à ouvrir les yeux, bien décidée à dire à qui que soit ces gens de la fermer. La luminosité soudaine la fit grimacer. La jeune femme prit le temps de laisser ses yeux s'ajuster à la lumière avant d'observer son environnement.

Elle vit d'abord un plafond blanc au-dessus d'elle. Elle était dans un lit, dans un lieu inconnu mais qui ressemblait à un hôpital. Les évènements de la veille lui revinrent brusquement en mémoire.

Emma ! Est-ce qu'elle allait bien ? Où était-elle ?

Rose se redressa lentement sur le lit. Sa tête lui faisait mal et elle tendit la main, sentant un bandage autour de sa tête. Elle chercha des yeux sa sœur de cœur, mais elle n'était nulle part en vue. L'inquiétude se forma sur son visage.

« Ah, vous êtes réveillé. » fit une voix à côté d'elle.

Rose tourna la tête et vit un homme aux cheveux bruns et en blouse blanche. Sans doute un médecin. Rose remarqua également une infirmière et elle supposa que c'étaient leurs voix qui l'avaient réveillé.

« Bonjour, je suis le Dr Whale. » se présenta le médecin, lui souriant aimablement. « Vous avez subi une lacération mineure à la tête. Pourriez-vous regarder la lumière pour moi ? »

Il sortit une petite lampe de sa poche et la fit clignoter devant les yeux de Rose.

« La dilatation des yeux est normale, donc pas de commotion cérébrale. Suivez mon doigt s'il vous plaît. »

Rose suivit les instructions du médecin alors qu'il faisait son examen. Il ramassa ensuite un presse-papier à proximité et écrit quelque chose avant de s'adresser à nouveau à Rose.

« Savez-vous quel jour on est ? »

« Eh bien, hier nous étions lundi, donc j'espère vraiment que nous sommes mardi. » répondit honnêtement Rose.

« Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes ici que depuis huit heures. » répondit le Dr Whale en souriant. « Et votre nom, s'il vous plaît ? »

« Rose Booker. » La brune regarda plus attentivement autour d'elle et finit par poser la question qui la brûlait depuis qu'elle s'était réveillée. « Où est Emma ? »

« Vous voulez dire, la femme qui était avec vous ? »

Rose hocha la tête.

« Elle va bien, elle n'a pas été blessée, mais elle a été amenée chez le shérif pour des soupçons de conduite en état d'ivresse. »

« Emma n'a bu qu'un verre de cidre, elle ne l'a même pas terminé. Je ne pense pas que le cidre soit si fort. »

« Quoiqu'il en soit, vous avez l'air d'aller bien. Vous souvenez-vous de ce qui s'est passé et comment vous êtes-vous blessée ? »

Le souvenir de la nuit dernière revint immédiatement à Rose.

« Un loup. »

« Pardon ? »

« Il y avait un loup sur la route. »

« Il n'y a pas de loups à Storybrooke. » dit le Dr Whale, sceptique.

« Je suis certaine de ce que j'ai vu. Il était au beau milieu de la route, Emma a essayé de l'éviter, mais la voiture a dérapé et elle a frappé un panneau, je crois. Je me suis cognée contre le tableau de bord et peu après, je me suis évanouie. »

Le Dr Whale hocha simplement la tête aux explications de Rose.

« Le shérif a été prévenu de votre réveil, il devrait être bientôt ici. Si vous pouviez remplir ce formulaire, vous pourriez ensuite sortir, Mlle Booker. »

Il lui donna un autre presse-papier et un stylo. Rose se dépêcha de les remplir pour ensuite retrouver Emma au poste du shérif. Elle remit ensuite le formulaire à une des infirmières et récupéra son sac. Alors qu'elle s'apprêtait à quitter l'hôpital, l'homme chez le maire la veille passa la porte d'entrée.

« Shérif. » appela Rose en se dirigeant vers lui.

A son appel, l'homme tourna la tête vers elle, lui souriant amicalement.

« Bonjour Mlle, comment vous sentez-vous ? »

« Bien, je n'ai qu'une petite coupure à la tête, rien de grave. Et Emma, comment va-t-elle ? »

« Elle n'a pas été blessée, bien qu'elle doit être en train de dormir dans une des cellules de détention. J'avais l'intention de me rendre au poste, après vous avoir posé quelques questions sur l'accident. »

Rose soupira en comprenant qu'elle devrait à nouveau raconter l'histoire de l'accident.

« Ça ne vous dérange pas, si je vous accompagne ? » demanda-t-elle.

« Pas du tout, cela ne fera que me faciliter la tâche. » répondit le shérif en souriant. « Nous n'avons pas pu nous présenter correctement. Je suis le shérif Graham. »

Il lui tendit la main et Rose la serra en souriant.

« Rose Booker. »

D'après les observations de Rose, le shérif semblait être un homme gentil et sympathique. Mais Rose avait un étrange pressentiment. Elle avait l'impression que l'homme était comme... 'apprivoisé', comme s'il était 'piégé', pas dans le sens littéral, mais plus à un niveau subconscient... Rose n'arrivait pas à trouver le mot pour cette étrange impression.

Ils quittèrent l'hôpital ensemble, le vent frais d'octobre faisant frissonner Rose malgré sa veste. Cette dernière était malheureusement plutôt légère et insuffisante contre le temps d'automne avec le simple T-shirt qu'elle portait en dessous. Elle referma la fermeture éclaire et croisa les bras pour garder un peu de chaleur. Pourquoi diable ne s'était-elle pas habillée plus chaudement ?

Eh bien, probablement parce qu'elle s'attendait au grand pire qu'il passe la nuit sur place pour repartir très vite en voiture pour Boston le lendemain. Storybrooke était située apparemment non loin de la mer, apportant donc plus de vent ici qu'à Boston.

« Attendez. » Rose s'arrêta à l'ordre du shérif, se tournant vers lui avec confusion. Il retira son manteau de cuir clairement plus épais que sa veste et le plaça sur ses épaules. « Tenez, ça devrait être mieux comme ça. »

Rose regarda Graham, un peu surprise par le geste étonnement gentil. Mais elle lui sourit.

 « Merci, shérif. Et on dit que la galanterie n'est plus ! »

Il sourit d'amusement à sa blague.

« Je ferai un piètre shérif sans galanterie. » répliqua-t-il en retour.

« Et cela vous fait certainement gagner des points auprès des dames, en plus du prestige de l'uniforme. » ne put s'empêcher de plaisanter la brune. 

Le shérif eut un petit rire, mais l'insinuation de Rose le fit légèrement rougir. Rose le prit en note pour d'éventuelles futures taquineries.

« Si vous le dites. » répondit-il simplement, préférant ne pas se lancer dans un tel sujet.

Ils arrivèrent à la voiture de police de Graham, et ils se rendirent au poste du shérif ensemble. Rose raconta à nouveau l'accident au shérif, sur le chemin. Mais comme le médecin, il lui dit qu'il n'y avait pas de loup à Storybrooke. Mais Rose était certaine de ce qu'elle avait vu. Ils devaient forcément se tromper.

Graham gara sa voiture devant le poste du shérif et ils sortirent du véhicule, Rose en profitant pour lui rendre sa veste. Ils entrèrent à l'intérieur et traversèrent un petit couloir, duquel Rose pouvait entendre la fin d'une conversation.

« Arrête, tu vas me faire pleurer. » disait une voix grincheuse d'un ton sarcastique.

Rose et le shérif entrèrent dans la pièce principale du bâtiment, comportant quelques bureaux et placards, ainsi que deux cellules de détention au fond. Il y avait trois personnes présentes. Le premier était un vieil homme aux cheveux blancs, vêtu d'une combinaison vert foncé avec une écharpe autour du cou. Le second était un homme trapu, un peu petit, chauve et barbu à l'air ronchon, assis sur le lit dans l'une des cellules. L'autre cellule était occupée par...

« Emma ! » s'exclama la jeune femme en s'approchant d'elle.

« Rose ! Tu vas bien ? » demanda-t-elle, remarquant le bandage autour de sa tête.

« Oui, ne t'en fais pas. Juste une coupure à la tête. Et toi ? »

« Ça va, mise à part que je suis enfermée. »

Graham se dirigea vers l'autre cellule en sortant ses clés.

« Leroy, je te laisse partir, mais t'as intérêt à bien te conduire. » dit-il à l'homme enfermé.

Il ouvrit la porte de la cellule et le dénommé Leroy se leva.

« Souris un peu, et surtout, évite les ennuis. » prévint une dernière fois le shérif.

Leroy lui fit le sourire le plus ironique que Rose n'avait jamais vu, puis quitta le poste du shérif.

« Un vrai rayon de soleil, celui-là. » commenta Rose.

« Qu'est-ce que je fais là ? » demanda Emma à Graham.

« Les cocktails de Regina sont vraiment traîtres. » lui répondit-il.

« Je n'étais pas soûle, il y avait un loup planté au milieu de la route. »

« C'est ce qu'a dit aussi votre amie, mais il n'y a pas de loup à Storybrooke, c'est pourquoi j'ai un gros doute sur ce que vous racontez. »

« Bon sang, on l'a vu toutes les deux, Emma a à peine bu un verre de cidre de toute la soirée, et je n'ai rien pris ! » s'exclama Rose. « A la limite, je veux bien admettre que c'était peut-être un gros chien, mais je reste persuadée que c'était un loup. »

Soudain, une voix paniquée appela le nom du shérif. Graham et Rose tournèrent la tête alors que Regina Mills faisait irruption dans le poste du shérif, l'air très inquiète.

« Henry s'est encore sauvé, il faut- »

Elle s'arrêta lorsqu'elle remarqua les deux amies à côté du shérif. Elle se remit rapidement de sa surprise.

« Qu'est-ce qu'elles font ici ? » demanda-t-elle, son ton proche de l'hostilité.

La femme ne gardait même plus sa façade aimable. Il était évident qu'elle n'aimait pas leur présence ici. Mais Rose avait le sentiment qu'il y avait plus que le fait qu'Emma était la mère biologique d'Henry. Comme si leur présence risquait de foutre en l'air sa petite vie tranquille et son bonheur rien qu'en respirant l'air de sa ville.

« Vous savez où il est ? » questionna Regina avec colère.

« Chère madame, je ne l'ai pas vu depuis que je l'ai déposé chez vous, et j'ai un bon alibi. » répondit calmement Emma en se redressant, ses mains agrippant les barreaux.

« Et j'étais à l'hôpital. Dès que je me suis réveillée, je suis venue ici. » ajouta Rose, soulignant le bandage autour de sa tête.

« Il n'était pas dans sa chambre ce matin. » expliqua le maire.

« Vous avez appelé ses amis ? » proposa Emma.

« Il est plutôt solitaire. Il n'a pas vraiment de copains. »

« Tous les enfants ont des amis. Et dans son ordinateur, s'il est proche de quelqu'un, il envoie sans doute des mails. »

« Qu'est-ce que vous en savez ? »

« Retrouver les gens, c'est mon boulot. J'ai une idée : vous me faîtes sortir de cette cage, et moi je vous aide à le retrouver. »

*****

Emma, Rose, le maire et le shérif étaient maintenant dans la chambre d'Henry. Emma s'installa devant l'ordinateur et regarda les mails de son fils.

« Il est malin, il a vidé sa messagerie. » dit-elle aux autres personnes dans la pièce. « Mais je me débrouille aussi. J'ai le logiciel qu'il faut pour récupérer des données. »

Elle sortit un petit objet semblable à une clé USB et le brancha sur l'ordinateur. Alors que Graham comparait ses méthodes à celles d'Emma, Rose observa la chambre du garçon. Elle était assez grande et confortable, les murs recouverts de papier peint bleu et blanc. Sur un grand panneau de liège, beaucoup d'images et de photos représentant des personnages de contes et créatures fantastiques étaient scotchés. Le gamin avait vraiment une passion pour les contes de fées. Mais elle repéra aussi une pile de bandes dessinées Marvel et une figurine de Captain America sur une étagère. Il avait bon goût.

« Tiens, un reçu pour un site web, quiesttamaman.org. » déclara Emma.

Rose et Regina se rapprochèrent pour regarder l'écran. Emma cliqua sur le mail.

« C'est cher. Il a une carte de crédit ? » demanda-t-elle.

« Il a 10 ans. » répondit catégoriquement le maire.

« Il en a utilisé une. On a le récapitulatif de la transaction... Mary Margaret Blanchard. Qui est Mary Margaret Blanchard ? »

Regina sembla soudainement tendue et agacée en entendant ce nom.

« L'institutrice d'Henry. » répondit-elle.

****

Emma et Rose accompagnèrent Regina à l'école de Storybrooke pour voir Mary Margaret Blanchard. Le shérif les avait quittées après avoir reçu un autre appel. Honnêtement, Rose fut un peu étonnée qu'il soit parti faire autre chose alors que le fils du maire avait disparu.

Les trois femmes entrèrent dans la petite salle de classe, alors que les enfants sortaient, la cloche ayant sonné. Les yeux de Rose se fixèrent sur l'institutrice. C'était une très jolie femme, avec de courts cheveux noirs, des yeux verts et la peau très pâle. Elle portait une jupe grise, un haut blanc et un cardigan assorti. Elle se surprit à penser que, de visage, elle ressemblait un peu à Emma.

Rose pouvait déjà deviner que c'était une personne très douce et gentille, qui manquait visiblement d'assurance. Le genre de personne qui ne ferait pas de mal à une mouche et qui pourrait même s'excuser d'avoir été bousculé. Mais Rose avait l'impression que tout au fond d'elle, la maîtresse d'école avait plus de force qu'il n'y paraissait.

« Mme Mills, qu'est-ce que vous voulez ? » demanda la jeune femme en voyant le maire.

« Où est mon fils ? » l'interrogea Regina d'une façon guère aimable.

« Il n'est pas avec vous ? Je croyais qu'il était malade. » s'étonna Mme Blanchard.

« Si c'était le cas, vous pensez que je serai là ? » rétorqua le maire.

N'était-elle aimable que lorsqu'elle rencontrait quelqu'un pour la 1ere fois, ou bien avait-elle une rancune particulière contre l'institutrice ?

« C'est vous qui lui avez donné votre carte de crédit pour l'aider à la retrouver. » continua Regina.

Elle jeta un coup d'œil à Emma avant de se tourner à nouveau vers Mary Margaret. Celle-ci regarda Emma et Rose, confuse.

« Euh, excusez-moi, qui êtes-vous ? » demanda-t-elle.

« Je suis sa... Je suis sa... » commença Emma, sans réussir à prononcer le mot "M".

« La femme qui l'a mis au monde et l'a abandonné. » répondit durement Regina à sa place.

Une expression coupable apparut sur le visage d'Emma. Rose songea un instant à frapper Regina pour avoir provoqué cette expression chez sa sœur. Mary Margaret les fixa quelques secondes, perplexe. Puis, elle soupira et commença à fouiller dans son sac à main.

« Vous n'êtes au courant de rien, n'est-ce pas ? » lui dit Emma, exprimant ce que sa sœur pensait depuis la première phrase de l'institutrice.

« Non, malheureusement non. » Elle sortit son portefeuille pour découvrir sa carte de crédit manquante. « Le petit malin. Je n'aurai vraiment pas dû lui donner ce livre. »

« C'est quoi ce livre dont je n'arrête pas d'entendre parler ?! » se plaignit Regina.

« C'est un vieux recueil d'histoires que je lui ai offert. Comme vous le savez, Henry est un garçon spécial. Il est très intelligent, très imaginatif et...comme vous avez dû le remarquer aussi, il est solitaire. Je me suis dit que ça l'aiderait. »

« Ce qui l'aiderait, c'est de vivre dans la réalité. Ça, c'est perdre son temps. »

Puis, Regina se détourna brusquement, faisant tomber en même temps une pile de livres, et se dirigea vers la sortie.

« Au revoir, bon retour à Boston. » cracha-t-elle aux deux amies lorsqu'elle passa devant elles.

« Je commence à comprendre pourquoi Henry la prend pour la méchante reine. » commenta Rose à voix basse.

Elle se dirigea ensuite vers les livres en même temps que Mary Margaret et l'aida à les ramasser. Sa sœur de cœur ne tarda pas à leur donner un coup de main.

« Désolée. » s'excusa cette dernière à l'institutrice.

« Non, c'est rien. C'est rien, je crois que c'est en partie ma faute. »

« De mon avis, c'est plutôt la faute de Regina. » lui dit Rose. « Pour les livres et Henry. Vous vouliez simplement l'aider. »

« En quoi ce bouquin peut l'aider ? » questionna Emma.

« Les histoires nous servent à quoi, d'après vous ? » dit-elle en retour.

Elle se releva avec les livres et posa la pile sur une table.

« Enfin, ce genre d'histoires, les contes. Si on les connaît tous, il y a une raison, bien sûr. Ils nous aident à appréhender notre monde. » continua-t-elle. « Un monde qu'on a parfois du mal à saisir. »

Les trois femmes sortirent de la classe et Rose ajouta :

« Je suis d'accord. Les livres ont tous une utilité, que ce soit pour apprendre et découvrir de nouvelles choses, ou pour s'évader de la réalité quand celle-ci paraît difficile. Les bouquins m'ont toujours aidé d'une manière presque magique. »

Mary Margaret lui sourit puis lui demanda :

« Pardonnez-moi, mais vous êtes... ? »

« La sœur d'Emma. Enfin, sa sœur adoptive. » répondit Rose en montrant Emma du doigt. « Je m'appelle Rose. »

« Oh, d'accord. Ravie de vous rencontrer. »

Rose lui sourit en réponse. L'enseignante continua.

« Vous savez pour Henry, ce n'est pas toujours facile. »

« Ouais, elle est loin d'être cool. » affirma Emma.

« Oh non, ce n'est pas seulement à cause d'elle. Il vit ce que les enfants adoptés vivent, tous. Il se débat avec la question que se pose chacun d'entre eux, un jour ou l'autre. Pourquoi on n'a pas voulu de moi, pourquoi on m'a abandonné... »

Mary Margaret s'arrêta et sa bouche s'ouvrit en se rendant compte de son erreur. Emma avait l'air d'avoir reçu un coup de poing dans l'estomac. Rose grimaça, à la fois par compassion pour sa sœur et aussi à cause du souvenir douloureux de sa propre expérience. Elle s'était elle aussi posée ses questions, quand elle était enfant.

« Oh pardon, je suis désolée ! » dit l'enseignante à Emma. « Je... Ce n'était pas un jugement, ce n'était pas une critique envers vous... »

« C'est rien... » répondit seulement Emma.

« En fait, j'ai offert ce livre à Henry pour qu'il ait cette chose si importante qu'on a tous besoin d'avoir, dans la vie. »

Emma la fixa sans comprendre et Mary Margaret sourit.

« De l'espoir. De croire ne serait-ce qu'à la possibilité d'une fin heureuse permet déjà tellement d'avancer. »

« Je suis sûre que vous savez où il est. » déclara Emma.

« Je pense que vous le trouverez à son château. »


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