𓆩ÐФUZΞ𓆪

⚝ 𝐄𝐋𝐘𝐑𝐈𝐎𝐍 ⚝

J'entrai dans la tour avec un sourire narcissique, sachant déjà ce que je réservais à ma nouvelle victime.

Je m'approchai de lui en le fixant du regard, il me fixait aussi avec un air confus et anxieux, mais il prit le courage de m'affronter, et j'avoue que j'adorais quand ce genre de chose arrivait.

— J'ai pas peur de toi, Satan. Dit l'homme en s'opposant face à moi.

— Oh mais non, je ne suis pas Satan. Disons qu'il ne se salit pas les mains dans ce genre de chose. Répondis-je en rôdant autour de lui.

— Qui que tu sois, je n'ai pas peur de toi.

— Je t'assure que tu vas vite changer d'avis. Tu as tué vingt et une personnes, tu pensais que t'allais pas être puni pour ça ? Demandai-je en enfonçant ma main dans l'âme de Tom, et oui notre bon vieux tueur s'appelait Tom.

L'environnement changea petit à petit, reproduisant la planque d'où Tom torturait ses victimes. Il se retrouva attaché sur une chaise et, devant lui, se trouva sa femme inconsciente.

Tom commença à paniquer en s'agitant pour essayer de se défaire de ses liens, mais ils étaient plus présent mentalement que physiquement.

— Tu peux toujours rêver, Tom, mais ici tu pourras pas t'échapper. Commençai-je en me plaçant entre eux.

— T'avais une magnifique famille et apparemment t'aimais bien ta femme, pourquoi ses meurtres alors, Tom ? Interrogeai-je.

— T'es pas censé tout connaître, vous ? Les anges et les démons ? Répliqua-t-il en continuant à s'agiter dans tous les sens.

— Cela ne marche pas comme ça. Malheureusement, il n'y a que Dieu qui sait tout, d'après les rumeurs en tout cas. Répondis-je en croisant mes bras derrière mon dos.

— Tu comptes me faire quoi maintenant ? Me demanda-t-il en reprenant son souffle.

— Oh, mais t'es en enfer, Tom, t'es là pour souffrir, donc ça va être toute sorte de choses de ma part ainsi que d'autres démons, bien évidemment. Répondis-je en riant ironiquement.

Avec un claquement de mes doigts, la femme de Tom commença à reprendre ses esprits. Ne comprenant pas ce qui se passait, elle commença à crier de panique.

— Je t'en supplie, ne lui fais pas de mal, c'est moi le seul coupable de tous ses meurtres. Me supplia Tom qui perdait déjà la notion de l'enfer et de la réalité.

— Maintenant que je sais que tu aimais vraiment ta femme, on va venir sur la femme qui peut vraiment te faire souffrir, Tom, et je suppose que tu as déjà une idée en tête. Dis-je en sortant mes cornes pointant vers l'arrière.

D'un nouveau claquement de doigts, c'est la mère de Tom qui se retrouva attachée sur la chaise avec le regard qui exprimait de la haine envers son fils.

Tout de suite, il devint plus agressif et en colère, c'était le point sensible de mon cher Tom ; d'un coup, la peur commença à être visible sur son visage.

— NON PAS ÇA, JE T'EN SUPPLIE, PAS ÇA. Hurla Tom de toutes ses forces.

Je souris de plaisir et de contentement, sachant que je viens de frapper là où ça fait mal à Tom. Il était désespéré et il commençait à craquer.

— Alors, la petite maman de Tom, t'as l'air d'avoir de la haine et des choses à dire à ton cher fils tueur en série, présent ici avec nous, lâche-toi, on t'écoute. Dis-je en me penchant vers son oreille.

— T'es ma plus grande déception. Tom, comment tu as pu faire ça à tous ces pauvres gens, mon fils ? Tu n'es que déception. J'aurais dû avorter quand j'en avais l'occasion et ne pas perdre mon temps à donner naissance à un charognard de ton genre. Lâcha sèchement la maman de Tom vers lui.

— WOAW, ta petite maman ne mâche pas ses mots, mon cher Tom. M'exclamai-je en riant à haute voix.

Une goutte de pleure descendit le long du visage de Tom, mon processus était sur la bonne voie pour le briser totalement.

— J'ai fait tout ça pour toi, maman. C'est à cause de toi que je suis devenu ainsi, si seulement tu l'avais quitté bien avant. S'expliqua Tom à sa mère en essayant d'avoir son pardon.

— Oh non, non, Tom, ne m'utilise pas ainsi, t'avais bien tout ça en toi pour commettre ce meurtre et comme une conne, et je suppose que c'est ça l'amour d'une mère, je t'ai couvert et ainsi causé la mort de vingt et une autres personnes, tu étais déjà un monstre bien avant, et pourtant j'ai tout fait pour essayer d'élever un homme respectable, mais j'ai échouée.

— Tu n'as pas du tout échoué, maman, c'est… c'est… Bégaya Tom en panique.

— Ne me parle plus, tu mérites que de la souffrance. Dit la mère en l'ignorant du regard.

Petit à petit, l'âme de Tom commença à se fissurer, son regard était complètement vide, à la fois plein de rage et de peine, et c'était tout ce que j'aimais voir chez mes victimes. J'étais au max niveau plaisir.

Sous le regard de Tom, j'amenai la réplique parfaite de la table de tortures qu'il utilisait pour ses victimes avant de saisir une pince.

— Contrairement à toi, je vais devoir commencer par ta mère, mon cher Tom. Dis-je en détachant sa mère pour prendre sa main et la placer devant les yeux de son fils.

Devant un Tom fou de rage et de souffrance, je commençai à enlever doucement les ongles de sa mère qui hurla de douleur en restant immobile devant moi, qui souris de joie en regardant Tom dans les yeux.

Tom continua de se débattre, mais sans succès, regardant sa mère se faire torturer encore et encore devant lui.

Je déposai la pince pour prendre un seau d'eau et l'envoyer sur la femme, ensuite, j'amenai un long câble électrique.

— La deuxième phase, mon cher Tom.

Je commençai à voir son âme qui se fissurait de plus en plus à travers son regard plein de souffrance.

Je collai le câble contre la femme qui commença à s'agiter au choc en hurlant jusqu'à déformer sa voix et je continuai ainsi pendant de longues minutes, prenant plaisir aux hurlements de Tom qui ne pouvait plus résister à voir sa mère dans cet état.

Je lâchai le câble sur le sol avant de m'accroupir face à Tom en pleure et la tête baissée vers le sol.

— J'adore voir vos âmes se briser devant moi. T'as toujours pas peur de moi ? Demandai-je avec un sourire sinistre.

— S'il te plaît, arrête. Me supplia Tom avec la voix tremblante.

— Je parie que tes victimes te suppliaient d'arrêter aussi, mais tu prenais plaisir à le faire. Répondis-je en remontant son menton pour qu'il puisse regarder mes yeux rouges sang.

— Je pouvais pas résister à cette pulsion de meurtres, j'ai essayé en tuant des animaux, mais ça pouvait pas assouvir mes besoins, mes envies. Me murmura-t-il.

— On peut tous résister à nos pulsions, on y reste juste parce qu'on aime la sensation, parce que ça nous donne la sensation d'être fort, puissant, vivant, mon cher Tom. Dis-je en me relevant.

— Mon père battait ma mère chaque jour, pour pratiquement tout, devant mes yeux, et ma mère ne faisait rien, elle le pardonnait à chaque fois, elle ne portait jamais plainte contre lui, et un jour j'en avais marre. Grâce à un somnifère, je les attachai l'un face à l'autre en lui demandant de faire des excuses à ma mère. Il a refusé, alors je l'ai torturé de la même façon dont je le faisais avec mes victimes jusqu'à sa mort. M'expliqua Tom en soupirant.

— J'aime bien la petite histoire, mais ne prends pas ça pour excuse de tes meurtres. Tom, t'avais ça en toi bien avant. Répondis-je en me penchant vers son oreille.

— J'AI PAS CHOISI D'ÊTRE COMME ÇA. PUTAIN, C'EST DIEU QUI M'A CRÉÉ COMME ÇA, POURQUOI IL M'A LAISSÉ AINSI ? IL NE M'AIME PAS COMME SES AUTRES ENFANTS ? Cria Tom.

— Je suppose qu'il t'a donné un combat, un vice à vaincre, à surmonter comme tous les autres humains sur terre.

— ALORS POURQUOI J'AI EU UN COMBAT AUSSI INTENSE, AUSSI DIFFICILE À VAINCRE ? EXPLIQUE-MOI ÇA ? POURQUOI J'AI EU SES ENVIES À COMBATTRE ? Hurla Tom.

— Ça, j'en sais rien. Répondis-je en claquant mes doigts.

Tout retourna à la normale, j'enlevai ma main de Tom en la regardant pleine de noirceur, je demeurai immobile, regardant la noirceur de son âme s'écouler sur le sol.

Tom s'effondra avec une douleur atroce à cause du bout de son âme que je venais d'arracher.

Je pris la direction de la sortie en m'arrêtant brusquement lorsque Tom murmura quelque chose.

— Ce moment de torture était-il pour te faire plaisir ou me faire souffrir comme ta petite amie l'ange l'a demandée ? Me questionna Tom.

Et là, je remarquai que je ne l'avais pas torturé comme les autres âmes, qu'à aucun moment j'avais eu l'envie de goûter l'âme de Tom, je voulais juste le faire souffrir comme Nymalia l'avait souhaitée.

— T'es intelligent, on se reverra, Tom. Répondis-je en franchissant la porte.


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