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𝐍𝐘𝐌𝐀𝐋𝐈𝐀

Elyrion et moi, nous arrivâmes en enfer. C'était une grande vallée sombre pleine de grandes tours où étaient probablement enfermées les âmes. Les cris des âmes qui se faisaient torturer se faisaient entendre de partout, des cris de douleur, de désespoir.

Je suivais les pas d'Elyrion en évitant le regard des autres démons. Elyrion arriva devant une des grandes tours avec une porte en fer avec plusieurs crânes humaines dessus. Il la poussa pour l'ouvrir et déposa l'âme de la fille à l'intérieur avant de la refermer.

— Et ensuite ? Demandai-je curieusement.

— Et bien, les démons savent déjà qu'il y a de l'âme fraîche, ils ne vont pas tarder à venir la torturer pour ses péchés. Répondit Elyrion avec un sourire de satisfaction.

— Et oui, c'est très bruyant par ici. Dit-il en me regardant avec un petit sourire.

Ensuite, il prit ma main, et ensemble, on se dirigea vers une autre partie de l'enfer, on arriva probablement devant le bureau de sa supérieure. Il prit la boîte dans ma main.

— Attends-moi ici, je reviens tout de suite.

Je lui répondis avec un signe de la tête, et il se dirigea à l'intérieur de la pièce sans porte, et à l'intérieur je remarquai la même démone que j'avais vue à l'hôpital. Je tournai un peu ma tête afin d'éviter qu'elle me reconnaisse.

— Ma chère Grindelle, tiens, voici ton délicieux gâteau au citron. Dit Elyrion en déposant la boîte sur le bureau.

Elle l'ouvrit et commença à le manger avec ses mains, qu'elle vorace, celle-là.

— Oh putain, toujours aussi bon, Elyrion, je t'aime putain. Dit-elle en léchant ses doigts.

— Je suppose que c'est totalement faux. Répondit Elyrion.

— Évidemment que c'est faux, les sentiments, ça n'existe pas chez nous, les démons. S'exclama-t-elle en riant.

Mais en moi, cette phrase avait réveillé quelque chose, et si elle disait vrai, que les démons ne pouvaient pas aimer et que tout ça n'était qu'un jeu pour Elyrion, et s'il ne m'aimait pas, et si j'étais qu'un trophée pour lui, qu'il avait réussi à séduire une ange.

J'enlevai immédiatement ces idées dignes d'une romance bourrée de clichés de ma tête.

— Ouais, évidemment, si tu le dis. Répondit Elyrion en se tournant pour quitter le bureau.

— Attends! C'est qui cette démone qui t'attend à l'extérieur ? Demanda Grindelle en regardant vers moi.

— Ce ne sont pas tes affaires, Grindelle. Répliqua Elyrion en sortant.

Il prit de nouveau ma main et ensuite on passa de nouveau vers les grandes tours pour arriver dans une arène pleine à craquer de démons qui hurlaient, qui riaient, attendant sûrement les fameux combats dont parlait Elyrion.

À travers la foule et les cris des démons de différents types de visages, souvent très monstrueux, on se trouva une place l'un à côté de l'autre.

— C'est toujours ainsi ici ? Demandai-je en regardant l'espace de combat de l'arène.

— Sauf si des créatures vont se battre. Répondit Elyrion en criant à son tour.

Super, pourquoi j'avais accepté de venir ici ? En enfer ? Je devais être l'ange la plus conne, mais bon, j'étais avec lui, c'était le plus important.

D'un coup, un grand DOUM se fit entendre, et un grand silence se plâna dans l'arène ; ensuite, un démon sortit de nulle part se trouva au milieu de l'arène.

— Chers démons, chères démones, bienvenue à cette nouvelle édition de combat de monstres. Sans plus tarder, passons à l'action. Dit tout simplement le démon défiguré avant de se volatiliser, ainsi les cris des autres démons recommencèrent.

— ET POUR INFO, NOUS, LES DÉMONS, ON UTILISE SOUVENT LE COMBAT DE MONSTRES POUR PARIER DES ÂMES. M'apprit Elyrion en parlant très fort pour que je puisse l'entendre.

— Ah ouais, pourquoi tu paries pas ?

— J'ENTENDS RIEN DE CE QUE TU DIS, T'AS DIT QUOI? Me demanda-t-il en criant.

— Ce n'est pas grave.

Dans une grande boule de feu, deux grandes créatures apparurent, l'une avait l'apparence d'un bulldog, mais en très, très grande taille, avec de la lave sortant de sa bouche, ses dents étaient enflammées ainsi que ses yeux.

L'autre était à moitié humain et à moitié chèvre, avec aussi les yeux et les dents complètement enflammés. Après leur apparition, la foule cria encore plus fort, et aussi Elyrion, à côté de moi, qui était complètement surexcité.

Et ainsi ils commencèrent à se battre avec violence, encouragés par la foule de démons. Avec acharnement, ils se battirent jusqu'à ce qu'il n'en restât plus qu'un, le grand chien. La foule se leva en applaudissant sa victoire.

— Les chiens de l'enfer sont presque imbattables. M'informa-t-il en se penchant vers mon oreille.

Il prit ma main et me traîna hors de l'arène rapidement.

— C'est déjà terminé ? Demandai-je avec un air surpris.

— C'est loin d'être terminé, mais j'ai clairement vu que tu n'étais pas dans ton élément. Dit-il en déposant un baiser sur mon front qui me fit du bien.

— J'avoue, en même temps je ne suis pas habituée à voir ce genre de chose. Répondis-je timidement.

— Je te comprends. Dit Elyrion en se collant à moi.

Il déposa une main sur ma joue en me regardant tendrement avant de m'embrasser avec délicatesse, et c'était reparti ; des tonnes d'émotions m'envahirent de nouveau.

— J'ai une petite idée, et si j'allais voir comment tu tortures tes âmes ? Proposai-je à Elyrion, j'avais envie de voir ce côté sombre qu'il avait.

Il me regarda perplexe pendant quelques secondes avant de me répondre.

— Quoi ? T'es sérieuse ? Me demanda-t-il avec une tête méfiant.

— Super sérieuse, on est en "couple" après tout, je veux voir toutes tes facettes. Dis-je en déposant un doux baiser sur sa nuque.

— Je suis heureux d'entendre ça de ta part. Avoua-t-il avec une grande joie sur son visage.

Elyrion m'embrassa une nouvelle fois avant de reprendre ma main pour qu'on puisse se diriger vers l'une des grandes tours.

Elyrion ouvrit la porte et me traîna par la main à l'intérieur. Dans la pièce, il y avait une femme, dès que ses yeux se posèrent sur Elyrion, la peur se forma sur son visage.

— Non, je t'en supplie, Elyrion, pas encore, s'il te plaît. Supplia-t-elle en se mettant à genoux.

— Ça fait bien longtemps qu'on ne s'est pas amusés, Camille. Tu sais très bien que j'adore ça. Dit Elyrion en s'approchant rapidement d'elle pour la plaquer contre le mur.

C'était pas sa première fois avec cette femme, je me demandais qui elle était. Je restai silencieuse, le regardant faire, voir ses désirs, ce qu'il ressentait quand il torturait ses âmes.

Avec une main sur sa gorge pour la maîtriser, il enfonça l'autre dans le corps de cette Camille, ce qui l'a fit hurler subitement en me faisant sursauter.

À chaque hurlement, Elyrion s'amusait encore plus à remuer sa main à l'intérieur d'elle, ses cris étaient satisfaisants pour lui, le comblant de plaisir, ça se voyait clairement sur son visage, son sourire.

Petit à petit, je m'approchai derrière lui en caressant son dos. Qu'est-ce qui m'avait pris? Pourquoi étais-je attiré par ce moment de tortures ? Pourquoi je ne le détestais pas en le voyant torturer une âme ?

Il tourna sa tête vers moi avec ses grands yeux rouges sang.

— Apprends-moi. Lui dis-je en bégayant.

— J'en doute que ça soit une bonne idée pour une ange. Me prévint-il.

— Je m'en fous, tant que c'est avec toi, c'est bon pour moi. Avouais-je, qui n'avais qu'une envie, partager ce moment avec lui, le faire savoir qu'il n'était pas seul.

Camille resta clouée au mur, ne comprenant pas ce qui se passait. Je passai devant Elyrion en m'opposant entre lui and Camille.

Il commença avec des petits bisous dans mon cou tout en malaxant mes seins doucement, ce qui me faisait gémir de plaisir, et ensuite il descendit vers mon épaule avec l'autre main en descendant jusqu'à enlacer ses doigts avec les miens.

— Laisse-moi te guider. Dit doucement Elyrion dans mon oreille.

Doucement, il dirigea ma main à l'intérieur de Camille, qui hurla à nouveau de douleur à en perdre la voix, mais je m'en foutais. Tout ce qui comptait pour moi, c'était le désir que provoquait le contact de son corps avec le mien.

Nous remuâmes nos mains à l'intérieur de Camille dans tous les sens en augmentant de plus en plus sa peine. Je ressentais une sensation agréable à pouvoir la torturer. Si elle était là, c'est qu'elle le méritait.

Les cris de Camille s'intensifiaient de plus en plus, mais j'étais concentrée que sur les petits gémissements d'Elyrion.

Mais à un moment, des fragments de flashbacks commençaient à monter dans ma tête, des fragments des tortures qu'Elyrion avait déjà faites à cette Camille.

C'était horrible, c'était insupportable de voir tout ce qu'il avait fait pendant des siècles, c'était sa routine avec cette Camille, c'était plus qu'une affaire de torturés des âmes, mais une affaire bien plus personnelle entre eux.

Pris de panique, j'enlevai ma main de Camille, qui s'effondra sur le sol, puis je m'éloignai d'Elyrion.

— Qu'est-ce qui ne va pas ? Me questionna Elyrion en me fixant avec son regard démoniaque.

Je regardais ma main et je voyais l'ombre noire de l'âme de Camille en train de tomber sur le sol. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ? Comment pouvais-je avoir une idée pareille en tant qu'ange ? Qu'est-ce qui m'arrivait ? Je n'étais pas de ce genre, d'une quelconque manière Elyrion m'avait changée.

Sans dire un mot à Elyrion, je me précipitai vers la porte en l'ouvrant pour que je puisse prendre un peu d'air après cet acte ignoble que je venais de commettre.

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