𓆩TЯΞЛTΞ ΞT UЛ𓆪

⚝ 𝐄𝐋𝐘𝐑𝐈𝐎𝐍 ⚝

Nous arrivâmes devant la maison d'Elliot Toussaint, j'enlevai ma bague pour être visible, suivi par Nymalia.

— Bon, j'aimerais déjà te dire que s'il faut que je le torture pour savoir ce qu'il cache,je le ferai. Avertis-je en jetant un regard vers elle.

— Il n’y a pas de problème, ça me va. Répondit Nymalia en prenant ma main.

Elle agissait bizarrement depuis quelques heures, elle était plus attachante que d'habitude.

— Tout va bien ? Demandai-je en fronçant mes sourcils.

— Super bien, je suis juste heureuse d'être avec toi, mon beau sale démon.

— Moi aussi, je suis heureux d'être avec toi. Répondis-je avec un baiser sur son front.

Ensemble,main dans la main, on avança vers la porte. Je toque, une dame vint ouvrir la porte.

— Qu'est-ce que vous voulez ? Demanda-t-elle sur un ton agressif.

— Nous aimerions voir Elliot Toussaint, s'il vous plaît. Demanda Nymalia qui se pressa de prendre la parole.

— Vous n'êtes pas sérieux ?

— Nous sommes très sérieux, madame. Répondis-je.

— Elliot Toussaint est mort, il y a de cela deux mois. Après son accident, il allait très bien et d'un coup, un soir, ses blessures sont revenues comme par magie et il a succombé avant même d'être amené à l'hôpital. Nous informa la dame.

Comment ça ? Elle se trompait peut-être ? Où se trouvait-il s'il était mort ? Sachant qu'il avait été refusé par le paradis et l'enfer.

— Nous sommes vraiment désolés, on ne le savait pas du tout, et merci pour l'info. Répondit Nymalia en prenant ma main pour s'éloigner de la maison.

— Il ne peut pas être mort ? Où est-il dans ce cas ? Me demandai-je, n'arrivant pas à trouver de réponse.

— Je suis aussi perdue que toi. Depuis tout ce temps, Elliot est mort et on ne sait rien, ni où il se trouve, ni même qui ou quoi il est.

— Bon,déjà, on a quelqu'un qui pourra nous donner des informations, la mort. Dis-je en pensant à où peut bien être ce Elliot.

— Maintenant, on n'a qu'à la trouver et essayer de lui soutirer des informations. Suggéra Nymalia.

Sans perdre de temps, on se mit immédiatement à sa recherche pour essayer de trouver des réponses sur la mort d'Elliot.

— Tu savais qu'elle est un être à part ? Me demanda Nymalia.

— Qui ? La mort ? Ouais, j'ai entendu des rumeurs sur elle et des mythes. Répondis-je brièvement.

– Elle existe depuis toujours sans que personne ne sache comment. J'ai l'impression que même mon père ne sait pas grand-chose d'elle. Continua-t-elle.

— Bah tant mieux, elle a ses petits secrets et elle est sous l'ordre d'aucun être à part elle-même, à part que je sais qu'elle fait partie des cavaliers de l'Apocalypse. Je ne me suis jamais intéressé à la poser des questions.

— Je me demande parfois comment elle fait pour faire ça ? D'avoir comme but de causer la mort, de venir enlever des gens à leurs familles, amies.

— Elle ne ressent rien, d'après ce que j'ai entendu ; sous sa grande capuche noire, il n'y a rien, qu'un espace vide tout comme ce qu'elle ressent, c'est la mort. Commençai-je avant de m'arrêter devant Nymalia.

— Et mine de rien, elle joue un rôle important : elle donne un sens à la vie des êtres humains. Ils savent qu'ils doivent profiter de la vie, donner de l'amour à ceux qu'ils aiment, puisqu'un jour ou l'autre, la mort viendra, soit pour eux, soit pour leur entourage. Alors, ils vivent, ils chérissent chaque moment. Dis-je en fixant Nymalia du regard.

— Elyrion le poète, mais je suis d'accord avec toi. Répondit Nymalia sur un ton taquinant.

On reprit notre chemin et après avoir cherché pendant des heures, on la trouva enfin dans un coin de rue.

– Elyrion et Nymalia, je pense pas que j'ai des âmes pour l'un des amoureux. Dit la mort en tournant sa tête vers nous.

— Ah non, pas du tout, mais on a besoin de ton aide. Tu te souviens d'Elliot ? Évidemment que tu t'en souviens, puisque t'es allée récupérer son âme peu après qu'on l'ait laissé dans cet hôpital. Commençai-je en m'approchant de la mort.

— Alors où est-il allé ? Au paradis ou en enfer ? Demandai-je sur un ton ferme.

— Woaw, déjà,calme-toi Elyrion, et pour venir à ta demande, je doute qu'il soit mort, puisque j'ai jamais retourné voir ce Elliot. Répondit la mort.

C'est la mort, je pensais pas qu'elle mentirait. De toute façon, qu'est-ce qu'elle aurait à défendre en cachant ça ? Mais si la mort ne l'avait pas tué, qu'est-ce qui l'avait fait ?

— Prenons le cas qu'il soit vraiment mort : qui peut le tuer sans que même la mort soit au courant de ça ? Demanda Nymalia.

— Il n'y a que deux êtres assez puissants, soit Dieu ou Lucifer, l'un des deux l'a prise. Répondit la Mort.

— Cet Elliot existe depuis le début de l'humanité et je soupçonne qu'à chaque fois qu'il meurt,il se réincarne à nouveau. Expliquai-je à la mort.

— C'est pas possible.

— Oh, je t'assure la mort,mais comment t'a jamais remarqué que quelque chose n'allait pas avec ce Elliot ? Demandai-je, envahi de curiosité.

— Il n'y a qu'une seule explication : Elliot est celui tant recherché. Répondit la Mort en tournant sa tête.

— Ça veut dire quoi, « celui tant recherché » ? Questionna Nymalia dans la confusion.

Elle ne répondit même pas, elle se volatilisa dans une fumée et, un peu plus loin, un garçon se fit écraser par un bus.

— Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Me demandai-je, qui ne comprenait rien du tout.

Qu'est-ce qui se préparait ? Qui était cet Elliot qui à première vue avait tout d'un être humain ? Il était tant recherché pour quoi ?

Je me posais toutes sortes de questions. Mais aucune réponse quand soudainement j'entendis les aboiements des chiens de l'enfer de très très loin, ils avaient trouvé George.

— Les chiens ont trouvé George, je dois m'en aller. Prévins-je avant de m'envoler, suivi de Nymalia.

J'atterris en plein milieu du toit de l'immeuble et Nymalia arriva juste après et resta derrière moi. À l'autre bout se trouvait George tenu par trois chiens de l'enfer pour qu'il ne puisse pas se téléporter de nouveau.

Je m'approchai doucement de lui, avec en quelque sorte une joie en moi d'enfin retrouver son âme, mais il avait déjà déclenché une colère en moi, ne voulant pas respecter le contrat.

— T'avais qu'une chose à faire, George, respecter ta part comme je l'ai fait, c'est tout.

— Je suis tellement désolé Elyrion, j'ai paniqué. Quand j'ai compris que j'étais vraiment mort et que j'ai vraiment réalisé qu'il n'y avait pas d'échappatoire, j'ai paniqué. Me supplia George qui éclata en sanglots.

Mais je m'en foutais complètement de ça, il m'avait déjà trop énervé, c'était la chose que je détestais le plus.

— Tu sais très bien que je m'en fiche de tout ça, je dois te punir pour ça, George.

— Tu peux me punir comme tu veux en me torturant,de toute façon, je ne peux aller nulle part maintenant.

— Te torturé ? J'ai déjà ton âme en ma possession, ça ne me servira à rien, mais pour me satisfaire et te punir, j'ai une bonne idée : et si j'envoyais ces chiens de l'enfer dévorer l'âme ainsi que le corps de ta chère fille Chilène ? Dis-je, suivi d'un sifflement obligeant les chiens à venir vers moi.

— S'il te plaît pas ma Chilène, laisse-la en dehors de ça. Me supplia George qui commença à paniquer.

Nymalia se précipita et s'opposa entre moi et lui en ne me lâchant pas du regard.

— T'es pas sérieux ? Me questionna-t-elle.

— Je rigole pas quand je dois donner une punition. Répondis-je.

— Je m'en fous complètement de ce que tu vas faire avec l'âme de George, d'ailleurs il te l'a vendu, mais Chilène reste en dehors de ça, elle n'a rien à avoir avec tout ça. M'ordonna Nymalia très sérieuse.

— Je dois le punir, et c'est l'idée la plus originale qui me vient à l'esprit, Nymalia.

— Je te l'interdis, Elyrion, Chilène est innocente, je peux pas te laisser la faire ça, alors arrête ça tout de suite. M'ordonna de nouveau Nymalia.

Avant, je l'aurais fait sans hésiter, envoyer ces chiens dévorer Chilène, mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour, pour quelqu'un qu'on aime, même si ne pas arriver au bout de l'idée me laissait un goût amer ; c'était pour elle.

— Bon d'accord,je laisse Chilène tranquille. Dis-je doucement après avoir sifflé les chiens pour qu'ils partent.

— Merci beaucoup Elyrion, merci infiniment. Me remercia George.

— Je vais l'amener en enfer et essayer de trouver des infos sur si Elliot est en enfer.

— Je vais faire de même de mon côté. Me répondit Nymalia.

Je déposai un léger baiser sur sa bouche avant de prendre l'âme de George et de m'envoler.

𓆩𓆪

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top