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Harry passait ses journées dans son bureau pour écrire ses fameux poèmes, et ce, depuis des années. Il avait commencé à en écrire lorsqu'il se sentait mal et seul, puis cela est devenu une habitude lorsqu'il a commencé à prendre de plus en plus ses responsabilités au sein de la famille en étant fils du roi.
Ses poèmes ont grandi et sont devenus plus matures au fil du temps. Même trop parfois encore surtout lorsqu'il écrit des poèmes sur l'amour. Entre celui de la dernière fois et celui qu'il avait tout juste fini d'écrire, il n'arrivait pas à ne pas penser à lui. A cette personne qu'il aimait secrètement depuis quelque temps déjà. Surtout quand cette personne est à ses côtés à chaque instant de sa vie parce qu'il travaille pour lui et sa famille.
Il était évident que Harry était tombé amoureux de Louis, qui n'était au courant de rien. Et Harry ne pouvait pas lui dire, ni même le faire remarquer. De plus, il ne savait pas grand-chose sur Louis, et encore moins sur sa sexualité.
Harry soupira et se laissa tomber sur son bureau. Mais il fut vite interrompu une fois de plus par quelqu'un qui toqua à sa porte.
- Oui ? Fit le futur roi.
- Votre mère souhaite vous parler dans son bureau, annonça Louis.
- Décidément, vous ne me vouvoierez jamais Louis.
- Il ne faut jamais dire "jamais" monsieur.
- J'ai l'impression d'être une vieille personne quand vous me parlez de cette manière.
- Et moi, donc, marmonna Louis d'une manière incompréhensible pour ne pas être entendu.
- Vous a-t-elle dit que c'était important ? Reprend le futur roi.
- Non, je ne sais pas désolé.
Harry releva alors la tête et se releva de son fauteuil pour rejoindre Louis qui attendait à la porte et le tira dans le bureau avant de fermer la porte.
- Harry que faites-vous ? Votre mère vous attend, dit Louis timidement.
- J'ai besoin de toi, Louis, répondit instinctivement Harry.
- Vous me tutoyez maintenant ?
- Pardon Louis, mais j'ai vraiment besoin de toi, de vous. Enfin, ça m'embrouille cette histoire.
- En quoi puis-je vous aider ?
Harry se dirigea à nouveau vers son bureau, prit la feuille où son poème y été écrit et le tendit à Louis.
- Je suppose que mon travail avec vous est désormais de lire vos poèmes et de vous dire ce que je pense, dit Louis.
- En partie, oui.
Harry attendit alors impatiemment la critique de Louis sur son poème.
"Folles nuits —folles nuits!
Si j'étais avec toi
De folles nuits seraient
Notre luxure!
Futiles —les vents
—Pour un cœur au port—
Plus de boussole—
Plus de carte!
Ramant dans l'Eden—
Oh! lamer!
Si je pouvais amarrer —ce soir—
En toi!"
- Pour qui écrivez-vous ces poèmes ? Demanda Louis.
- Pour quelqu'un que j'aime, avoua Harry avec un léger sourire.
- Et bien cette femme est vraiment chanceuse de vous avoir.
- Si vous le dites, Louis, souffla malheureusement Harry.
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