/!\ Ce chapitre contient prioritairement des propos sexuels, ne pas lire si vous avez une âme sensible ou si vous avez encore votre innocence. Merci. /!\

Une soirée chic dans l'hôtel, quoi de mieux ? C'est tout à fait mon genre de truc. Rencontrer de nouvelles personnes, parler... Je n'aime pas trop toute ces soirées d'adolescents où l'on boit de la vodka en fumant des joins et en dansant comme des asticots. Avant, j'adorais ce genre de soirées mais j'ai fait ma première fois à l'une d'entre elles, complètement bourré. Je m'en suis longtemps voulu, mais on m'a répété que j'étais un garçon donc que c'était pas grave alors j'ai fini par y croire. Mais je ne suis retourné à ce genre de soirée que très peu de fois. Alors qu'on m'y invitait souvent - sans me vanter, bien évidemment.

Douche, vêtement, parfum, montre...

Un dernier coup d'œil dans le miroir et c'est bon.
Je sors de la chambre et vais devant l'ascenseur, avant d'appuyer sur le bouton. J'attends, et une personne se place à côté de moi. Une femme. Elle doit sûrement venir à la soirée, elle aussi. Elle est assez belle. Elle porte une robe à manches courtes qui lui arrive environ mi-cuisses, avec des motifs brillants. Son rouge à lèvres est violet, et son maquillage autour de ses yeux fait ressortir leur couleur.
Elle me regarde et me sourit.
L'ascenseur s'ouvre et je lui fais signe de passer. Elle me sourit et entre, avant que je ne fasse de même. C'est silencieux quelques secondes, puis elle engage la conversation, à ma plus grande surprise.

-Vous allez aussi à la soirée ?

-Oui, en effet. J'ai trouvé que c'était une bonne idée.

-C'est vrai.

Discrètement, je la regarde dans le miroir. Lorsqu'elle passe sa langue sur ses lèvres, je ne peux que la trouver sexy.

-Vous venez d'ici ?-je demande.

-Non, je viens d'Italie. Milan, plus précisément. Et vous ?

-Je suis Italien aussi, mais je viens de Pescara.

L'ascenseur s'ouvre et on sort tous les deux, mais on continue la conversation.

-Et que venez-vous faire ici ?-me demande-t-elle alors que l'on se rapproche de la salle de l'évènement.

-J'ai changé d'air. J'avais besoin de sortir de ma petite bulle de "confort", si je peux appeler ça comme ça.

-Rupture ?

-Rupture difficile.-je rajoute un peu tristement.-Et vous ? Que faites vous ici ?

-Rupture difficile.

-Les relations c'est pas notre truc, il faut croire.

-Ce n'est pas le leur, surtout. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais j'imagine que c'est pas vous qui avez rompu. Donc c'est l'autre personne qui ne comprend rien en l'amour.

-Peut être.

On entre dans la salle et tout se passe assez vite. On fait un peu connaissance, et je la trouve vraiment sympa. Mais je sens quelque chose qui m'attire chez elle. J'ai constamment envie de toucher ses lèvres, j'ai envie de toucher ses courbes parfaites. Et - je ne sais pas si c'est une impression - mais je sens que de son côté, c'est la même chose.

La soirée se termine, on décide de remonter ensemble.
Un regard dans le miroir, puis je tourne ma tête vers elle alors qu'elle me regarde intensément. Mon pantalon devient vite trop serré. Je me sens ridiculement attiré par elle et sans rien contrôler, je m'empare de sa bouche. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde. La chaleur augmente rapidement et on ne se donne même pas le temps de réfléchir qu'on se dirige vers ma chambre. Je ferme la porte une fois à l'intérieur et la plaque contre le mur et place les lèvres sur son cou. Je suce doucement sa peau et elle gemit en attrapant mes cheveux. Je remonte ma bouche jusqu'à son oreille et mords son laube. Je prends ses cuisses et les enroule autour de ma taille. Je soulève ensuite sa robe doucement pendant que ses mains passent sous mon t-shirt, me faisant frissonner.
Ma main passe sur son intimité et elle gémit, encore plus fort lorsque je lui mets un doigt. Je commence à faire des vas-et-viens et elle gémit. Ses mains remontent dans mes cheveux avant de les tirer. Elle embrasse mon cou tout en gémissant, encore.
Après, c'est à elle de prendre les choses en main. Elle me pousse sur le lit et retire ma verte. Je ne sais même pas comment j'ai fait pour la garder vu la chaleur étouffante qu'il fait.
Elle n'attend pas une seconde avant d'ouvrir la chemise de manière sauvage, cassant la plupart des boutons. Rapidement, ses mains se baladent sur mon torse et elle m'embrasse. J'en profite pour lui retirer entièrement sa robe. Le fait qu'elle ne porte pas de soutif me facilite la tache.
Elle enlève ma ceinture et déboutonne mon pantalon. Elle l'enlève et un énorme sourire s'affiche lorsqu'elle voit mon érection déjà bien dure. Mon caleçon se retrouve bientôt à terre. Elle dépose des baisers tout le long de mon ventre. Arrivée en bas, elle prend mon membre et le glisse dans sa bouche. Je gémit un peu plus fort que prévu lorsqu'elle commence ses va-et-vient.

-Mmmm... Plus... vite... María!

Au lieu de le faire, elle s'arrête et rigole devant ma tête déçue.
Elle remonte sur moi et reprend ses baisers, mais je ne peux plus attendre. Je la fais basculer et me retrouve sur elle. Ma langue passe sur ses seins, son ventre, son visage... Et au moment d'atteindre son intimité, je m'arrête. Au moins, elle sait ce que ça fait. Pourtant, je n'arrive plus à attendre.

-Tu prends la pillule ?-je demande essoufflé.

Elle hoche la tête.

-Prête ?

-Fais-toi plaisir...

Avec précaution, j'entre en elle. Je commence mes mouvement de hanche doucement, puis elle me demande d'accélérer, donc je le fais. Plus je vais vite et plus je suis près de l'explosion. Elle s'accroche aux draps en criant mon nom. Au bout d'un certain temps, j'atteins l'orgasme, en même temps qu'elle. Je lâche un long et fort gémissement - tout comme elle - et tombe sur son beau petit corps.

On finit par s'endormir tous les deux, ma tête sur son ventre et ses mains dans mes cheveux.

Cette nuit m'a fait du bien, et j'ai pu oublier ma rupture assez douloureuse avec Karol.

Une histoire d'un soir, ou une histoire d'amour.

Cet os avait beaucoup plu sur mon ancien livre d'os alors je le repost en espérant qu'il plaise tout autant ! 😊❤️