Chapitre 1. - J'ai juste peur.
Les yeux encore rouges et gonflés de la veille, j'ai encore pleurée comme toutes les nuits depuis que tu n'es plus là. Ton absence me brûle à un tel point que même sourire est douloureux. La douleur est tellement indescriptible. Je porte au creux de la poitrine le lourd poids de ton absence, j'ai l'impression de peser cent kilos de douleurs. Lorsque tu es partie, tu as emporté une partie de moi avec toi. Cette sensation de solitude lorsque tu n'étais pas là pendant quelques heures, est maintenant constante et elle me consume à petit feu comme une petite brindille dans un grand feu de cheminée. Un monde sans toi est comme un été sans soleil, ça ne sert à rien.
Je voudrais tellement revenir en arrière, décliner ton offre et te dire qu'on à pas besoin de sortir pour s'amuser. Que toutes les deux dans ma chambre, c'est mille fois mieux qu'une vulgaire soirée dans une boîte de nuit. Je voudrais du plus profond de mon cœur que tu sois encore là avec moi, dans cette salle d'histoire, là où madame Clay me répète sans cesse des dates qui sonnent comme de simples chiffres dans ma tête.
Madame Clay, me ramène au présent en tapant ses doigts devant mon nez. Je lève les yeux pour lui faire comprendre qu'elle doit me laisser tranquille. Ce n'est pas que je n'ai pas envie d'apprendre et d'écouter en cours, non, c'est juste que je n'en suis plus capable. Mes pensées reviennent toujours à elle, elle monopolise mon esprit.
- Mademoiselle Clarke, pouvez-vous répéter ma question ?
Je ne lui réponds pas, j'ai la gorge nouée par le chagrin.
- Mademoiselle Clarke, voulez-vous peut-être un renvoi définitif de mon cours ?
Je lève les yeux pour les encrer dans les siens. Savoir ce qui se passe dans les pays étrangers, je n'en ai rien à faire. Jamais je ne sortirais de Londres alors pourquoi m'encombrer de choses inutiles. Si, il y a bien une chose à savoir : c'est que si vous voulez réellement apprendre quelque chose, ce n'est pas à l'école que vous l'apprendrez. À l'école, ils nous apprennent à trouver x, mais à quoi savoir trouver x va nous servir dans la vie de tous les jours ? Je suis sûr que si je pose cette question à monsieur Meyer, il ne saurait pas y répondre. Après tous, ce ne sont que des profs et c'est bien connu que la plus part sont cons, pas tous, certain sont très bien, c'est rare, mais il en existe comme madame Butterfly en primaire. Elle était hyper gentille, mais bon là, je m'éloigne. Penser à l'inutilité des cours m'a fait l'oublier quelques minutes.
- Bon, je n'ai pas envie de me mettre en colère le premier jour de la semaine. Ajoute-t-il avant de se retourner pour écrire sur son tableau des noms de pays étranger.
La matinée se passe lentement, trop lentement pour moi. Je suis dans le corridor à mon casier et je prends mes livres pour le cours suivant, qui est les maths, une des pire matières que l'on puisse enseigner au lycée. Pourquoi ais-je pris la filière littérature avec comme option les maths et une autres matière que vous aller connaître par suite ? Car tout simplement, je ne sais pas dans qu'elle genre de métier je prévois d'être plus tard. Mon père trouvais cela plus prudent.
- Tu aurais pus répondre au prof tout à l'heure. S'exclame ma sœur.
- Je n'avais pas envie de répondre ! Vociférée-je en refermant mon casier.
- Tout ce que tu vas réussir à avoir, c'est des embrouilles !
- J'en ai déjà, une de moins ou une de plus, ça ne changera rien du tout !
- À chaque fois qu'on se parle, c'est pour s'engueuler de toute façon. Finit-elle avant de me laisser seule avec mon classeur et ma calculatrice dans ma main qui en passant ne va me servir à rien.
Les cours finis, je rentre enfin chez moi, je m'allonge dans le canapé avec des biscuits chocolatés et je regarde les films qui passent à la télévision.
- Shelby Alexia O'Brien, quand vas-tu te décider à écouter en cours ? Me questionne ma mère en criant de la porte d'entrée.
- Quand, ils l'auront retrouvés ! Répondis-je à ma mère avec une pointe de colère dans ma voix.
- Si tu ne leurs parles pas, jamais ils ne le retrouveront ! M'informais tel en se mettant à côté de moi.
Je ne répond rien et je repose mon attention sur le film qui est en passant très nul, il raconte l'histoire d'une fille qui est amoureuse de son prof de gym, c'est pathétique. Dylan se met à côté de moi une fois que ma mère c'est enfin décidé à me laisser en paix et il me prend dans ses bras.
- Tu viens à l'entrainement de foot ce soir ? S'enquérir-t-il en me lachant.
- Oui, comme à chaque entraînement. Lui répondis-je en croquant dans mon biscuit.
- Cool, à ce soir alors.
- À ce soir.
Il se lève du canapé et il monte en haut faire son sac de foot. Je me lève et je vais dans ma chambre m'habiller avec une tenue assez chaude, car l'entraînement est tard et on est qu'au printemps, je déteste cette saison, je ne sais jamais comlebt m'habiller, lorsque l'on regarde le soleil par notre fenêtre nous avons l'impression qu'il fait un temps radieux dehors mais lorsque que nous mettons un pieds dehors nous nous rendons compte que le soleil nous fait plus d'illusion que de chaleure. J'entends la porte d'entrée claquer signe que mon frère part déjà s'échauffer. J'ai encore le temps donc je vais un peu sur la Playstation, j'aime bien y jouer de temps à autre, ca me détend un peu. Je jouais presque depuis une heure à The Grudg lorsque je me suis rendu compte que j'étais en retard. Je marche rapidement, l'air frais me fais le plus grand bien, mon nez et mes joues sont suremebt rouges à cause du froid mais je m'en fiche, je ne doit pas manquer le début du match. J'arrive au terrain de foot, il y a déjà tous les copains de mon frère, je vais le rejoindre et il est avec une jeune fille, blonde aux yeux bleu, son pull gris et son pantalons noir ne la mettent sert pas en valeur mais elle est très jolie.
- Je te présente Maëva, ma petite-amie. Me présente mon frère.
Elle me sourit et je lui lance un de mes nombreux faux sourire. Mon frère me regarde comme si je venais de le décevoir. Il me laisse avec Maëva pour courire jusqu'au vestiaires. Nous nous asseyons toute le deux, je reste muette ce qui doit sûrement la mettre malalaise amis je n'en est rien à faire, ce n'est pas parce qu'elle est jolie que je dois me montrer polis avec elle. Le match commence, c'est l'équipe du notre lycée qui a la balle, il ne laisse aucune chance a leurs adversaire. Je regarde chacun des joueur un par eux, ils sont tous assez musclé et beau, je vois le numéro treize mettre un but. C'est qui le numéro 13 ? Mon frère ne m'a pas dit qu'il y avait un nouveau, il a dû oublier, ce n'est pas grave je lui demanderais tout à l'heure des explications. Le match fini 5/3 pour l'équipe de mon frère. Je me lève des que je le vois sortir du terrain, je sais qu'il va directement prendre sa douche après un match donc il ne faut pas que je le raté car apres je ne pourrais pas lui parler avant demain vu qu'il font souvent une fête après qu'ils est gagné un match de foot haut la main.
- Tu ne m'avais pas dit qui y avait un nouveau ? L'interrogée-je.
- Il vient d'arriver, il vient d'Irlande, je crois. Me répond t-il avant de courir dans les vestiaires.
Je reste devant la porte à l'attendre mais le premier à sortir est le nouveau. Il est blond, plus petit que mon frère mais assez grand pour me dépasser d'une tête, ses cheveux goutte encore un peu sur son front et son corp émane une delicieuse odeur de gel douche. Il est assez beau mais il semble prétentieux et con.
- Euh... Salut est-ce que tu ne s'aurais pas si l'entraîneur est encore là ? Me demande t-il.
Je ne lui répond rien, comme d'habitude. Je ne vois pas pourquoi il mériterait que j'use de ma salive pour lui meme s'il a permit à l'equipe de gagner ce match qui était décisif pour les admission à différente universités.
- ok.
Il part en soupirant, surment à cause de ma mauvaise humeur quasiment constante. Dylan arrive ses clefs à la main, les cheveux mouillés et une veste de sport sur son épaule.
- Ooh, je vois que tu as fait connaissance avec le nouveau. Se réjouit mon frère.
- Non, il est arrivé vers moi pour me demander si l'entraîneur était encore là et je ne lui est rien répondu. Franchement, ça question était conne. L'entraîneur est toujours là une heure après un match.
- Tu ne pourrais pas redevenir comme avant: souriante et avec la joie de vivre ? Et pour ta gouverne, il est nouveau il ne connait pas les routines du catch.
- Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! Tu étais le seul encore à être de mon côté ! Tonitruée-je.
- J'ai juste peur. Me dit-il calmement.
- Peur de quoi ? L'interrogée-je.
- Peur de ne plus jamais revoir ton sourire magnifique. M'avoue t-il.
- Comment veux-tu que je souris ? Si toi aussi, tu aurais vécu la même chose que moi, je ne crois pas que tu serais en train de sourire ou même de rire ! Vociférée-je.
- Tu te mets tout de suite en colère, je ne sais même plus qui tu es vraiment et pourtant, tu es ma sœur Shelby.
Je tourne les talons, je n'en peux plus de l'entendre dire qu'il ne me reconnaît plus. Je cours dans les rues de Londres les larmes au yeux. Je rentre chez moi en claquant la porte, je ne suis même pas descendu quand mon père ma appelé pour que j'aille manger. Je reste dans ma chambre à regarder des photos de moi et Léah. Je pleure en regardant les photos, elle me manque tellement que ça en fait mal de vivre sans elle. La vie n'est plus pareille quand on perd la personne la plus chère a nos yeux, on à comme un trou dans notre cœur qui ne sera jamais réparé, comme un trou infini que personne ne réussira à combler.
Je vais me doucher pour essayer d'oublier un peu ma douleur, mais elle ne cesse d'augmenter.
Je m'allonge dans mon lit et je pleure jusqu'à ce que je m'endorme.
Je me réveille, il fait noir dans ma chambre, trop noir, je ne supporte pas être dans le noir seule, j'ouvre un peu les volets et la fenêtre et je regarde les étoiles, jusqu'à ce que je me rendorme sur le bord de la fenêtre. Je me réveille avec les rayons du soleil qui caresse mon visage. Je sors de ma chambre et je croise ma sœur dans le corridor.
- Tu as encore pleuré toute la nuit, vu l'état de tes yeux. Commence-t-elle.
Je déteste quand on m'énerve dès le matin.
- Et ton cul, il a bien dormi ? Lui demandée-je énervé.
Je vais dans la cuisine, je prends des biscuits chocolatés comme à mon habitude et je vais me préparer pour aller au lycée, là où y a tout mes potes et tous les profs que j'aime ( ironiquement bien sûr ).
Je vais en cours et il y a le sale nouveau blond irlandais pretencieux qui vient me voir. Je ne le connais pas, mais je le trouve déjà hyper chiant ce mec. Il me conflit àvec sa démarche assuré et ses skinny troués au genoux.
- Hey... Ne nous somme pas déjà vu ? M'interroge-t-il en marchant vers moi.
Je fais comme si je n'avais rien entendu et je continue de marcher.
- Ah si c'est toi la mystérieuse du lycée, je crois. Poursuit-il. Celle que tout le monde parle sans vraiment savoir pourquoi elle est célèbre au lycée.
Je me retourne vers lui. Ils m'appelle donc tous "la mystérieuse". Je l'aurai sûrement trouvé sympa comme surnom m'intéressais mais ce n'est pas le cas.
- Commença la mystérieuse ? L'interrogée-je avec toujours ma fidèle voix de colère en me mettant devant lui.
- À toi de me l'expliquer.
Mais il y croît lui, il croît vraiment que je vais lui expliquer ma vie alors qu'il est chiant et qu'on ne se connaît pas !
- Va te faire foutre jamais je te raconterais ma vie !
- Je ne te force pas.
Il m'énerve ce mec a faire le malin, j'espère que Dylan ne sera pas pote avec sinon je vais péter un câble.
Je me retourne et je vois le proviseur. J'ai fais quoi comme connerie encore, je ne m'en rappel plus. Fin, j'en ai tellement faite que ce n'est pas possible de s'en rappeler. L'irlandais passe devant moi en disant poliment bonjour au proviseur qui lui sourie.
- Si c'est possible mademoiselle O'Brien.
Ah, j'ai parlé à haute voix. Cela faisait longtemps que ça ne me l'avais pas fait.
- Dans mon bureau de suite. M'ordonne-t-il en pointant du doigt sa porte en bois.
Je le suis dans son bureau, ooh lala, il fait chaud ici. C'est à n devenir claustrophobe tellement on se sent étriqué alors que c'est assez grand pour y mettre trois lit deux places séparé de cinquante centimètres chacuns.
- Alors mademoiselle O'Brien, vous voulez une liste des conneries que vous avez faites ?
- Allez-y ça doit être marrant ! Ricanée-je faussement.
- Alors, vous avez insulté un surveillant, mangé des chewing-gums en cours, vous n'avez pas répondus aux professeurs, vous n'écoutez rien, ne faites pas vos devoirs, vous jetez de la nourriture sur la cuisinière, vous séchez des cours, vous ne faites pas vos heures de colles, vous vous battez, vous manqué de respect à des élèves...
- Oui bon, c'est bon vous n'allez pas me faire la morale ? Le coupée-je.
- Je vous exclus pendant une semaine du lycée.
- C'est vrai ? Cool.
Je sors du bureau et je rentre chez moi et je pleure, bah ouais au lycée, je vais la meuf qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et chez moi, je pleure, je suis logique comme fille hein ?
- SHELBY ALEXIA O'BRIEN DESCEND DE SUITE DANS LE SALON !!!!!!! S'époumone quelqu'un en bas ou plus tôt deux personnes, mais je ne sais pas qui vus comment ils viennent de hurler.
Je descend, en bas des escaliers ce trouvent les trois personnes à qui ne n'avais le moins envie de parler aujourd'hui.
Il y a mes parents et le proviseur dans mon salon.
- Explique-nous ce qui se passe dans ta tête, Shelby ! Me demande mon père en colère.
- Tu as changé, tu n'étais pas comme ça avant. Dit ma mère elle aussi en colère.
- Vous savez déjà tout alors je ne vous expliquerai rien ! M'exclamais-je.
- Non, tu ne nous as rien dit. Soupire ma mère.
- Et je ne dirais rien ! Criai-je avec les larmes qui montent au yeux.
- Tu dois en parler a quelqu'un, tu ne peux pas vivre avec ça sur le dos toute ta vis. Insista le proviseur.
Non mais qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloirs savoir ma vie aujourd'hui ?
- J'en parlerais à qui je veux, quand je voudrais et non à vous en tout cas. Dis-je les larmes aux yeux.
Ils ont fait ressortir les mauvais souvenirs de la pire nuit de toute ma vie.
- Alors à qui vas-tu en parler ? Quémande ma mère.
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Vous trouvez comment mon premier chapitre ?
J'ai changé ma façon d'écrire, vous aimez ?
Vous pensez que c'est quoi les mauvais souvenirs de la nuit de Shelby ?
À qui pensez-vous que Shelby va dévoiler ses secrets ?
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