Chapitre 60 - Une fin en apothéose.
PDV Thibault
Je me mords la lèvre alors que je découvre son corps nu, et il me regarde avec les yeux teinté d'une lueur coquine tandis que le peignoir, tombe de ses épaules. Il prend mes mains m'attirant vers le lit et s'y allonge dans la largeur, mais de mon côté, je me retiens de tomber.
- Deux seconde, j'ai un petit quelque chose à te montrer.
- Oh et c'est quoi dit-il en glissant ses mains sous sa tête pour en faire une sorte d'oreiller.
Je lui souris et me retourne, lui tournant le dos. Mes mains sur le bas de mon t-shirt, je le retire peu à peu dévoilant l'inscription sur ma peau. " Private Property Alex D.R"
- Non! T'as pas réellement fais ça....
Je fais volteface étant maintenant fac à lui et répond.
- C'est un faux, rassure toi, il va partir au bout d'une petite semaine.
- Ouf, ton corps est tellement beau, ça aurait été dommage.
- C'était une autre manière de m'excuser pour mon dérapage.
- Non c'est moi j'ai été un peu excessif, c'était qu'un strip, t'as embrassé ni couché avec personne.
- Du tout, tu as eu raison de te mettre en colère, j'ai vu à quel point c'était désagréable de voir des hommes se rincer l'œil sur toi alors j'ai très bien compris et je recommencerais plus.
- Allez on en parle plus. Maintenant viens ici et fais-moi l'amour passionnément dit-il me tirant fortement par la ceinture m'attirant brusquement à lui.
Attention, petit zitrone pour la fin
Je n'attends pas une seconde de plus pour me jeter sur ses lèvres et les dévorent avec un appétit non dissimulé. Il y répond tout aussi fougueusement et ne tarde pas à venir rencontrer ma langue, pour se lancer dans un baiser sulfureux. Précipitamment, il défait mon jean et me le retire dans la seconde mon boxer. On ne cesse de s'embrasser alors que nos corps collé l'un à l'autre se frottent d'une manière endiablé, mettant nos bassins en feu. L'attente a décuplé notre désir et la température s'échauffe très vite entre nous. Sa main droite s'emparant de ma virilité ne fait qu'accentuer le brasier qui enflamme mon bas-ventre. Gémissant à présent dans son cou, j'entoure à mon tour son membre et entame un mouvement de massage vigoureux. Mon homme n'arrête pas de pousser des plaintes et je fais de même tout contre son oreille, ivre de désir. Alors que ma bouche s'applique à lui créer un joli suçon dans le cou, ces quelques mots, susurré d'une voix essoufflé et impatiente me parviennent.
- Chéri...viens...j'ai trop... envie de toi...tout de suite...
Je me redresse me décollant de son corps bouillant à contrecœur et tend le bras vers la table nuit. J'attrape le lubrifiant et revient auprès de mon homme. Il me le prend des mains, un air gourmand au visage et s'assoit sur le lit alors que je suis maintenant debout devant lui. Il presse sur le flacon, faisant couler du gel dans ses paumes. Il vient ensuite l'appliquer sur mon organe, ne me lâchant pas des yeux. Je m'habitue rapidement à la fraicheur du baume qui ne tarde pas à chauffer sous ses caresses et me mord la lèvre sous le délice qu'il me procure. Je me penche en avant, regagnant sa bouche sucrée et pose mes mains sur ses épaules, pour tout en douceur le faire se rallonger sur le matelas. Le regard fiévreux, il ne me lâche pas des yeux. Je place ses jambes de part et d'autre de mon cou et viens chatouiller tendrement son antre avec un peu de gel.
Il a les pommettes rougeoyantes, sous la légère pilosité de son visage, et ses prunelles océanes brillent d'un éclat incandescent et amoureux. Il juste sublimement magnifique. Lentement et tout en douceur, j'entre en lui, unissant nos corps. Je rejoins à nouveau ses lippes échangeant de multiples baiser, tandis que je commence de doux mouvement. La passion augmentant à chaque coup de rein, devient vite ardente et j'accélère la cadence fusionnant avec encore plus de vigueur avec l'homme de ma vie. Nos soupirs s'éteignent contre nos lèvres, devenant de plus en plus en sonore, au fur et à mesure que le plaisir grandit. Bientôt il atteint son stade ultime de son côté alors que j'heurte une énième fois son point sensible et il se laisse aller entre nous. Je ne tarde pas à le rejoindre, mon orgasme se déclenchant dans une dernière poussée et mes yeux planté dans les siens. Vidé de mes forces, je m'écroule sur lui, la tête dans son cou, cherchant à reprendre mon souffle. Ses bras me serrent fort contre lui, et il effleure mes cheveux doré, m'offrant un doux câlin, comme à chaque fois qu'on fait l'amour. J'adore ces moments, la tendresse a l'état pur.
- Tu m'as manqué mon amour me souffle-t-il
- Toi aussi, c'est une torture de passer une semaine sans tes baisers et tes caresses.
- Je confirme, on devrait aller prendre une douche et puis descendre.
- Je suis de ton avis. Mais d'abord cinq minutes de plus dans tes bras.
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Après une bonne douche, on descend à la cuisine préparé le dîner. Comme prévue Lola passe la porte à 20h00 et nous nous installons à table une demi-heure plus tard. Elle nous raconte sa fin d'après-midi avec son chéri, des étoiles plein les yeux. Il l'a emmené à une fête foraine et il lui a gagné une énorme peluche, un panda. Tellement cliché, mais tellement mignon. Tout a fait le genre de chose que j'aurais pu faire pour Alex, à cet âge-là. Le repas terminé, on monte tous trois se coucher et ma gastro m'ayant foutu la paix, je blotti tout contre mon torse mon homme. Je lui murmure un doux mot d'amour avant de sombrer dans un sommeil profond.
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Jeudi 21 septembre
Le lendemain soir
20h30
PDV Alex
Nous avons métamorphosé le jardin. Avec l'aide de tréteaux et de grande planche, nous avons fabriqué une longue table, pouvant accueillir nos invités. Mes parents, mon petit frère, Jules, Crystal, Clara et leur petits jumeaux, sans oublier Fred et Jonas, Sam et Anto et Valentin qui est venu voir sa chérie. Avec mon mari, on a organisé un grand repas, car ce soir Benoît rentre chez lui et on voulait qu'il puisse connaître tous les gens qu'on aime. On a pas pu avoir Meredith et Rose qui vivent en Italie mais elles ont fait connaissance avec lui via cam. Comme moi le premier jour où je l'ai vu, elles ont été estomaquées. Y 'avait de quoi, c'est pas tous les jours qu'un frère tombent du "ciel". Cependant, elles l'ont tout de suite adoré.
Alors que tout le monde, rit, discute et pour les plus petit jouent, je me lève pour rentrer la vaisselle à l'intérieur.
- Un peu d'aide p'tête, entendais-je dans mon dos.
- Oh Ben, c'est gentil à toi, tu n'as pas à débarrasser, t'es notre invité dis-je en lui prenant les verres des mains.
- Les deux terreurs, Clara et ton petit frère se sont se jetés sur Thibault, j'allais pas t' laisser, débarrasser tout, tous seul. Et pis ça me fait plaisir.
- Merci. Tu sais je t'apprécie beaucoup, je suis désolé...j'ai été con d'être jaloux de toi....
- Nan, pantoute( pas du tout), j'suis arrivé comme ça, j'ai bouleversé votre existence, j'te l'ai un peu pris ces derniers jours et tu t'es senti menacé, c'est normal. Je vais je l'espère occuper une place importante dans sa vie mais je ne serais pas envahissant et désolé si je l'ai été, ça n'arrivera plus.
- Non tu ne l'as pas été, c'est moi, j'ai eu peur de perdre l'attention de mon mari.
- Tu l'as perdra jamais, il est raide dingue de toi. J'suis content qu'il soit avec toi, j'sais qu'il a beaucoup souffert étant jeune du manque d'affection de nos parents et il m'a confié ne jamais s'être senti aussi aimé qu'auprès de toi. C'est en grande partie grâce à ta présence dans sa vie qu'il est heureux alors j'n'ai aucunement l'intention de vous éloigner l'un de l'autre.
- Je suis là, mais avec toi, il a l'impression de retrouver une famille, une partie de sa vie qu'il avait perdu et moi non plus je n'ai pas envie de gâcher ça. Je suis ravi de t'accueillir dans notre vie.
- Génial. Et moi j'suis heureux de débarqué dans la vôtre.
- Ah vous êtes la, vous deux, je vous cherchais. Il est temps de partir pour l'aéroport. Il se passe quoi, ça va? lance mon homme
- Oui très bien mon amour.
- J'échangeais, une discussion fort sympathique avec mon beau-frère dit Ben en passant un bras autour de mes épaules. Allez on y va, mon vol m'attend.
On sort tous les trois de la cuisine, puis à l'extérieur de la maison avant que je ne dis à mes parents et à nos amis de bien vouloir surveiller ce petit monde pendant que nous accompagnons Benoit. Ils acquiescent sans problème et nous montons en voiture.
***
21 h00
L'heure de laisser partir Ben. Avant qu'il ne parte faire la queue pour montrer son billet et passeport à l'hôtesse, nous faisons nos aurevoirs.
- Bon, ben voilà, j'aurais voulu rester plus longtemps mais j'peux pas malheureusement.
- C'est pas grave, on se reverra, dès qu'on pose une semaine de vacances, on vient te voir. dit Thib
- Oui faudra que j'vous présente tout le monde. Pis tu m'apprendras à faire du Snow.
- Et toi du Hockey.
- Oui, on fera ça.
Le dernier appel pour son vol résonne dans l'aéroport alors nous cessons de parler et mon chéri serre son petit frère dans ses bras, quelques secondes.
- Tu prends soin de toi et tu m'appelles quand t'arrives.
- J'oublierais pas.
Son jumeau me donne à moi aussi une étreinte puis dit.
- Bon je dois vraiment y aller, prenez soin de vous.
- Oui t'en fais pas. Répondais-je
- Tu vas me manquer frangin. dit mon homme à son frère qui s'éloigne
- Toi aussi, mais on nous séparera plus. lui rétorque-t-il
- Jamais. Bon voyage. Promis on débarque dès qu'on peut! Lance à son tour mon homme.
Arrivé au guichet, il nous fait un grand sourire avec de grand gestes puis finit par disparaître de notre vue. On retourne à la voiture main dans la main et légèrement inquiet je demande:
- Ça va mon amour?
- Oui, ça va, je sais que je le reverrais, c'est mon frère et je laisserais rien ni personne me l'enlever.
- C'est trop mignon.
- Ça vaut pour toi aussi chéri.
Je lui souris et répond:
- Bon, on rentre maintenant?
- Non, j'ai une autre idée, on peut tarder un petit peu, tes parents dorment chez nous, ils s'occuperont de Lola. Je leur envoi tout de suite un texto.
Il tape rapidement son sms et dit joyeusement "c'est fait".
- Ok et c'est quoi ton idée?
- T'as déjà fait l'amour à la belle étoile?
- Non mais quelque chose me dit que ça va m'arriver d'ici peu. Répondais-je contre ses lèvres
*****
Et voilà, comment nous nous sommes retrouvés en train de faire des galipettes en pleine nuit, dehors, sous les étoiles. Dans notre parc, notre petit coin à nous, caché par le saule pleureur ou nos initiales sont gravés, on s'est une nouvelle fois promis corps et âme pour la vie.
The End
Finalement, y'aura eu moins de chapitres que ce que je pensais, un petit épilogue à suivre et je mettrais un point final à ce troisième et ultime tome. Cette fois c'est sûr c'est le dernier, mais, j'ai déjà des idées pour un nouveau BxB et j'envisage peut-être aussi un tome 2 avec Julian et Tristan mais faudrait que je trouve une idée pour poursuivre leur histoire;) Un immense merci a tous ceux qui me lisent, commentent, votent, je vous adore MERCI MERCI MERCI!!! Vous êtes super!!!
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