Chapitre 55 - Une femme détestable

( Pour le québécois, j'ai essayé de faire seule cette fois-ci en m'inspirant de la correction précédente que m'avait fait @Shumikomi et en m'aidant d'internet, alors désolé si c'est pas parfait)

PDV Thibault

Une fois sorti de l'hôpital, on remonte tous les quatre en voiture direction la maison. Alex est au volant parce que moi, je suis encore trop chamboulé parce que j'ai appris et qui s'est révélé être confirmé a la maternité. Oui deux petits jumeaux sont bien nés, le 17 avril 1990 et j'étais bien, un de ces petits garçons. Assis a l'arrière avec mon petit frère de 5 minutes, je réalise peu à peu. On se regarde beaucoup, un peu comme un humain qui découvrirait un extraterrestre, se souriant, observant le moindre détail du reflet de notre visage l'un dans l'autre. C'est un sentiment très étrange, je ne saurais décrire ce que je ressens en ce moment. Petit, je m'ennuyais tellement que parfois, je m'inventais, un ami ou un frère imaginaire. Je détestais être fils unique. Mes parents n'en avait qu'a faire de moi du moment que je m'en sortais bien, a l'école, au collège et au lycée et que j'étais un " bon" garçon. Je me sentais tellement seul...

Evidemment y'avait Rose ma cousine que je voyais de temps en temps jusqu'à qu'elle soit forcé a quitté sa famille mais c'est pas pareil, puis y'avait Alex et ma bandes de potes mais j'avais toujours rêvé d'avoir un frère ou une soeur. Je me sentais comme seul au monde parfois...sans famille alors que j'en avais une, un frère qui grandissait a des kilomètres de moi. Au final, je n'étais pas seul, il à toujours été la. Alors maintenant le petit gamin que j'étais à l'impression de retrouver cette présence qui manquait tant en lui et qu'il cherchait a travers ses amis imaginaires. C'est un sentiment indéchiffrable.

- Benoît tu dîne avec nous ce soir? Et si tu veux, on a une chambre d'ami, tu peux rester chez nous durant ton séjour en France, je suis que Thib serait d'accord avec moi. Propose mon homme nous sortant de nos rêveries.

- C'est fin (gentil), mais j'ai déjà réservé une chambre d'hôtel du moins jusqu'à cette fin de semaine, mais pour le souper, j'veux bien.

- C'est ok. répond Alex ne lâchant pas la route des yeux

- Tu veux tu,( est-ce que tu veux) bien me parler un peu de nos parents? me demande mon jumeau.

- Et bien, notre père était chauffeur de camion, il effectuait des livraisons et notre mère, elle, était cuistot dans un grand restaurant. Du coup, comme ils avaient peu de temps pour moi, quand j'étais pas a l'école, soit elle me faisait garder par la soeur de mon père ( la mère de rose) soit je me mettais dans un coin du restaurant, et je passais le temps en dessinant, en jouant avec ma console portable.

- Tu devais bein t'ennuyer...

- Pas mal, c'était pour ça que j'avais envie d'un frère ou d'une soeur mais ils ont jamais voulu. Après y'avait quand même des moment en famille, certains dimanche. En fin de compte j'ai euh nous avons pas une très grande famille. 4 grand-parents, nos parents, notre oncle et notre tante puis Rose. C'était des repas pire qu'ennuyeux et j'étais pas du genre a prêter attention a leurs conversations, je discutait plutôt avec ma cousine qui s'ennuyait beaucoup elle aussi, elle passait son temps a me faire rire, en se cachant derrière sa serviette pour imiter, un par un les adultes présent a table. Ensuite on filait tous les deux dans le jardin après le dessert( le midi) et on s'amusaient comme des petits fou a faire tout ce qui était interdit par nos parents respectifs. Une des règles qu'on transgressait souvent, c'était de ne pas se salir. Je m'entendais vraiment bien avec ma cousine, elle comblait le manque affectif que je ressentait parfois chez moi. Puis un jour, elle n'était plus présente au repas de famille, j'avais 10 ans, elle 15. J'ai su qu'elle était tomber amoureuse d'une fille et que ça ne se faisait pas, c'est pourquoi elle ne faisait plus partie de notre famille et j'avais ordre de ne plus essayer de la revoir.

- C'est tellement bête...

- Hum sauf qu'au début, moi je pensais comme eux, il m'avait " moulé" dans la vision que le couple, ça ne pouvait être qu'homme et femme. C'est au collège que tout a changé dans ma tête, j'ai entendu parler de l'homosexualité et ma vision a changé. Entendre notre familles déblatérais des choses horribles, tel que les homos sont des pédophiles, des pervers, des malades mentaux, ça me rendait dingue. J'ai revu ma cousine dans leur dos.

- Putain et bien je suis bien contente de pas connaitre, ni mes grand-parents ni ma tante et mon oncle, ils sont vraiment con! s'exclame Lola assise sur le siège passager.

- Lola, les gros mots! gronde légèrement mon mari alors que je poursuit mon monologue

- Puis entre temps, Alex m'avait donné mon tout premier bisou. Suite a ça je suis devenu un crétin avec lui, tout ça parce que j'avais peur que ma famille me rejette. Mais voila même si je voulais le nier, j'étais fou amoureux de lui et mon entourage m'insupportait, bref j'ai fini par sortir avec mon copain et j'ai décidé d'aller vivre avec Rose qui m'a accueillis chez elle a bras ouvert, elle avait 20 ans et c'est elle qui s'est chargé de moi durant mon adolescence. C'est elle qui m'a initié au Snowboard d'ailleurs avant que je vienne vivre avec elle déjà mais je lui doit beaucoup de chose, c'est une fille géniale.

- Elle a l'air vraiment très fine ( gentille) et j'espère la rencontrer un jour.

- Elle vit avec sa copine en Italie maintenant mais t'inquiète on organisera ça un jour.

- Génial

- Voila ce que je pouvais te dire de nos parents n'est pas glorieux...Notre père comme je te l'ai dit plus tôt, aimait les jeux d'argent et il perdait beaucoup mais grâce au travail de ma mère on vivait aisément. Il a fini par se soigner et il a arrêté a peu prés au même moment ou je suis parti. Puis je l'ai revu un jour, alors qu'il m'avait totale renié, j'oublias quand je leur ait dit être gay, il a voulu m'envoyer dans un centre pour que je devienne hétéro. Passons et donc il vient me voir comme ça un jour et il me demande a peu prêt l'équivalent de 2100 dollars parce qu'il a replonger dans les jeux d'argent et qu'il en avait besoin. J'ai dit non bien sur, et résultat je me suis fait casser la gueule par deux types a qui ils devait des sous.

- Ce jour la, j'aurais pu le perdre dit Alex.

- Et bien j'comprends pourquoi tu déteste nos parents.

- Ajoute a tout ça, le fait qu'ils nous ait séparé et c'est plus la goutte d'eau de trop, mais la chute du Niagara.

- J'ai pas tout compris?

-Je veux dire que le fait de nous avoir séparé, ça fait que je les déteste encore plus.

- Bon, tout le monde descend nous sommes arrivé! Claironne mon chéri.

On descend donc de voiture et nous rentrons a l'intérieur. Mon époux et ma famille s'attaque au dîné pendant que mon frère et moi, nous comparons des photos de nous enfants, adolescent et adulte. Le repas prêt on s'installe a table, tous les quatre.

- Et a part Lola vous avez d'autre enfants?

- Non, nous avons rencontré notre fille il y a trois ans et on l'a enfin adopté au début de l'été. Mais nous envisageons bien sur d'en avoir d'autre. Et toi, tu as des enfants, tu es marié?

- J'ai ma blonde oui, elle s'appelle Alexane.

- Et bien, on a choisi des personnes tout les deux, qui ont des prénoms relativement proche.

- Oui, on doit avoir d'autre point commun. me dit-il en souriant. On est marié mais on n'a pas encore d'enfants, mais on y pense beaucoup.

- Et vous faites quoi dans la vie tout les deux?

- Moi j' suis moniteur de moto-neige l'hiver et le reste de l'année j'travaille dans une boutique de sport ou j'vend des équipements de hockeys et tout ce qui va avec. C'est un sport que je pratique. Et ma blonde est infirmière. Et vous deux?

- Bien, je suis comme toi dans le sport sauf que je vend pour toutes sortes de sports.

- Et moi, je suis aussi vendeur mais de pour la musique. dit mon chéri

- C'est tellement dommage qu'on ne se soir pas rencontré plus tôt, en plus le Canada, c'est un pays que j'adore, on a passé deux semaines la-bas après notre mariage, puis j'y ai passé trois ans seul. dis-je

- Une chance que j't'ai vu a cette compétition.

- Merci de m'avoir cherché.

- Et toi d'm'avoir accueillis.

- C'est bien normal, t'es mon frère.

- Maintenant je comprends pourquoi depuis que je le connais, c'est a dire depuis le collège, il est attiré par le Canada. Au début je pensais que c'était qu'il avait été un Caribou dans une ancienne vie, il l'imite super bien. Mais en fait c'est juste parce qu'inconsciemment il devait sentir que tu étais la-bas et que c'est pour ça que ce pays compte autant pour lui. Mais en tous cas, je suis très content pour vous deux.

- Moi aussi, je suis full heureux, depuis 8 ans que je cherche...

- Maintenant on est ensemble et on va rattraper le temps perdu.

Tout au long du repas, on continu de faire sa connaissance, il me raconte a son tour sa vie avec ses parents adoptifs. Il s'entend super bien avec eux et ça a toujours été comme ça, même si lors de son adolescence, il a été un peu "pénible" mais jamais non plus mauvais garçon. Il les voit très fréquemment ainsi que sa grande soeur Vicky. Il a aussi deux très bons chum (amis) nommé Dave et Oliver, qu'il connait depuis des années. C'est avec eux qu'il était quand ils m'ont vu dans le journal. Moi je lui ai vite fait parlé de mes amis Fred,Jo, Cryss et Jules, que je compte lui présenter dés que possible. C'est a dire bah demain soir puisque nous sommes invité a manger chez les garçons. Et Crystal et son magicien, je les présenterais eux aussi avant qu'il ne reparte dans son pays. Enfin, je dois le présenter a beaucoup, beaucoup de monde...

Le repas terminé, il récupère sa voiture et rentre chez lui, alors que Lola, Alex et moi, montons nous coucher. Cette journée a été particulièrement mouvementée et ma gastro n'arrange rien bien que les cachets m'aident a me sentir mieux. Ce que je redoute et que j'ai aussi a la fois hâte c'est la confrontation avec ma chère mère. Je comprends pas pourquoi et comment elle a pu nous séparer.

- Ça va mon amour? me demande mon homme assis sur le lit alors que je suis déjà couché dedans.

- Oui je suis juste un peu perturbé, j'ai l'impression que je suis dans un rêve tellement la situation me parait irréelle.

- J'imagine, déjà que moi ça m'a fait un choc mais alors toi...

- J'en veux tellement a mes parents...c'est pas juste un frère, c'est mon jumeau, comment ils ont pu casser ça.

- Tu auras tes réponses demain. Je t'avoue que je comprends pas non plus et jai vraiment mal au cœur pour toi. Tu dois avoir le sentiment d'avoir perdu 27 ans de ta vie.

- Non, parce-que j'adore ma vie, j'ai vécu pleins de belles choses a commencé par nous deux et Lola, nos amis, ta famille, Rose et Merédith...C'est plus le sentiment de l'avoir perdu lui pendant toute ces années. Toutes les choses qu'on aurait pu vivre ensemble...tout ces moments qu'on nous a volé...ça me rend triste, je déteste mes parents, t'as pas idée...

- Je sais chéri, mais je suis sur que vous allez créer une très belle relation tous les deux malgré tout.

- Je ferais tout pour. Dis, comment t'as su qui était qui tout a l'heure? On est vraiment identique, niveau fringues, on portait tout les deux, t-shirt jean basique et mis a part les cheveux qui étaient cachés par des casquettes, franchement j'aurais compris que tu te trompes.

- C'est ton regard, celui que tu pose sur moi est différent du sien. Le tien est débordant d'amour , le sien était amical. Puis t'es mon mari, je te reconnais c'est tout. T'as un jumeau, mais t'es quand même unique.

- Au moins il est hétéro, il risquera pas de me piquer mon homme, et moi d'y piquer sa copine.

- Deux frères gay dans une même famille, c'est peu probable.

- C'est sur, et tu en pense quoi de lui?

- Je le trouve très sympathique, très souriant, bon je comprends pas toujours tout ce qu'il dit, mais tu me traduit donc ça va et puis déjà de voir qu'il accepte notre amour et notre vie avec notre fille, ça montre que c'est quelqu'un d'ouvert d'esprit.

- Oui et au fait pour Lola ça à donné quoi?

- Les trois pestes sont virés définitivement et ils vont la surveiller très attentivement.

- Tant mieux.

- Bon, je te dis bonne nuit, je vais dormir au salon, ce serait bien que j'évite de chopper ta gastro.

- Mais non regarde, j'ai pris des masques a la pharmacie, si je me tiens loin de toi et qu'on a pas de contact trop proches, t'aura rien et puis j'aime pas quand tu dors pas prés de moi.

- Ok, c'est bon je reste, t'es trop mignon avec ton regard de chien battu. Bon cette fois-ci on dort dit-il s'allongeant dans le lit à bonne distance de moi.

- Oui bonne nuit.

- Bonne nuit

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Vendredi 15 sept 2017


Après avoir pris un bon petit déjeuner que cette fois-ci, j'ai bien gardé dans mon estomac, m'être lavé et habillé, je me rend avec Lola devant l'hôtel de Benoit. On va aller voir nos parents ensemble pour quelques explications dont on a grand besoin. Il arrive rapidement, nous salue gaiement et nous prenons ma voiture. Je démarre et prend la direction de la maison familiale ou j'ai vécu mes premières années, en espérant qu'ils n'aient pas changer de domicile. Je sais que ma mère a pris sa retraite car j'ai appelé le restaurant hier soir pour savoir s'il elle y travaillait toujours et on m'a répondu que non. J'ai donc peut-être de la chance de la trouver chez elle, si elle n'a pas déménagé. Si elle est juste sortie, c'est pas grave on l'attendra.

***

Un quart d'heure plus tard

On finit par arriver dans la grande maison dans laquelle, j'ai grandi et nous sortons du véhicule.

- Bon, y'a une voiture, y'a surement quelqu'un, tu es prêt a entendre les réponses aux questions qu'on se pose? demandais-je a mon frère.

- Oui, j'veux savoir.

- Allons-y.

On se dirige d'un pas assuré empruntant le petit sentier, menant a la porte, en file indienne, moi en tête de marche suivit de Benoît et Lola.

Je frappe trois coups suffisamment sonore, peut-être y'a t-il surement un peu de colère dans mon poing. On entend le bruit d'une chaise racler le sol, puis des pas qui viennent jusqu'à nous. La porte s'ouvre sur une femme, la cinquantaine passé, que les rides de son visage souligne bien. Elle a la peau clair, les yeux bleu, les lèvres maquillé de rouge et des cheveux châtain formant des boucles s'arrêtant sous les oreilles.

- Salut maman dis-je avec un sourire des plus hypocrite

- Toi que fais tu la?

- Toujours aussi chaleureuse...

- Si t'es toujours une tapette, t'as rien a faire chez moi.

- Désolé de te décevoir, je suis toujours gay et fier de l'être. J'aimerais avoir des explications sur ça dis-en tendant le dossier de ma naissance ou figure également mon frère.

- Comment tu as eu ça?

- Je l'ai demandé, tout simplement, de toute façon, ça n'a pas d'importance comment je l'ai eu, je veux savoir pourquoi tu m'as privé de mon frère?

- Privé, tout de suite les grands mots, je t'en ai pas privé tu ne connaissais même pas son existence.

- Pourquoi tu nous a pas gardé tous les deux?

- Tu étais le seul bébé prévu, j'accouche, j'en pond deux, un môme qui braille a longueur de journée à la maison ça me suffisait, le deuxième était de trop et puis j'ai fait une bonne action, j'ai offert un enfant a une famille qui ne pouvait pas en avoir.

- Tu l'as abandonné parce-que tu ne voulais pas deux enfants?

- J'en ai gardé qu'un et quand je vois le résultat, je me dis que j'aurais du t'abandonner toi aussi ou garder l'autre...

- L'autre il a un prénom, tu pourrais au moins lui témoigner un peu de respect.

- T'as tes explications, alors tu fais demi-tour et tu reviens plus, je t'ai assez vu et j'ai mon ragoût qui mijote...

- T'en a vraiment rien a faire, de nous avoir séparé?

- Je n'ai aucun problème de conscience, maintenant la seul chose que je regrette c'est de t'avoir choisi toi.

- Et notre père dans tout ça?

- Il était de mon avis, un chouineur ça suffisait.

- Au final, si j'étais sorti le deuxième et que j'avais été le bébé caché, vous l'auriez gardé lui.

- T'as tout compris, tu as été le chanceux...malheureusement.

- Ça n'a rien a voir avec de la chance, c'est immonde de séparer deux frères pour une raison aussi ignoble que celle-ci.

- Allez débarrasse le plancher.

- Désolé pour toi, mais vois tu je suis pas venu seul, Ben as-tu quelque chose a dire? dis-je me décalant pour le laisser apparaître au yeux de sa génitrice.

- Oui. J'suis bein content d'avoir été abandonné mais vous auriez du nous donner tout les deux, ma mère aurait refuser de m'emmener loin de mon frère si elle avait su. J'ai de la peine pour lui, il méritait mieux qu'une famille tel que vous et votre mari. Pis même si ça a du être dur pour lui, être renié parce qu'il est gay, est la meilleure chose qui pouvait lui arriver.

- C'est ta fille la gamine? au moins j'ai fait un hétéro sur les deux, je vous ai pas trop raté. dit elle à Ben

- Mais vous êtes une salope! s'écrie Lola

- Non c'est la mienne. dis-je

- Pauvre enfant, ou va le monde de nos jours, tu l'as déjà bien perturbé cette gamine, il n'y a qu'a voir son langage. dit-elle s'adressant à moi

- Elle a très bien résumé ce que vous êtes. J'sui bien hétéro mais j'aurais bien voulu être homo rien que pour vous écœurez!(faire chier dans ce contexte)

- Elle est très polie d'habitude mais quand elle à raison je ne vais pas la priver. Renchérit-je

- Vous êtes monstrueuse et si y'a bien une chose dont je suis sur, c'est que je serais bien plus heureuse et aimé, élevé par deux pères que par une femme comme vous. Ne vous inquiétez, on ne remettra plus jamais les pieds chez vous, on a bien perdu assez de temps.

- On est au moins d'accord sur une chose. dit-elle nous claquant la porte au nez.

- Je suis désolé Ben, j'aurais voulu que tu ai une mère biologique plus agréable.

- Arrête, c'est pas de ta faute...J'ai déjà des parents géniaux, c'est pas grave et pis J'm'en câlice ( je l'en fou), l'important c'est que nous ayons fini par réussir a nous connaître.

- Oui, c'est le plus important. Maintenant qu'on s'est trouvé, j'espère qu'on ne se perdra plus jamais de vue et qu'on restera toujours en contact.

- Oui même si on vit assez loin l'un de l'autre, on fera au mieux pour se voir au maximum. On a déjà assez perdus d'années comme ça.

- Entièrement, d'accord, bon on va rentrer, tu reste avec nous?

- J'veux pas déranger

- Mais non, je suis ravi de t'avoir avec nous et puis, on a tellement de chose a partager. Je veux plus perdre de temps pour apprendre a te connaitre.

- Moi non plus, je serais heureux de rester avec vous

- Alors tu reste tonton Ben, plus de discussion dit Lola tout sourire.

- Alors c'est décidé, j'vous suis!


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