Chapitre 49 - L'intimidation monte d'un cran

Média= Abby(rousse) Faustine(blonde) Solène(brune)


Mercredi 13 sept 2017

PDV Alex


Mes paupières s'ouvrent d'elles même et blotti contre le torse de mon homme, je jette un œil au réveil. 6h00, encore une demi- heure avant que l'alarme stridente ne se déclenche. Ne me sentant pas du tout fatigué et plutôt en forme, j'ai bien envie d'un petit câlin matinal. Je me glisse sur mon beau blond et mes lèvres atteignent rapidement sa nuque.

- C'est déjà l'heure de se lever? murmure-t-il faiblement...

- Non pas encore mais j'arrive plus trop à dormir, je me demandais qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire en attendant...et puis je me suis que mon petit mari aurait peut-être envie...

- De faire l'amour de bon matin?...me coupe-t-il alors qu'il attrape mon cou pour que je vienne l'embrasser.

Ce que je fais avant de répondre:

- C'est tout à fait ça, après avoir testé l'insonorisation de la chambre, j'ai effectivement vu que tu avais raison, on a aucun risque d'être entendu, la porte fermée si notre fille est dans sa chambre et j'ai bien l'intention de ne plus négliger mon rôle d'époux.

Je l'embrasse à nouveau et ses mains dans mon dos glissent sous mon t-shirt. Il caresse tendrement ma peau, alors que nos langues se rencontrent, pour un baiser langoureux. Essoufflé, j'interromps notre échange, tirant légèrement sur sa lèvre avec mes dents et il émet un léger rire. Je me redresse, attrapant les pans de mon-t-shirt pour le faire passer au-dessus de ma tête, quand un gros " Boom" provenant du couloir m'arrête immédiatement. Je me rhabille correctement, me lève du lit, enfile le premier jean qui vient et sort de la chambre.

Je tombe sur Lola et elle me dit aussitôt:

- Désolé si je vous ai réveillé, j'ai trébuché dans les escaliers. Je me suis réveillé plus tôt alors je suis allé petit- déjeuner.

- C'est pas grave ma chérie, tu t'es pas fait mal au moins? demande Thibault venant nous rejoindre.

- Non ça va, j'ai rien. Tout va bien. Je devais être encore un peu endormie c'est tout.

Elle nous sourit, nous fait un bisou puis file à sa chambre, se préparer pour le lycée. Quant à nous, on décide de descendre manger et de reporter notre séance câline a plus tard.

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PDV Lola

Je n'ai pas vraiment déjeuné, j'ai juste laissé des traces pour y faire croire, quelques miettes, un fond de lait dans un bol, avec quelques céréales et puis ça suffit. En remontant l'escalier, ma tête m'a tourné comme hier et je suis tombé arrivé en haut des escaliers. J'ai refait surface, me suis relevé et fait comme si de rien n'étais quand mes parents sont sorti de leur chambre. Je suis à présent dans la mienne en train de choisir, une tenue pour le bahut mais j'ai beau en essayé, j'ai l'impression que toute me grossissent. Je finis par choisir sans satisfaction, un jean des plus basique et un sweat que ma donné Valentin, à défaut de m'amincir, il cachera mon corps hideux. Côté maquillage et coiffure, je fais comme d'habitude pour ne rien laissé paraître, un peu de gloss rosé et un peu de mascara. Une fois prête, je prends mon sac et descend au niveau inférieur sans me précipiter. Une fois à la cuisine alors que mes parents déjeunent, j'attrape une bouteille d'eau 50 cl, et commence à la boire. Ça donnera à mon estomac l'impression d'être remplit et ça m'évitera de tourner de l'œil au lycée. Je remets de l'eau dans ma bouteille au trois quart vide et l'enfourne dans mon sac.

- Dis-moi au fait chérie, après la danse, je te récupère pas, tu vas faire un tour en ville avec ton copain mais comment ça se passe pour le retour, tu veux qu'on vienne te chercher? dit Pa

- C'est Val qui me ramène, mais si ça change, j'ai mon portable, je vous appellerais.

- Très bien, on fait comme ça.

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Quelques temps plus tard après qu'ils aient fini de manger et de se préparer, Dad m'emmène au lycée. Je retrouve mes amis et mon petit copain. Valentin me serre dans ses bras et à cet instant je croise le regard, de Solène, qui est en compagnie des autres connes. Il desserre son étreinte et me fait un bisou. La seconde d'après, je sens mon portable vibrer. Je le sors de ma poche et lit le sms venant d'un numéro masqué:

" N'oublie pas t'as jusqu'à Mardi, ASF"

Je range mon téléphone et décide de plus leur prêter attention. J'ai dû faire une tête étrange en lisant le texto car Valentin me demande:

- C'était quoi? Un problème?

- Non, non, un message a la con de mon opérateur. J'en reçois plein ça m'énerve.

- Je connais ça, c'est grave chiant, tu crois que c'est un sms intéressant et c'est de la merde dit Flo.

- Ça aussi c'est de la merde renchérit Luc alors que la sonnerie de début des cours retentit.

- Justin tu nous retrouve à la pause de 10h. Dis-je

- Comme d'hab. répond-il alors qu'il se dirige vers sa classe.

De notre côté, on fait deux même tous les quatre, allant d'un pas plus ou moins rapide vers notre cour d'Anglais. C'est la matière que j'apprécie le plus, j'adore les langues et aussi le français. Si je ne vis pas de ma passion pour la danse, j'aimerais bien devenir professeur d'anglais ou traductrice littéraire.

***

A la fin du cours, notre prof nous donne nos devoirs et je vais pouvoir m'exercer puisque nous devons traduire un texte de notre choix, chanson ou passage tiré d'un livre. Je sais d'ores et déjà que je vais m'attaquer à une musique. L'heure de cour terminée, le suivant arrive, allemand. J'adore aussi ce cour, parce-que j'aime cette matière mais surtout parce que c'est un cours ou les trois punaises n'assistent pas et je dois dire ne plus voir leur gueule me fait le plus grand bien.

***

La pause de dix heures arrive, on se retrouve sur notre banc, tous les cinq ( Flo, Ju, val, luc et elle) et je profite de cet intercours pour boire et calmer mon estomac qui m'a fait ressentir sa faim. Ma bouteille vide, je laisse les garçons entre-eux et retourne la remplir. Mais alors que je pousse la porte des WC, je découvre les pintades en train de se remaquiller. Je tente de faire demi-tour mais trop tard, elles m'ont vu. La brune à la peau mate me rattrape par le bras et me plaque à la porte après l'avoir refermé.

- Lâche-moi!

- De quoi t'as peur, on veut juste te parler. me répond-elle

- J'ai pas peur de vous.

- Regarde, la jolie photo qu'on a faite avant-hier, si c'est pas mignon, la fille qui fait un bisou a son papa, oh et celle de ce matin, avec son autre papa, elle ferait bien sur notre blog, tu crois pas, avec un petit commentaire les accompagnants.

Genre " La bâtarde et ses deux pédales de pères" ou bien " La grosse vache et ses deux tantouzes de parents".

Sans hésiter une seconde, je lui crache a la gueule, c'est la seule chose que je pouvais faire mes mains étant maintenues fermement, par Solène alors qu'Abby elle, me montrait les photos. La brune recouverte de mon crachat, me relâche s'essuyant et je rétorque.

- Ne parles pas comme ça de ma famille! Sale pute!

Sans que je ne m'y attende une main empoigne violemment mes cheveux et me tire jusqu'à ce que je tombe au sol.

- EXCUSE TOI beugle Faustine alors que sa voix est couverte par la musique s'échappant du portable d'Abby-Gaëlle pour éviter que les autres entendent.

- Jamais!

Elle tire plus fort sur mes cheveux jais et me lance un coup de pied dans les côtes

- EXCUSE-TOI JTE DIS!!! répète à nouveau la blonde

- Plutôt crever!

Mes paroles sont aussitôt suivit de coups de la part d'Abby et Solène, percutant mes côtes, mon ventre, mon estomac, alors que celle qui me tient me répète sans arrêt de m'excuser. Je finis par me résigner sous les chocs me percutant et lâche un faible "pardon".

- Pardon qui? lance la brune

- Pardon Solène...

- Bah tu vois quand tu veux, tu sais obéir.

La sonnerie de reprise retentit et je suis relâché. Je me recroqueville sur moi-même et la brune ajoute, me lançant un papier.

- C'est les trois-titres de chansons qu'on veut que tu nous traduises pour le cour d'anglais de vendredi, tu nous envoi tout ça par mail, à l'adresse ou on t'a envoyé un mail hier soir. Si tu le fais pas, il se pourrait bien que ton blog vois le jour plus rapidement...mais souviens-toi, si mardi, t'es pas célibataire, tout sera en ligne et tu vas morfler ta race ma pauvre.

Elles sortent toutes les trois et je vais m'enfermer dans une cabine. Je m'assois sur une cuvette, les jambes repliés et me met à sangloter, la tête dans les bras, plus ou moins silencieusement. J'ai horriblement mal à l'abdomen et je sais que je vais être en retard en cour, mais je n'arrive pas à calmer la douleur qui me ronge à l'intérieur. Je finis par sortir et arrange mon visage, me reprenant et retourne en cours pour l'histoire, dont j'ai bien raté les dix premières minutes. Je m'excuse en entrant dans la salle prétextant avoir été retenu à la vie scolaire, et vais m'assoir comme si de rien n'étais aux côtés de Valentin.

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