Chapitre 41 - Quand l'amie devient ennemie

Desolè pour le retard du chapitre, j'ai eu du mal a l'écrire, petit manque d'inspi en plus la je commence a avoir la crève depuis deux jours, donc c'est pas super. Désolé pour les fautes possible.


PDV Thibault

 Il est 18h15 et après être sorti du boulot, je me suis dirigé vers la salle des cours de danse ou  est inscrit Lola depuis qu'elle a 8 ans. Je viens juste de me garer sur le parking et je descends du véhicule pour me diriger vers l'entrée du bâtiment. Des filles commencent déjà à sortir, je la cherche mais elle n'est pas dans les premières. Je laisse passé les élevés et saisi la porte pour pénétrer dans la salle mais je m'arrête net. Notre petite fille chérie est accroché au cou de Valentin et l'embrasse alors que lui la tient par la taille. Je préfère les laisser seul et repartir attendre à ma 106, ce que je fais pour éviter de la mettre mal à l'aise. Je suis un peu en avance aujourd'hui alors elle doit pas s'attendre à me voir arriver si tôt.

 Au bout de cinq petites minutes, elle finit par sortir, toute souriante et viens jusqu'à moi avant de monter en voiture.

 - Alors ma chérie ça va?

 - Trop trop bien, j'ai super bien dansé avec Val, je suis de super humeur.

 - C'est rare que tu ne le sois pas.

 - Ouais mais là c'est plus que ça, je pete le feu.

 - Je vois ça

 - Et toi papa, ta journée?

 - Bien, ça va. Bon on ferait mieux de partir, ton père va s'inquiéter si on rentre en retard.

 - Oui bonne idée.

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 18h45, on arrive à la maison. Alex est en train de surveiller le repas qui cuit au four. Lola monte directement à sa chambre pour faire ses devoirs et moi, j'embrasse mon mari avant de lui susurrer à l'oreille:

 - Chéri, il faut qu'on parle, tu peux me suivre à la chambre.

 Il baisse la chaleur du four pour éviter de faire cramer le diner et me suit alors que je monte les escaliers. Arrivé au palier, je jette un œil à la chambre de notre fille qui est en train de sortir ses livres de cours pour les poser sur son bureau, puis je file vers la mienne. Mon homme rentre et ferme la porte à clé derrière lui. Je m'assois sur le lit alors qu'il s'assoit à mes côtés.

 - T'avais raison mon amour, Lola est bien amoureuse de Valentin.

 - Oh elle te l'a dit?

 - Non je les vu à la danse, ils s'embrassaient.

 -  Je le savais qu'elle avait un coup de cœur pour lui.

 - Oui je m'en doutais aussi mais je pensais pas qu'ils sortaient vraiment ensemble.

 - Et bien, c'est super, si elle sort avec le garçon qu'elle aime, c'est tout ce qu'on peut lui souhaiter de mieux.

 - Oui mais tous deux sont en plein dans la puberté, avec toutes les hormones qui les travaillent.

 - Mais oui mais c'est comme ça, c'est l'adolescence.

 - Je sais mais là je la vois tellement petite encore, je sais qu'elle va avoir quinze ans mais, l'idée qu'elle devienne une petite " femme".

 - Mon cœur c'est comme ça, ça arrivera c'est sûr, peut-être que ça sera avec lui ou un autre mais ça arrivera un jour ou l'autre.

 - Elle me parait si jeune.

 - Dois-je te rappeler a quel âge tu as fait l'amour?

 - Oui au même âge mais j'avais pas l'impression d'être si petit.- Ça me fait peur tout ça Alex, j'ai peur que quels que soit le garçon, il prenne pas assez soin d'elle, qu'il lui gâche sa première fois, tu comprends?

 - Bien sûr que je comprends et j'ai les même craintes que toi, mais on doit lui laisser vivre sa vie de jeune fille, c'est naturel chéri. De toute façon, on l'a déjà vu ce Valentin, il a l'air très sérieux comme garçon.

 - Oui, c'est vrai.

 - C'est normal d'être inquiet mais il faut laisser faire la vie. Bon, on descend, faut qu'on mette la table?

 - Oui, on y va. Merci d'avoir un peu apaisé mes craintes de papa poule.

 - De rien mon amour.

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 19h30

 On s'installe autour de la table tous les trois et je sers le dîner. Poisson en papillote, gratin de légumes et on commence à manger tranquillement jusqu'a que Lola brise le silence.

 - Dad, 'Pa, il faut que je vous dise un truc à propos de Valentin.

 - Oui chérie, on t'écoute. Dis-je même si j'ai déjà une petite idée de ce qu'elle va me dire

 - En fait, Dad avait raison, je craque bien pour lui.

 - Faut pas que t'en sois gêné ma puce, c'est normal d'être amoureuse.

 - Oui et ton père est moi, on est ravi que tu es un petit copain.

 - J'ai pas dit que c'était mon copain.

 - Je t'ai vu l'embrasser à la fin du cour de danse, j'avais un peu plus d'avance que d'habitude. Je voulais pas que tu te sentes embarrassé alors je suis retourné t'attendre à la voiture.

 - Oh et bien, oui je sors avec lui, ça date d'aujourd'hui. Ce matin avant qu'on aille en cour, il m'a confié que je lui avais énormément manqué depuis que j'avais quitté le foyer et que même lorsqu'il est entré dans une famille d'accueil, il souffrait de mon absence, il m'a dit qu'il pensait a moi tout le temps et puis la phrase magique il m'a dit qu'il était amoureux de moi.

 - Oh qu'est-ce que c'est mignon.

 - Trop, du coup je lui aie dit que je l'aimais aussi et maintenant je suis trop heureuse parce que c'est mon petit copain. En plus les deux filles que je déteste dans ma classe le draguaient mais il est à moi.

 - Bon et on aura l'occasion de le rencontrer ce garçon? Demandais-je

 - S'il est d'accord oui mais, s'il te plait, ne lui fait pas un interrogatoire.

 - Il n'y a rien de mal à vouloir en savoir un peu plus sur lui.

 - Chéri...

 - Ok, je n'en ferais pas. Je comprends et c'est vrai qu'à l'époque j'aurais pas aimé si on avait bombardé mon copain de question.

 - On est très content pour toi ma chérie. ajoute mon homme

 - Je verrais pour l'inviter le weekend prochain vu que vous ne serez pas la celui qui arrive.

 - Tu le fais venir quand tu veux, il est le bienvenu.

 - D'accord 'Pa je verrais ça.

On termine le repas en discutant de nos journées respectives puis comme tous les soirs après une bonne douche, on monte se coucher.

 ***

 PDV Lola

 Le lendemain Jeudi 7 sept 2017

 J'ai jamais été aussi pressé de me rendre en cours qu'aujourd'hui. J'ai tout de même mis plus d'une demi-heure à choisir une tenue, a frisé mes cheveux et à me maquiller. Maintenant je suis en train de speeder Dad pour qu'il m'emmène au lycée, papa lui est déjà parti.

 On finit par monter en voiture pour mon plus grand bonheur.

 - T'en fais pas ma princesse, tu vas le retrouver ton copain.

 - Je sais mais il me manque trop.

 - Ça fait que quelques heures que tu l'as quitté

 - Mais oui mais je l'aime depuis longtemps alors j'ai limite envie d'être tout le temps avec lui. J'aurais jamais cru qu'il puisse s'intéresser à moi, il est si beau.

 - C'est normal, qu'il est craqué pour toi, t'es jolie comme un cœur.

 - Merci, c'est fou ce que cette expression, ne veut rien dire...

 - Oui c'est vrai que tu n'as pas tort. Je te taquine avec ça mais je te comprends, j'ai vécu à peu près la même situation avec ton père.

 - Je sais pas si on vivra une aussi belle histoire que la vôtre mais pour le moment, je suis trop heureuse.

 - Et moi je suis heureux que tu sois heureuse.

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 Quelques minutes plus tard, il me dépose, je lui fais un bisou et m'empresse de sortir du véhicule pour retrouver mon chéri qui m'attend au portail. A peine suis-je à sa hauteur, que je me hisse sur mes pieds et l'embrasse.

 - On devrait faire gaffes, si ton père nous voit

 - Oh non, c'est bon, ils sont au courant pour nous, alors plus besoin de se cacher.

 - Et ils ont dit quoi? 

- Qu'ils étaient content pour moi, d'ailleurs ils seraient ravi de faire ta connaissance et que tu étais le bienvenu à la maison.

 - Je vais passer à l'interrogatoire.

 - Non ils m'ont dit tous les deux qu'ils ne seraient pas trop chiant.

 - Ok ils sont cool.

 - Oui j'ai énormément de chance de les avoir, tout comme j'ai de la chance de t'avoir toi dis-je glissant mes bras autour de sa taille.

 - C'est moi qui suis le plus chanceux des petits copains.

 - T'es trop mignon dis-je l'embrassant.

 - Tiens y'a Abby qui arrive, mais qu'est-ce qu'elle fou avec ces deux connes?

 Je me retourne pour voir de qui il parle et découvre mon amie rousse en compagnie de Solène et Faustine. Elles sont en train de rigoler toutes les trois.

 - Il y a un truc que je pige pas là...

 - Moi non plus Lola...

Elles passent à côté de nous et la rouquine ne m'adresse même pas la parole.

 - Hey Abby, qu'est-ce que tu fais avec elles?

 - Je suis avec des amies, je n'ai rien à faire avec une fille dans ton genre.

 Elle repart avec ses greluches qui ricane comme des pintades et je veux les rattraper pour avoir des explications sur ses propos mais Val me retiens par le bras.

 - Laisse ça sert à rien, elles lui ont surement retourné le cerveau.

 - Attend hier je l'ai défendu contre ses pestes. Elles doivent la tenir d'une manière ou d'une autre et la forcer à me tourner le dos.

 - Je crois pas pti cœur, elle m'avait vraiment l'air de te détester, elle te regardait vraiment méchamment.

 - Je sais pas viens on va en cours ça sonne.

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 La première heure de la journée, je vais en permanence vu qu'on ne commence qu'à 9h, le jeudi et je n'ai aucun contact avec les trois filles positionné bien à l'écart de moi. Le début des heures de cour arrive ensuite avec les mathématique. Tout le monde entre petit à petit dans la salle dont mes ennemis qui se compte désormais au nombre de trois. Elles me regardent toutes froidement et notre professeur nous dispose à sa guise. Cette fois je ne suis pas au côté de mon copain, M. Durand à l'habitude de placer ses élèves comme il le souhaite. Je me retrouve à côté d'Abby, et Val ainsi que les deux pestes sont dispersé loin les uns des autres. Tant mieux aucune d'elles ne se retrouvent prés de mon chéri, c'est déjà ça. Je profite de l'éloignement des chieuses pour tenter une discussion avec ma voisine.

 - Sérieux Abby, qu'est-ce qui se passe, pourquoi tu te mets à trainer avec elles?

 - Monsieur, s'il vous plait?

 - Oui Mademoiselle Desrosiers

 - Ma voisine me dérange dans mon travail lance-t-elle

 - Lola, concentre-toi sur ta feuille et cesse d'importuner ta voisine, sinon, je te change de place.

 - Oui dis-je en soupirant

 Je ne dis rien tout le long du cour et retrouve mon petit ami à la fin de l'heure à la pause. Je vois la rousse se rendre aux WC et je décide d'aller demander des explications, je la laisserais pas s'en tirer, elle me doit une explication. Valentin veut m'empêcher d'y aller mais j'y vais quand même.

 J'entre dans la petite pièce renfermant cabine, évier et miroir et attend qu'elle sorte des toilettes. Ce qui est relativement rapide.

 - Bon, elles te forcent à ne pas me parler, elles te menacent? C'est quoi ton problème?

 - Mon problème c'est toi.

A cet instant les deux pétasses sortent des cabinets. Elles étaient en train de fumer.

 - Pourquoi tu lui fous pas la paix, elle veut pas de toi comme amie dit Faustine.

 - Vas-y Abby, parle je peux t'aider

 - Je ne veux pas avoir à faire à toi Lola.

 - Tu te fou de ma gueule, je te défends, tu me remercie comme ça?!

 - Jt'ai dit je veux pas trainer avec des filles dans ton genre, point barre, y'a rien à comprendre, toi et ta famille, vous êtes contre nature.

 - C'est parce que je t'ai parlé de mes parents? ( elle lui en a parlé, le mercredi pendant la matinée de cours que je n'ai pas développé)

 - C'est pas des parents, c'est seulement deux pédales qui veulent jouer aux papas, une famille c'est un père et une mère. Me répond Abby

 -  Franchement on voit le résultat, t'as un père est une mère et ils t'ont transmis vulgarité et discrimination. Moi mes parents m'ont lâchement abandonné à la naissance, c'est du joli hein, pour des familles modèles.  Aujourd'hui, oui j'ai deux père qui contrairement à tes parents m'inculquent le respect et me transmettent de l'amour.  Continue à parler, peut-être qu'un jour tu finiras par sortir quelque chose d'intelligent, en attendant ferme ta gueule ça t'évitera de dire de la merde.

 - La ferme bitch, les filles de pédé on en veut pas ici et tu resteras pas longtemps la crois-moi. dit Solène

 - Rassure-toi, je resterais suffisamment longtemps pour t'écraser comme une blatte.

 Je commence à faire demi-tour, saisie la poignée de la porte de sortie et l'ouvre quand j'entends:

 - J'espère qu'un jour on retrouvera tes sales pédé de parents dans les caniveaux comme les vulgaires déchets qu'ils sont.

 Ma main se serre sur la poignée, Valentin en face de moi, m'attendant devant la sortie me susurre faiblement de ne pas faire attention à ce que la brune a osé dire, mais le mal est fait. Folle de rage, je fais volte face, le regard animé d'une colère viscérale et sans qu'elle ne s'y attende ma main vient s'étaler sur sa joue. Elles tentent toutes les trois de riposter à cette attaque  mais Val entre pour s'interposer entre nous.

 - Pousse toi sale con, t'as rien à faire ici dégage. Lâche Solène

 - Tu t'en prends à ma copine, tu t'en prends à moi.

 - Que se passe-t-il ici? Lance une surveillante nommée Lucie qui a surement été interpellée par l'attroupement d'élèves posté devant la porte scandant des " bastons, bastons, bastons"

 - Elle nous a agressé et m'a frappé lance la brune

 - Sale menteuse, c'est toi qui lui as dit que...

 - Laisse Val dis-je le coupant. Elle m'a traité de salope, j'ai riposté madame.

 - Suivez-moi tout de suite dans le bureau du proviseur, toutes les quatre.

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PDV ALEX

 Je suis tranquillement en train de rangés des nouveaux vinyles arrivé ce matin, quand le téléphone de la boutique sonne. Noah décroche et il s'avère que c'est pour moi, le proviseur du lycée. Lola aurait giflé une camarade de classe. J'envoie un sms à mon homme qui ne le verra qu'à midi et mon patron m'autorise bien évidemment a quitté les lieux. Je prends donc ma golf et me dirige vers l'établissement scolaire de notre fille.

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