PDV Thibault

La voiture garé, nous arrivons devant la maison de Crystal et Jules, ils habitaient un appartement avant quand ils n'étaient encore que 3 avec la petite Clara, grande maintenant, elle a 8 ans, mais ils ont dû chercher plus grand par la suite pour l'agrandissement de leur petite famille. Je toque à la porte et c'est notre jolie brune qui nous ouvre.

 - Hey salut vous trois, on attendait plus que vous! Venez entrez! Fred et Jonas sont déjà là. Dit-elle en nous faisant la bise.

 Elle nous entraîne au salon après qu'on est traversé la petite entrée, et on se retrouve dans une grand pièce chaleureuse de couleur taupe. On s'installe dans un des deux grands canapés chocolat, après avoir salué tout le monde, nos meilleurs amis, la fillette de la famille, le papa et les deux petits garnements. Et oui, il se trouve que lors de la première échographie, la future maman et le magicien, ont eu la surprise d'entendre deux pulsations cardiaque provenant de deux petits cœurs. Crystal nous a racontés que le papa en avaient été émue aux larmes et qu'en sortant du cabinet du médecin, il s'est agenouillé en pleine rue devant tous les passant pour lui demander de devenir sa femme, ce qu'elle est devenue, peu après la naissance des deux petits bouts. Deux petits gars né à cinq minutes d'intervalle, le 10 mars 2016, des petits jumeaux nommé Mathis et Gabriel. Ils seront âgés d'un an et demi d'ici quelques jours, un jour après mon anniversaire de mariage précisément.

 Ils jouent actuellement avec leur grande sœur, à un jeu de cubes qu'ils disposent l'un sur les autres. Ça doit faire bien trois fois que leur tour s'écroule et ils éclatent de rire à chaque fois, ils sont tellement mignons. Ils ont des cheveux frisotant de même couleur que ceux leur papa (blond) et les magnifiques yeux verdoyant de leur maman. Deux vrais petits anges, même si au début, leurs parents se sont parfois sentis débordé, entre les cris, les couches et les biberons multipliés par deux.

 - Vous m'excusez, je vous laisse quelques instants, je vais coucher mes petits z'hom dit Jules en attrapant ses fils un dans chaque bras. Je les ai laissé exceptionnellement jouer juste avant d'aller les mettre au lit et je sens que ça va pas être du gâteau.

 - Tu m'appelles mon chéri, si ça va pas, je viendrais de donner un coup de main. dit Cryss.

 - Oui ne t'en fait pas lui répond-il alors qu'elle fait un gros bisou a ses enfants.

 - Vous êtes tellement mignons tous les cinq dit Jonas après que le papa soit parti avec sa fille ainée qui est venu en renfort pour l'aider.

 - Merci, et vous deux alors l'adoption ça en est où? interroge Crystal

 - Comme d'habitude soupire Fred, les parents hétéro sont toujours privilégiés, on a rencontrés deux petits mecs depuis le début, un  de trois mois et un de six mois mais aucun des deux nous a été confié, alors on attend et si au bout de nos cinq ans il n'y a rien, on recommencera les démarches pour un nouvel agrément.

 - Il faut vous accrocher, je suis qu'un jour ça sera votre tour dit Alex posant une main amicale sur l'épaule de Freddy.

 - Daddy a raison, regardez, tout le mal qu'on a eu pour former une famille tous les trois, ça a été long et parcouru d'embuche mais on a réussi, je suis certaine que si vous lâchez rien, vous parviendrez à avoir votre famille vous aussi dit Lola.

 - Oui, ne t'en fait pas, même si c'est dur on s'accroche et vous voir réunis tous les trois, ça nous donne beaucoup d'espoir et ça nous permets aussi de pas flancher. Renchérit Jo. Votre fille est adorable les garçons, elles ne pouvaient pas tomber sur de meilleurs parents que vous deux.

 - Bien écoute, on fait de notre mieux pour être de bon parents même si parfois, on est peut être maladroit, on apprend dis-je

 - Ils sont géniaux comme parents. Et vous serez géniaux vous aussi avec le petit gars ou la petite fille qui viendra agrandir votre famille.

 - Et toi alors, jolie demoiselle cette rentrée au lycée?

 - Super Cryssie mis à part les deux bouffonnes de ma classe, tout va bien, je suis devenue amie avec une fille qu'elles emmerdaient.

 - Lola...doucement les gros mots interviens-je

 - Désolé papa mais ces filles elles me sortent par les yeux. Elles sont tellement méchantes.

 - Et tes professeurs? demande Crystal

 - Je les ai pas encore tous vu mais pour la première impression, ça allait, faut que je vois par la suite s'ils restent sympa.

 - Et y'a des beaux garçons?

 - Humm j'ai pas fait attention.

 - Mais oui, je vais te croire, une fille fais toujours attention.

 - Elle peut pas, elle est amoureuse de Valentin.

 -  Daddy! Je ne suis pas amoureuse de lui, c'est un ami, A-M-I, comme toi et Crystal, ami.

 - Si tu le dit ma puce rétorque Alex.

 - Ça existe l'amitié fille et garçon, t'en est la preuve.

 - Et non, puisque j'ai toujours été attiré par les garçons. Donc on ne pouvait faire autrement qu'être ami.

 - Bon, ok tu as raison, disons plutôt alors toi et Jonas, vous êtes juste super pote et y'a pas d'ambiguïté. Ba moi et Val, c'est pareil.

 - Mais oui d'accord.

 - Mon amour, laisse la tranquille avec ça, si elle te dit qu'elle ne craque pas pour lui, c'est qu'elle ne craque pas pour lui.

 - Ah merci Papa!

 - De rien ma chérie, je sais que ton père peut parfois être un peu têtu.

 - Vous direz ce que vous voulez tous les deux, je sais quand quelqu'un est amoureux, j'ai un sixième sens pour ça.

 - C'est vrai qu'à l'époque tu as eu aucun mal à deviner que ton actuel mari craquait pour toi. dit Crystal se moquant ouvertement de lui pour le taquiner.

 - J'étais un jeune homme extrêmement naïf, aujourd'hui c'est pas pareil.

 - Mais oui Alexou. Allez suivez-moi, on va passer à table dit la maitresse de maison alors que Jules revient avec sa fille.

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 Le repas se passe dans la joie et la bonne humeur comme à chaque fois qu'on se retrouve tous ensemble et vers 21h, on décide de rentrer pour pas que Lola se couche trop tard et nous aussi d'ailleurs sinon, je sens qu'on aura du mal à se lever.

 Une fois à la maison, après être tous passé à la salle de bain, on souhaite une bonne nuit à notre fille, qui fait de même, puis nous regagnons notre lit douillet.

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Mercredi 6 sept 2017

PDV Lola

 Au lieu de retrouver Valentin comme tous les matins au lycée, c'est Abby que je retrouve d'abord, puisqu'elle arrive au même moment que moi.

 - Salut ça va? Lui lançais-je

 - Oui et toi?

 - Ça va bien, merci.

 - Tu fais quoi cette après-midi? Je voulais t'inviter à boire un chocolat pour te remercier pour hier. dit-elle alors qu'on entre dans la cour marchant vers Val

 - Ah désolé mais le mercredi aprèm, j'ai cours de danse et puis tu sais, t'as pas à me remercier, c'était normal que je te défende.

 - Tu dois être la seule à trouver ça normal, puisqu'il y avait plusieurs personnes dans le couloir hier et aucune n'a jugé qu'il fallait me venir en aide.

 - Ils doivent avoir peur d'elles.

 - Elles sont effrayantes ces filles, c'est surement ça.

 - J'ai longtemps eu peur moi aussi de ce genre de filles, mais aujourd'hui, c'est fini.

 - Hier celle qui s'appelle Solène avait l'air déterminé à te mener la vie dure.

 - Je me laisserais pas faire.

 - Hey salut ma beauté!  dit mon faux petit-ami en m'attrapant par la taille, collant mon dos à son torse et en m'embrassant dans le cou.

 - Vous formez un très joli petit couple.

 Joli mais tellement faux si tu savais  pensais-je

 - Merci.

 - Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble? demande la rouquine

 - 1 an, dit Valentin

 - Six mois...Euh en fait, ça fait un an qu'on s'aime mais seulement six mois qu'on est officiellement en couple.

 - Ah ok. Bon, je crois que ça sonne là, on devrait aller se ranger devant la salle. On a Anglais en première heure ce matin.

 - Vas-y, il faut que je parle a Lola un instant, garde nous des places au fond s'il te plait.

 - D'accord, mais dépêchez-vous.

 - T'inquiète.

 Elle part puis Valentin me dit aussitôt

 - Putain Lola, t'as failli tout faire foiré!

 - Quoi?

 - Je dis que ça fait un an qu'on est ensemble et toi, tu dis six mois, t'as failli nous faire grillé là.

 - Oh c'est bon, t'énerves pas, je suis bien gentille de jouer ce rôle de petite amie à la con, alors c'est bon!

 - Excuse-moi ma chérie, je suis qu'un idiot...

 - Evite les petits surnoms quand on est juste entre nous c'est pas nécessaire.

 - Ok, je l'ai pas fait exprès, je suis dans mon personnage.

 - Justement, c'est ça le truc.

 - Hein?

 - Laisse tomber, quand on nous posera des questions sur notre couple, je te laisserais répondre sauf si tu ne sais pas quoi rétorquer, je trouverais quelque chose, mais rassure toi, je vais faire plus attention.

 Deux élèves arrivent à notre hauteur et je reconnais immédiatement les deux harpies.

 - Bah alors, on vous a vu vous disputé, y'aurait-il de l'eau dans le gaz entre-vous. Dit Faustine avec sa bouche en cœur.

 - Absolument pas, on est inséparable tous les deux. Dis-je en embrassant mon Valou pour faire rager ces hyènes.

 - Vous me donnez envie de vomir. dit la brune en partant

 - C'est réciproque, lui renvoie Val tout en continuant à m'embrasser.

Une main dans ma nuque et l'autre sur ma hanche, il me tient contre lui, si proche que mon cœur bat a tout allure. Ses lèvres contre les miennes, me couvrent tendrement de baiser et sa langue se faufile entre ma bouche rosée venant prendre possession de la mienne, tout en douceur. Mon premier baiser, enfin, le vrai, la pelle plus familièrement. Je trouve ça bizarre mais plutôt agréable. J'ouvre les yeux, fermé jusqu'à présent, et remarque que la cour et vide, plus personne à l'horizon. Je pousse gentiment Valentin qui comprend le message et termine le baiser.

 - Y'avait plus personne, tu sais un léger smack ça aurait suffi.

 - Désolé.

 - C'est pas grave, j'aurais eu mon premier vrai baiser avec un garçon plutôt beau.

 - T'as raison Lola, je suis qu'un idiot, c'est complètement débile cette histoire de faux couple...j'aurais jamais du te demander ça, on va arrêter, je vais assumer.

 - Mais non, c'est vrai que je me suis un peu énervé, mais c'est rien, je veux bien continuer à faire semblant.

 - Non, moi je vais pas pouvoir te quitter si cette histoire continue, en fait moi je ne joue pas vraiment Lola

 - Je comprends pas, tu joues pas quoi?

 - Je fais pas semblant, c'est pas un personnage que je joue, je suis moi-même, je savais que la cour était vide mais je voulais pas arrêter de t'embrasser... Ces filles me gavait et j'aurais pu trouver n'importe quoi pour qu'elle me lâche mais je me suis dit qu'en inventant cette histoire de faux couple, on en deviendrait un, un vrai...

 - Qu'est-ce que t'es en train de me dire là?

 - Je voudrais que tu sois véritablement ma copine...quand t'es parti du foyer, pour retrouver ta nouvelle famille, ton absence est devenue très douloureuse pour moi et même quand je suis parti peu après en famille d'accueil. Je faisais que penser à toi, tout le temps...Lola je suis amoureux...

 -  T'es sérieux?

 - Désolé je me doute que je dois te mettre mal à l'aise mais je pouvais plus garder ça pour moi, quand tu m'as dit que si y'avait  des garçons qui te plaisaient au lycée, tu pourrais avoir envie de tenter un truc avec l'un d'eux...j'ai eu encore plus envie de jouer ce couple parce que je veux pas que tu sortes avec un autre gars...mais la si on continue, ça va me faire trop de mal, tant pis, je préfère assumer mais maintenant tu sais, alors si jamais un garçon t'intéresse, essaye de me préserver, de le voir en dehors du lycée.

 - Y'en a un, je te le cache pas mais ça va être compliqué de vous tenir à l'écart l'un de l'autre.

 - Pourquoi c'est qui?

 - C'est toi idiot, même un aveugle verrait que je t'aime. Ce petit jeu m'aurait rendu folle de souffrance à force, faire semblant d'aimer quelqu'un que tu aimes pour de vrai, c'est juste horriblement dur.

 - Alors, on est ensemble?

 - Pour de vrai cette fois-ci mon chéri. Bon, là il faudrait qu'on aille en cour.

 - On peut s'embrasser pour de vrai avant? dit-il en me rattrapant par la main.

 Je reviens vers lui et glisse mes bras autour de son cou alors qu'il m'enserre par la taille. Je l'embrasse tendrement, étant beaucoup plus à l'aise qu'auparavant et il me susurre alors qu'on se sépare:

 - T'es vraiment trop belle ma chérie à moi.

 - Je te trouve trés beau aussi. Oh merde, je vais être obligé de dire à mon père qu'il avait raison

 - Comment ça?

 - Dad, celui qui m'emmène le matin et bien il était persuadé que j'étais amoureuse de toi et moi je le niais tout le temps, parce que sinon, il m'aurait taquiné tout le temps avec toi, et déjà que penser h 24 à toi, c'est compliqué mais si en plus il s'y mettait, j'aurais pété un câble.

 - Maintenant tu peux lui dire.

 - Ouais mais mon deuxième père, il est un peu du genre, interrogatoire si j'ai un mec, il est papa poule à fond.

 - Il t'aime c'est normal mais t'en fais pas, je suis prêt à passer sous toutes ses questions. Répond-t-il m'embrassant encore.

 - Bon, on a cinq minutes de retard, faut y aller là.

 - Oui, et le troisième jour de cours, ça fait pas bonne impression.

 On part donc tous les deux en cours, ses doigts entrelacé dans les miens et comment dire je me sens au paradis.