Chapitre 22 - PDV Thibault- Un être méprisable
Mercredi 20 mai 2015
Mon homme est toujours endormi dans le lit, à quelques minutes de la sonnerie du réveil. Je m'approche lentement, un plateau remplit de plein de bonnes choses et m'assoit en douceur à ses côtés, à gauche du matelas. Je tends le bras jusqu'à atteindre sa nuque et caresse tendrement ses cheveux alors que d'une voix douce, je lui murmure.
- Mon amour, réveille-toi, c'est bientôt l'heure...je t'ai concocté un bon petit déjeuner.
Il se tourne sur le dos, ouvre les yeux et un sourire étire ses lèvres quand il pose son regard sur moi.
- T'es adorable mon chéri, humm, c'est des pains au chocolat que je vois là?
- Oui ils sont tout chaud, je viens de les prendre à la boulangerie.
Il se redresse et pose sa main dans mon cou pour m'attirer à lui et m'embrasse tendrement.
- Merci mon chéri
- Comment tu te sens avec ce qui s'est passé hier?
- Je me remets peu à peu de toutes ces révélations, c'est vrai que je m'attendais pas à ce que soit des ados qui soit responsable de mon accident mais je suis soulagé que ça soit fini.
- Oui, tout est derrière nous maintenant. J'ai hâte qu'on s'évade ce weekend.
- Moi aussi...mais je sens déjà que ça va être trop court et trop rapide.
- Comme tous les bons moments.
- Dis, tu crois que je pourrais passer à ton magasin pendant ma pause à midi, comme ça on mangera ensemble comme la dernière fois. Je trouverais un casse-croute en venant?
- Bien sûr que c'est possible, Steph est avec son homme comme d'hab donc pas de souci. J'en serais ravi, mais t'essaie pas de m'entrainer dans les cabines d'essaye...
- Oh ça...je promets rien dit-il en croquant dans sa chocolatine.
Je me penche vers lui et dépose un bisou sur sa joue alors que je prends à mon tour une viennoiserie. Quelques bouchées plus tard et après un grand verre de jus d'orange, Alex se lève et part se doucher sans oublier de me gratifier d'un baiser au passage. De mon côté, je refais le lit, changeant les draps par la même occasion et part à la salle de bain avec les sales pour les mettre dans le bac à linge. Quand, j'y entre, mon homme est en train de se parfumer.
- Va falloir que je rachète un autre parfum, j'arrive à la fin. C'est bien ça me permettra d'en changer, j'aime bien le changement sinon je me lasse à force.
- Et de moi, tu te lasses...Désolé je voulais pas dire ça...je sais même pas pourquoi j'ai dit ça
- C'est rien, ta blessure est encore à vif, même si tu m'as pardonné, tu peux pas oublier comme ça.
- Oui ça risque de me travailler encore quelques temps mais ça va passer, là je suis plus au stade ou j'ai mal, ou à celui ou je suis en colère, je suis à l'étape ou j'ai peur que tu me quitte, que tu t'ennuis avec moi...pourtant je le sais et je le vois bien que tu m'aimes et que t'es heureux, j'ai aucun doute mais j'ai quand même peur, c'est plus fort que moi.
- Je regrette tellement...
- Je le sais chéri, mais t'en fais pas, cette peur va finir par me quitter et de ton côté, faut que tu te pardonnes. Dis-je en prenant son visage entre mes mains.
- Je pourrais pas, c'est déguelasse ce que j'ai fait...
- C'était juste un moment d'égarement, rien ni personne nous séparera. Bon, je crois qu'on devrait y aller, sinon ni toi, ni moi ne seront à l'heure.
- Oui, je fais plus attention a rien quand je te regarde, me répond-t-il en m'embrassant.
On quitte la salle d'eau et il prend ses clés de voiture avant qu'on ne quitte l'appartement. Après quelques marches descendues, on sort de l'immeuble. C'est lui qui me dépose jusqu'à la fin de la semaine. On prendra mon véhicule pour partir ce weekend, j'ai fait le plein hier exprès alors on n'y touche pas. Et puis je crois qu'on partira tout le temps ensemble dorénavant, j'aime bien faire la route avec mon homme. Une fois dans sa golf, il démarre et on s'insère dans la circulation.
- Au fait mon amour, hier j'ai dit oui à l'ami de Lola, mais je t'ai même pas demandé si t'étais d'accord pour qu'on l'emmène faire les activités qu'il lui avait préparé.
- Ça me pose aucun problème, je veux bien le faire. Ça avait l'air de vraiment lui tenir à cœur à ce garçon et puis la pauvre petite, je suis sûr que ça lui ferait du bien.
- Oui ça ne doit pas être facile tous les jours si les autres pensionnaires lui en fond voir de toutes les couleurs.
- Ça doit être tellement dur de rien savoir de ses parents...et se dire qu'ils ne laissent pas leurs noms pour éviter d'être retrouvés. Tu vois mon ex-père était un connard, tes parents sont pas mieux non plus mais on pouvait mettre un visage sur eux.
- Oui, c'est tellement triste...Y'a tant d'enfant dans son cas, ballotter de foyer en foyer ou de famille d'accueil, en famille d'accueil, mais au final, ils n'ont jamais vraiment de parents. Tu vois je comprends que ça prenne du temps pour pouvoir adopter et qu'il y a beaucoup de précaution à prendre avant de confier un enfant mais d'un côté si c'était moins long, les enfants qui grandissent aurait plus de chance d'être adopté. Car la plupart des adoptants veulent des nourrissons, c'est compréhensif mais les autres comme Lola sont entre guillemets " mis de côté."
- Oui, c'est vrai, c'est terrible, mais apparemment avant que je ne la vois plus, elle m'a expliqué qu'elle devait rencontrer une famille qui souhaiter l'adopter.
- J'espère que ça se fera, elle a besoin d'amour cette fillette.
- Oui, ça me ravi pour elle.
- Nous il faut qu'on attendent, d'avoir deux ans de mariage pour y penser mais peut-être qu'on pourrait commencer les procédures un peu avant, vu le temps que ça prend, on aura largement nos deux années d'union et puis sachant qu'on est gay ça risque d'être très compliqué, plus que les hétéros.
- Je suis d'accord sur toute la ligne. Par contre, j'ai pas de préférence au niveau de l'âge, du sexe, de la couleur des yeux, des cheveux. Tu vois demander tout ça, je trouve que ça fait un peu comme " Je vais choisir une voiture"...
- Je comprends tout à fait ce que tu veux dire et on est sur la même longueur d'onde, moi aussi, j'ai aucune préférence, tout ce que je désire c'est devenir père avec toi et donner une chance d'être heureux a un enfant.
- Bon et bien, on s'y met dès la semaine prochaine. Nous voilà arrivé à ton magasin.
- Ah oui j'avais même pas fait attention, alors on se voit ce midi? Demandais-je.
- Oui je te rejoins ici pour la pause repas dit-il en se mettant sur le bas-côté et en m'embrassant tendrement avant que je ne quitte la voiture.
Je le regarde partir jusqu'a que je n'aperçoive plus son véhicule et pénètre dans le magasin. Steph vient apparemment d'arriver elle aussi. Je la salue et on se met au boulot, et on a pas mal d'installation à faire. Etant donné que l'été approche à grands pas, les planches de surf sont de sorties Nous les avons reçus hier et maintenant il faut les mettre en magasin. Personnellement je préfère l'hiver et découvrir de nouvelles planches de Snowboard, j'ai jamais été attiré par les vagues, je préfère la poudreuse. Durant la matinée comme d'habitude on s'occupe de quelques clients, on remet des colis, on fait du rangement, la routine. Quand mon ventre commence à me faire comprendre que j'ai faim, je regarde la belle montre que mon homme m'a offert et découvre qu'il est midi moins cinq. Un sourire béa s'étire sur mon visage ce que Stéphanie ne manque pas de me faire remarquer.
- Et bien, ça à l'air d'aller beaucoup mieux toi, tes problèmes se sont arrangés?
- Oui, en fait mon couple a subi quelques turbulences mais maintenant ça va beaucoup mieux, on songe même à adopter.
- Je suis contente que tu ailles mieux et puis Ton mari et toi, vous formez un super couple.
- Merci. Toi aussi ça a l'air de bien marcher avec ton boyfriend?
- Oui, je suis super amoureuse, il est juste parfait.
Elle reste là bien cinq minutes à me dire à quel point son mec est génial me citant toutes ces qualités. Ça me fait sourire de la voir comme ça.
- Bon allez je te dis a tout à l'heure en plus je crois qu'il y a quelqu'un pour toi dit-elle me faisant un clin d'œil alors que mon mec a moi entre dans la boutique.
- Bonjour lance-t-il alors qu'il croise en coup de vent Steph qui prend la porte tout en lui répondant un "bonjour" express.
- Elle va rejoindre son amoureux.
- Y'a que quand on retrouve la personne qu'on aime qu'on est si pressé. ajoute-t-il m'embrassant. Ce midi c'est Wrap, j'ai pris des saumon-chèvre et mini tatin aux poires.
- Humm trop bon, viens on va manger dans la pièce à côté.
On s'assoit donc dans la petite pièce réservé au repas et on commence à déguster nos en-cas tout en parlant de Lola.
- Tu l'as revu? Demandais-je
- Non, pas ce matin et je me demande si je la reverrais un jour, j'ai bien vu qu'elle se sentait mal avec ce qui s'est passé.
- Si elle revient pas, on ira la voir nous.
- Ils nous laisseront pas la voir comme ça.
- Normalement non mais si c'est pour parler de ton accident, je pense que la directrice ne dira rien et nous laissera la voir.
- Oui j'avais pas pensé à ça, on peut lui organiser sa sortie le weekend prochain.
- Ouais par contre, convaincre la directrice de la laisser sortir avec nous ça va pas être chose facile.
- D'ici-là on trouvera une solution.
- Surement.
- Ce soir, vu que je finis plus tôt que toi, j'irais certainement faire des courses pour ce weekend, on sait pas combien de temps on va passer sur la route et puis après je passerais te récupérer.
- Ça me va. Plus que deux jours et après on se casse vers un lieu ou l'envie nous portera.
- On va se retrouver pommé en rase campagne avec pas un chat à l'horizon.
- Oui et puis on se roulera dans les champs, dans les herbes hautes et on fera l'amour en pleine nature.
- Ok, je note emporter une nappe, moi, les fourmis, les araignées, les vers, très peu pour moi.
- J'oubliais que monsieur avait peur des petites bêtes. Dis-je en rigolant
- Tu te moques mais si un jour on se retrouve dans cette situation, tu seras bien content de ne pas te faire piquer par des moustiques ou autre.
- Je te taquine mon chéri...Viens- la dis-je en lui faisant signe de venir dans mes bras et de s'assoir sur moi.
- Humm non, j'ai décidé que je boude me répond-il tout sourire
- Elle n'est même pas française ta phrase.
- Biologiquement, je suis américain par mon géniteur, alors c'est pour ça que mon français n'est pas parfait.
- Mon cœur, t'es en France depuis tes deux ans, cherche pas t'es pas crédible.
- Je te signale quand même que je suis bilingue, du temps où je vivais encore avec ce crétin, on parlait souvent en anglais.
- Humm, c'est vrai que quand on est parti à New-York, ton aide m'a été précieuse, tu m'es précieux. Tu voudrais pas me dire quelque chose en anglais?
- My darling, you're the most beautiful in the world and I love you, more than anything. (Mon chéri, tu es le plus beau du monde et je t'aime plus que tout.) dit-il en venant s'installer sur moi, dans le sens contraire de la chaise.
- Trop mignon, moi aussi je t'aime dis-je en glissant mes mains dans sa nuque.
Je l'attire rapprochant nos visages m'arrêtant seulement a quelques millimètres et lui susurre " Kiss me ". Ses douces lèvres viennent à la rencontre des miennes, m'embrassant avec une tendresse inouïe. Sa bouche s'entrouvre légèrement et sa langue vient frôler la mienne. Je le laisse approfondir le baiser, mes mains lâchant son cou, descendent le long de son buste avant de se glisser dans son dos pour le rapprocher encore plus contre moi. Manquant d'air, on finit par se séparer, nos corps restant quand à eux coller l'un a l'autre.
- Je crois que cette proximité est bien dangereuse mon amour...me dit-il
- Oui je le pense aussi, tu devrais descendre de moi, ça serait plus sage.
- J'aime pas être sage...mais malheureusement tu as raison, il est l'heure que je reparte.
Il se lève et me donne un dernier bisou, puis on sort de la pièce et je le raccompagne a la porte du magasin.
- A toute à l'heure.
- Oui, a ce soir, passe une bonne aprèm.
- Toi aussi me lance-t-il alors qu'il se met à marcher en direction de sa boutique.
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Stéphanie revient seulement quelques minutes plus tard et nous reprenons nos activités quotidiennes. On est tellement occupé que je ne vois pas le temps passé et lorsque je regarde ma montre il est 17h45. Mon homme ne va pas tarder. Je suis en train de remettre des accessoires en place au rayon cyclisme, avec ma collègue, quand je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Ayant aucun client dans le magasin, je le sors et découvre un message d'Alex qui m'alarme aussitôt que je l'ai lu " J'aurais surement du retard pour venir te chercher, je suis à l'hôpital, petit imprévu. T'inquiète je vais bien"
- Merde.
- Qu'est-ce qui se passe?
- Je sais pas trop, mais mon mari est à l'hosto.
- Vas-y, je ferais la fermeture.
- T'es sur?
- Mais oui perds pas de temps.
Je la remercie et fonce hors de la boutique. Une fois dans la rue j'appelle aussitôt mon chéri, un brin paniqué. Je suis soulagé quand j'entends sa voix au bout du fil, il doit ressentir l'inquiétude dans mon souffle car il me dit d'emblée.
- Mon amour, je vais bien, t'en fais pas, c'est juste une femme qui s'est senti mal dans la boutique, je l'ai transporté aux urgences pendant que Noah gardait le magasin
- Oh, chéri tu peux pas savoir comme je suis soulagé, tu m'as fait peur avec ton message. Et cette femme ça va?
- Elle est en salle de réveil, elle a dû être opérée d'urgence pour l'appendicite, mais ça va bien maintenant. Elle m'a demandé gentiment avant qu'ils l'anesthésie d'attendre son mari qui devait arriver. Ça fait déjà bien une heure et demie que je l'attends celui-là.
- Bon, je prends un bus et je te rejoins.
- Ok, au fait, j'ai croisé le médecin qui s'est occupé de moi quand j'étais à l'hôpital, je lui ai demandé de m'examiner, je me suis dit que ça te rassurerait et il m'a dit que j'allais très bien, et que mes souvenirs refaisaient surface à une vitesse normale.
- Merci d'y avoir pensé, je me sens plus rassuré maintenant. Je te laisse, y'a un bus de ville qui arrive, je vais le prendre.
- D'accord, je t'attends. Bisous
- Bisou
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Le car me dépose à deux pas de l'hôpital. Je termine le trajet à pied et marche d'un pas rapide vers l'entrée du centre hospitalier. J'envoie un texto à mon homme pour connaitre exactement sa position et emprunte aussi le chemin jusqu'à lui. Il est au deuxième étage, celui des hospitalisations, la jeune femme réveillée vient juste d'être remonté dans sa chambre. Je trouve vite mon homme patientant dans le couloir, juste à côté d'une chambre. Même s'il n'a rien, je ressens le besoin de le prendre dans mes bras. Alors qu'on est toujours en train de s'éteindre, Alex me souffle.
- Chéri, y'a mon père qui marche vers nous.
- Marc mais qu'est-ce qu'il fait là? Dis-je en le relâchant et en me retournant pour voir la personne à qui je faisais dos alors que mon chéri rajoute.
- Non, pas lui, mon connard de géniteur.
- Ah merde...
Il vient bien vers nous et nous regarde d'un air bizarre et encore plus quand mon homme prend la parole.
- Le grand Cameron McKinley...
- On se connait? dit le cinquantenaire.
J'en reviens pas, il n'est même pas capable de reconnaitre son fils...
- Pas étonnant, ça fait dix ans qu'on s'est pas vu...moi malheureusement j'arrive encore à reconnaitre ta gueule. Je m'appelle Alex, j'ai 26 ans, né le 2 février 1989 dans le Massachussetts. Ça y est, ça te revient?
- Oh, mon ex-fils...je m'attendais pas à te recroiser un jour et lui c'est qui?
- Thibault, le garçon qui m'aidait à avoir de bonnes notes
- Je m'en souviens, un bon garçon, ça m'étonne qu'un type de bonne famille continue à fréquenter un mec dans ton genre.
- Qu'est-ce que vous sous-entendez par-là? Dis-je modérément agacé par le ton supérieur que prend cet être abject.
- Un PD, il m'a encore plus détesté quand il a appris ça, évidemment pour un homme avec tant de classe, ça fait tâche...mais sans ça j'ai toujours été un minable pour lui.
- Votre ex-fils comme vous le dites si bien est un être exceptionnel, rien à voir avec la belle merde que vous êtes.
- Je vous permets pas.
- Moi si, je me le permets comme je me le suis permis de le dire à mes parents quand ils ont voulu me foutre dans un putain de centre a la con parce que j'étais tomber amoureux d'un beau jeune homme nommé Alex McKinley qui aujourd'hui à un vrai père qu'il l'aime comme il se doit.
- Ouais je sais ça, un certain Marc qui lui a donné son nom, je l'ai rencontré quand je lui aie céder mes droits sur toi, Alex Rouvet, il me semble?
- Non, Dernaucourt-Rouvet maintenant, il est marié dis-je en prenant ma main dans la sienne plein de fierté.
- De plus en plus pathétique...bon sur ce poussez-vous, ma femme m'attend.
- Tu parles de celle qui s'est fait opéré de l'appendicite?
- Oui, vous gênez le passage devant sa porte.
- T'inquiète on se casse, j'ai juste transporté " Ta femme" à l'hôpital, elle m'a gentiment demandé d'attendre son mari, qui ne s'est pas pressé pour venir, mais quand je vois que c'est toi...je comprends mieux...Ta famille passe toujours au second plan...Y'a que faire du fric qui t'intéresse...
- Viens chéri, on s'en va, on est en train de perdre notre temps.
- Tu as raison, j'en ai perdu bien assez. Au plaisir de ne jamais te revoir.
Sur ce, on sort de l'hôpital et on récupère la voiture de mon homme sur le parking. Pour ne pas penser à cette rencontre désagréable qui nous a mis les nerfs à tous les deux. On part faire des courses comme il avait prévu, si la femme de son "père" n'avait pas contrecarré ses plans. En plus ce connard ne lui a même pas dis merci. On décide d'oublier tout ça et on discute plutôt de notre weekend en amoureux. On achète pas mal de nourriture, utile et inutile comme des bonbons et aussi une grande valise. En revenant de voyage de noces, on a voulu fermer celle qu'on avait qui était trop pleine et on a défoncé la fermeture. Quand je lui raconte, ça le fait rire. Nos commissions terminées, on rentre à l'appart, on mange et puis on se met au lit. J'aurais bien fait un câlin, mais mon tendre amour a, à peine posé sa tête contre mon épaule, qu'il s'est assoupi. Alors je regarde la série du soir avant de moi aussi sombrer dans le sommeil.
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