Chapitre 13 - Unis dans la douleur


PDV Thibault

Je me tourne et me retourne dans mon lit. Je suis parti me coucher fatigué et pourtant impossible de fermer les yeux. Il est deux heures du matin et je ne dors toujours pas. J'allume la lampe de chevet et prend un livre dans le tiroir du meuble. Je me plonge dans le bouquin dévorant je ne sais pas combien de pages quand je sens la fatigue revenir, mes yeux me piquant.

 ***

J'ouvre les paupières brutalement dans un sursaut et m'aperçois que le livre est posé sur mon ventre. Finalement, j'ai dû réussir à m'endormir. Je m'apprête à me glisser correctement sous la couverture quand j'entends un cri violent déchirer le silence de l'appartement. Je saute du lit légèrement paniqué et accours au salon. Dans l'obscurité, je n'y vois rien alors je n'ai d'autre choix que d'appuyer sur l'interrupteur. La lumière éclairant la pièce, je découvre Alex assis au milieu du canapé-lit, en sueur avec un regard complètement apeuré et une respiration haletante.

 - Désolé de t'avoir réveillé, j'ai fait un cauchemar, c'était horrible...me dit-il

 - J'imagine, pour que tu cri comme ça, tu devais être terrifié dis-je en allant m'asseoir derrière lui.

J'enserre mes bras autour de lui emprisonnant les siens et colle son dos contre mon torse, le serrant fort pour le calmer. Son rythme cardiaque s'apaise mais deux petites larmes roulent sur chacune de ses pommettes. J'en efface une en déposant un doux bisou sur sa joue droite, puis lui susurre doucement a l'oreille.

- Raconte à ton petit mari, ce qui t'a tant effrayé.

 - J'étais avec Jonas et Fred ici, on t'attendait, on devait se voir entre pote, et t'avais du retard alors, je m'inquiétais, j'ai eu un mauvais pressentiment, alors, je suis parti sur les lieux de ton boulot. Il y avait eu un braquage. Avec Fred qui était avec moi, on a mis hors de nuire un des types et après, je suis rentré dans le magasin, y'avait un autre mec au-dessus de toi, t'étais au sol inconscient et tu saignais...je me suis senti enragé, j'ai attrapé le gars et je l'ai fait passer par la vitrine, j'ai frappé à plusieurs reprise...Fred m'a arrêté, les flics sont arrivé et je suis allé auprès de toi et j'ai pas trouvé ton pouls...

 -Eh merde... Je suis la Alex, tout va bien...tout va bien...

 - Ça me semblait tellement réel...

 - C'est pas vraiment un cauchemar, c'est...

 - Un souvenir...coupe-t-il - ça fait mal...j'ai l'impression de revivre, les émotions que j'ai traversé ce jour-là...je te jure, c'est horriblement douloureux...

 - Je m'en doute chéri...je suis désolé que tu ais à revivre cette épreuve.

 - C'était à cause de ton père cette histoire? Les détails d'après sont en train de me revenir...

 - Oui, c'est bien à cause de cette enflure.

 - Dis-moi, après ça, je risque d'avoir d'autres souvenirs terribles? J'aimerais y être un peu plus préparé si c'est le cas.

 - Pas de mauvais souvenirs à ma connaissance, du moins pas avant ton accident. Normalement, tu devrais te rappeler très bientôt de ma demande à New-York.

 - Tu veux pas me raconter tout en détails tout de suite?

 - Non mon amour, ça ne se raconte pas, ça se vit...et ça, je veux attendre que ça te reviennes, que tu revives ces purs instants magiques. Bon, on devrait se rendormir, sinon demain on se lèvera pas. Dis-je en le relâchant.

 - Oui tu as raison, encore désolé de t'avoir réveillé. Répond-t-il en se glissant sous sa couette.

 - C'est pas grave. Allez maintenant on fait dodo ajoutais-je en me glissant à mon tour au chaud près de lui.

 Il sourit surement heureux de me voir près de lui pour la nuit, ce soir j'ai besoin de l'avoir près de moi. Je lui donne un tendre baiser avant qu'il ne se tourne sur le côté et enlace mes bras autour de sa taille, me collant à lui. La tête dans son cou, je m'enivre de son odeur, celle qui m'a tant manqué et me laisse doucement aller vers le sommeil.

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Lundi 11 mai 2015

PDV Alex

Je m'éveille avec la sonnerie de mon alarme de portable, et ouvre péniblement les yeux. J'ai pas envie de me lever, pas envie de perdre la tendresse de ses bras autour de ma taille et la douce sensation de son souffle caressant ma nuque. Je me fais pas d'illusions, je sais bien qu'il ne m'a pas encore pardonné et s'il a dormi avec moi, c'était surement pour me rassurer après les souvenirs qui me sont revenu cette nuit. Je le sens bouger, et un frisson se diffuse le long de ma colonne quand ses lèvres se déposent dans mon cou.

 - Je crois qu'il faut qu'on se lève...me dit-il.

 - Humm, ouais...

 - Tu m'a pas l'air motivé ce matin...moi non plus d'ailleurs...je resterais bien deux heures de plus au lit.

 - Désolé de t'avoir réveillé cette nuit.

 - C'est pas de ta faute si je suis fatigué, j'arrivais pas à dormir hier soir, j'ai pas fermé l'œil avant très tard et ça devait faire que quelques minutes que je dormais quand tu m'as réveillé. Alors même si tu n'avais pas cauchemardé, j'aurais été autant crevé.

 - Bon, on bouge sinon moi je me rendors.

 - Pareil dit-il en me libérant

On se sort du lit, direction le petit déjeuner. Comme tous les jours, il veille à ce que je mange quelque chose avant de me laisser partir à la douche. J'ai beau l'avoir blessé de la pire façon qu'il soit, il reste toujours aussi attentionné alors qu'il aurait pu me rejeter , me tourner le dos, voir même me demander de partir...je vis avec l'homme le plus doux et gentil au monde et je trouve le moyen de lui faire du mal, je suis vraiment qu'un con.

 Je sors de mes pensées et de la salle de bain, pour aller m'habiller, pendant qu'il par se doucher à son tour. Une fois ma tenue enfilée et prêt à partir, je retourne à la salle d'eau et toque à la porte. Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui dire que je m'en vais, que la poignée s'enclenche et je le découvre en train de tailler son bouc doré.

 - Depuis quand tu toques à la porte?

 - Je...je voulais pas te déranger.

 - Chéri, malgré ce qui s'est passé, on est pas des étranger, t'es toujours l'homme de ma vie, alors même si je suis un peu distant avec toi, bien que je revienne peu à peu vers toi, tu es libre de rentrer dans la salle de bain ou ailleurs quand j'y suis, ok?

 - D'accord, je venais juste te dire que je partais au boulot.

 - Et tu pars sans m'embrasser?

 - Je préfère que ça vienne de toi, je veux pas te brusquer, trop précipiter les choses...

 - Je suis pas contre des petits échange de tendresse de temps en temps, j'ai fait un pas vers toi, ça veut dire que tu peux te le permettre aussi, ça me montre que tu m'aimes et que ça te manque.

 - Ça me manque horriblement et je t'aime mais je sais que t'as besoin de temps alors je voulais pas aller trop vite pour toi, même s'il est clair, que j'en ai vraiment envie

 - Ça me touche de savoir que tu fais attention à ce que je ressens.

 - Je suis un connard mais j'ai quand même un cœur...

 - Allez, arrête de dire des conneries et fais-moi un bisou.

 Je m'approche timidement de lui, le saisi en douceur par son bouc fraichement taillé et l'attire à mes lèvres, déposant un tendre baiser sur les siennes.

 - Bonne journée mon cœur, tu fais attention à toi.

 - Je serais prudent promis, bonne journée à toi aussi. Dis-je alors que je m'éloigne vers la sortie de l'appart.

 - N'oublie pas que ce soir, je te récupère ici et qu'on va au commissariat.

 - J'oublierais pas, à ce soir chéri.

 Je quitte l'immeuble, et prend ma voiture pour rejoindre mon boulot. C'est parti pour une nouvelle semaine. J'ouvre le magasin, levant la grille et m'attèle aux tâches quotidiennes. Rangement dans l'ordre alphabétique des disques que les clients ont regardés mais pas remis à leur place. Mise en place des arrivages, lecteurs mp3, casque audio dernier cri, et j'en passe. Toutes les nouvelles technologies prisées par les adolescents et hors de prix. Je passe la matinée en musique mais je  déprime pas comme la semaine dernière, les rapprochements qu'il y' a eu avec mon chéri , durant le weekend me réchauffe le cœur et je sens que je ne l'ai pas perdu.

 11h45, vivement qu'il soit midi, je commence à avoir les crocs, pourtant j'ai bien mangé au petit déj. Je termine de réparer une corde et d'accorder une guitare quand une jeune fille pénètre dans le magasin. Je la reconnais tout de suite avec ses cheveux bruns, ses grands yeux verts tirant sur le noisette et son visage angélique.

 - Bonjour dit-elle en souriant

 - Bonjour Lola.

 - Vous allez bien?

 - Bien, merci. Et toi

 - Ça va. Je venais vous rendre les cinquante centimes de la dernière fois.

 - Mais non garde-les, y'a pas de problème.

 - Je tiens à vous les rendre quand même dit-elle en les posant devant moi. Vous avez l'air d'avoir retrouvé le sourire?

 - Et oui, ça va mieux, il y a des jours comme ça ou le moral n'est pas au beau fixe, puis il revient.

 - Votre amoureux vous a pardonné?

 - Toujours aussi curieuse.

 - Oui, un vilain défaut, j'espère surtout que ma maladresse n'a pas cassé votre rendez-vous galant.

 - Mais non rassure-toi.

 - Alors il a pardonné?

 - Disons que c'est en bonne voie.

 - En tous cas il a l'air gentil.

 - Oui il l'est...il faut pas le dire mais en vérité...c'est un ange.

 Elle sourit amusé et me dit:

 - Je suis contente si ça s'arrange pour vous. J'aime voir les gens heureux

 - Et toi alors, ce spectacle, tu es toujours aussi stressé?

 - Ça dépend des moments mais je connais la chorégraphie sur le bout des doigts. J'espère ne pas l'oublier  samedi soir. Ça vous ennuie si je colle une affiche sur la vitrine? C'est pour attirer les gens.

 - Laisse-la-moi, je vais l'accrocher.

 - Merci, c'est gentil. dit-elle en me la donnant.

 - Je repasserais surement cet-après-midi à la fin des cours. Avec d'autres filles du foyer, on doit distribuer d'autres affiches, je me débrouillerais pour m'éclipser et venir ici.

 - Si c'est après 17h, je ne serais pas là. Les affiches dans la rue que Thibault a placardées ont porté leur fruits, j'ai rendez-vous au commissariat, ils ont retrouvés la voiture qui m'a renversé.

 - Ah...C'est bien, et les policiers savent qui était dedans?

 - Non, ils cherchent mais, en tout cas elle a été volé, c'est tout ce qu'on sait pour le moment.

 - Alors pourquoi, ils veulent vous voir s'ils n'ont rien?

 - Ils pensent que je pourrais me souvenir d'un détail en voyant le véhicule mais je n'y crois pas trop.

 - Humm, bon je dois y aller, merci encore pour l'affiche.

 Je n'ai pas le temps de lui dire bonne journée, qu'elle a déjà filé. Peut-être que je me fais des films mais je trouve cette fille vraiment bizarre, je veux bien qu'on soit sociable, curieux, mais là c'est vraiment trop, je me demande de plus en plus, si elle n'a pas menti en disant ne pas me connaître, parce que moi son visage me dit vraiment quelque chose...mais si elle me connaissait pourquoi elle me mentirait? Faut vraiment que j'arrête, elle est juste tout simplement extrêmement sociable et moi je suis tout simplement parano sur les bords. Cessant de me torturer l'esprit avec cette histoire, j'accroche sa feuille sur la façade du magasin et tourne la pancarte de la porte sur fermé avant de retourner à l'intérieur pour déguster mon sandwich jambon, fromage.

 ***********************

L'après-midi se passe agréablement, je renseigne quelques clients, vend quelques disques et autres accessoires de musiciens, en compagnie de Noah, qui m'a rejoint pour la deuxième partie de la journée. Il m'a parlé de sa petite Savannah qui a maintenant plus d'un mois et évidemment ça m'a ramené à la journée d'hier ou mon Thibault, m'a dit vouloir fonder une famille avec moi. J'étais tellement ému à cet instant, j'ai failli verser ma petite larme.

 17h, je dis au revoir à Noah, après l'avoir aidé a fermé le magasin, puis je rentre à la maison. J'y arrive à la demie et cherche dans un des placards de la cuisine, des biscuits. Cookies tout choco. Je patiente ensuite devant la télévision attendant l'arrivée de Thibault. Il passe le pas de la porte sur les coups de 18h10.  Il pique quelques gâteaux à son tour et nous quittons sans plus tarder l'appart pour aller au commissariat. Sur la route, je lui raconte, la visite de Lola et il me raconte qu'il l'a vue lui aussi, elle lui a donné une affiche. Il me propose d'aller voir son spectacle et de le proposer à nos amis, ce que j'accepte volontiers. Comme il le dit, cette petite a l'air de manquer de chaleur humaine et ça lui ferait surement plaisir de nous voir.

 Un peu angoissé, j'arrive devant le commissariat et me gare sur le parking sur une des places non réservé aux policiers.

 - T'inquiète mon chéri, ça va aller, je suis là me dit Thib alors que je coupe le moteur du véhicule.

 - Ouais, mais j'ai hâte d'en avoir fini avec cette histoire et puis, j'ai pas vraiment envie de me souvenir de ça.

 - Je comprends mais ça peut aider à faire avancer l'enquête.

 - Je sais bien.

 - Je serais prés de toi.

 J'inspire un bon coup et sors de l'habitacle. Thibault me suit, la main posé sur mon épaule, pour me donner du courage et on entre dans le bâtiment. Mon homme s'adresse au jeune homme derrière l'accueil et celui-ci part chercher le capitaine Godefroy, chargé de l'affaire. Il revient avec l'homme d'une quarantaine d'années, qui nous sert la main avant de nous demander de le suivre. On traverse un certain nombre de couloirs, avant de quitter le bâtiment, à ce que j'ai compris par la porte de derrière. On s'approche d'un hangar, dont la double porte est solidement attachée par des chaines et un gros cadenas. Quelques minutes plus tard, les portes s'ouvrent dans un grincement désagréable. Apparemment c'est là ou sont rangés les véhicules de la police quand ils ne servent pas, si j'en crois le nombre de bagnole entreposées ici.

 - La voiture est là-bas sous la bâche. nous dit le policier

 - Alors, vous avez trouvé quelque chose dedans? interroge Thib

 - La police scientifique est en train d'analyser tous les indices recueillis mais il faut être patient.

 - Ça fait quand même plus d'un mois que l'accident est arrivé dit un peu sèchement mon homme.

 - Je vous assure que nous faisons au mieux et au plus vite pour retrouver le fuyard.

 - Oui, excusez-moi, c'est juste que c'est pas facile pour nous. Ajoute-t-il. – Et vous êtes sûr que c'est bien ce véhicule?

 - Ça ne fait aucun doute, l'hôpital nous a confié vos vêtements après l'accident et, un morceau du t-shirt que vous portiez ce jour-là, a été retrouvé sur la calandre. Explique-t-il a Thibault et moi alors qu'on le suit vers l'auto.

On arrive devant la voiture accidenté et le flic s'assure que je me sente prés pour subir cette épreuve. Je lui affirme que c'est bon et il dévoile l'engin. Je m'approche de la voiture me positionnant aux côtés du capitaine alors que Thibault reste en retrait juste derrière moi. La bagnole est cabossé sur le devant et il y a apparemment quelques rayures sur le long des portes. Le policier nous explique, qu'ils l'ont retrouvé abandonnée, dans une zone désaffecté.

 - Alors quelque chose vous revient? Peut-être le visage de la personne au volant...un homme, une femme?

 - Non, je suis désolé je n'...

 Un grand fracas résonne dans le hangar m'empêchant de finir ma phrase. Je me retourne d'un même mouvement avec le quarantenaire en uniforme et je m'aperçois que Thibault n'est plus là. Un autre bruit sourd retentit et la porte métallique claque violemment. Je m'excuse auprès du policier et part en courant vers la sortie à la recherche de mon homme. Je n'ai pas besoin de chercher longtemps. Il est adossé contre le bâtiment, la tête levé vers le ciel et les mains camouflant son visage. Il sent surement ma présence puisqu'il dit d'une voix brisée:

 - Je suis désolé...c'était trop dur pour moi de rester...

 - Oh mon amour...dis-je attristé de le voir comme ça en posant mes mains de part et d'autre de sa taille.

 Il retire ses mains de son visage les posant contre mon torse et je découvre ses yeux rougis.

 - Voir le pare-choc enfoncé et me dire que c'est ton corps qui a causé cet impact...ça me détruit...j'aurais pu te perdre mon chéri...moi je vis plus si t'es plus là...je suis rien sans toi...l'ordure qui conduisait cette voiture a failli m'enlever l'homme de ma vie et il vit tranquillement...ça me rend dingue.

 Je prends son visage entre mes mains et lui relève la tête qu'il avait baissée:

 - Hey mon cœur, regarde-moi, je suis-là, je vais bien...et je suis pas prêt de te laisser tous seul. On va retrouver le coupable, je te le promets.

 Il entoure ses bras autour de mon cou et pose sa tête sur mon épaule, se laissant aller alors que je le serre fort contre moi, en caressant tendrement sa nuque et ses cheveux dorés. J'aurais tant voulu qu'il ne ressente jamais ça, avoir peur de perdre son grand amour, y'a rien de plus horrible et le cauchemar de cette nuit me l'a rappelé. Il dépose tendrement ses lèvres dans mon cou et me chuchote au creux de l'oreille:

 - Je t'aime tellement...

 - Je t'aime plus que tout au monde mon Thibault.

 Il desserre son étreinte au bout de quelques minutes, et me demande:

 - On rentre, je veux pas rester là, c'est trop de souvenirs douloureux.

 - Bien sûr, on s'en va.

 Le capitaine qui était alors jusque-là, resté loin de nous, s'approche et nous demande si on veut un verre d'eau, s'asseoir ou quoi que ce soit d'autre. Je lui dis que c'est bon, qu'on veut juste rentrer chez nous. Il nous raccompagne, jusqu'au parking ou est garé la 106 de Thib, et comme à l'aller, je prends le volant. De retour à la maison, après avoir réchauffé des plats de pâtes tout fait, mon chéri m'entraine dans notre chambre, me disant qu'il veut que je revienne dormir avec lui, que je lui manque et qu'il a besoin de moi à ses côtés, même s'il lui faut encore un peu de temps pour me pardonner. Après avoir dégusté notre repas, en regardant, un téléfilm du lundi soir, il m'attire contre lui et m'embrasse de longues minutes. Je réponds à ses baisers lui murmurant que je l'aime et je le sens sourire sous mes bisous, ce qui me rassure, je l'ai rarement vu aussi triste et ça me brise le cœur. Blotti au chaud dans ses bras, dans notre lit, je m'endors paisiblement.



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