On ne dit pas à l'océan de se contrôler

-

L'année 2021, qui fut celle de ma Terminale et de mon entrée en prépa, de mes 17 et du début de mes 18 ans, a été aussi éprouvante que merveilleuse pour moi. 

Disons que "Brutal" d'Olivia Rodrigo réussi à bien résumer  la période entre janvier et août

I'm so sick of seventeen, where's my fucking teenage dream

[j'en ai ma claque des dix-sept ans, où est mon putain de rêve adolescent]

Aujourd'hui, le 11 décembre, alors qu'elle est sur le point de se finir pour laisser place à 2022, j'ai retrouvé peut-être une vingtaine de fichier word, parfois très courts.

Je me suis rappelée qu'entre mars et mai, n'étant pas au top, j'essayais au moins d'écrire un peu tout les jours. En fait, je me rend aujourd'hui compte que ça s'est vite transformée en catharsis. Et si j'ai moi-même été surprise de trouver tant de colère dans mes écrits, je la trouve toujours parlante. 

J'avais alors utilisé Mireille Lernac, un personnage d'un roman que j'écrirais sûrement un jour, et des paroles de chansons parce que, de manière générale, je réfléchis 75% du temps en paroles de chansons. Pour le meilleur comme pour le pire.

J'ai surtout la fâcheuse tendance à transformer toutes les chansons d'amour en une réflexion sur la douleur, le dialogue intérieur et le rapport aux autres

Et il y a énormément de 5 seconds of summer, pour la simple et bonne raison que ce groupe a fait mon année, et l'a sûrement sauvée avec moi en prime

Les textes n'ont pas forcément d'ordre. J'écrivais comme ça venait, en ouvrant un nouveau fichier à chaque fois.

C'est pas forcément jolie. Les tournures de phrases sont un peu torturées. Mais je n'ai presque rien retouché. Je ne veux pas y toucher. C'est un vomi de pensées, et les miennes sont chaotiques. 

Et puis je ne voulais pas laisser ça dans les tréfonds de mon ordinateur. En avril, si. Mais maintenant, non. Qui sait. Peut-être que quelqu'un s'y retrouvera. 

Je laisse quand même un potentiel trigger warning. Ce ne sont pas les écrits les plus joyeux. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, de discuter, de vous changer les idées ou autre, je suis là.

Je vous laisse avec Mireille, qui est un peu moi, qui est surtout moi, même si je m'en suis rendue compte 6 mois plus tard