6 : Amour jusqu'à l'au-delà (2/3)
Il sentait, toutes ces choses, comme des paroles. Elle lui disait qu'elle mourait d'envie de pouvoir le voir, lui parler, l'entendre, sentir son odeur... Et si seulement elle pouvait le toucher elle aussi de son plein gré, si seulement ses membres n'étaient pas eux aussi paralysés...
Ricardo l'entendit maintenant dire qu'elle était prête. Il lui saisit doucement les jambes, et commença à vagabonder entre elles le plus tendrement possible, de peur de lui faire mal. Mais tout semblait aller pour le mieux. Il prit alors la décision d'aller un peu plus vite. Dans son propre corps, dans son esprit, tout était émoustillé. Jamais il n'avait eu envie de faire l'amour avec quelqu'un d'autre que Diane, elle qui créait des sensations tellement uniques, qu'il n'avait jamais ressenti avec aucune autre personne. Tout en continuant les allers et retours entre ses cuisses, il recommença à l'embrasser, parce que grâce à leur mode de communication si particulier, il avait compris que c'était ce qu'elle voulait. Il bougeait de plus en plus vite tout en essayant de rester tendre et détendu, et ce mélange créait en lui un désir encore plus intense. Il la sentait elle aussi jouir, de plus en plus.
Il recommença à lui chuchoter des choses, car même si elle ne les entendaient pas il était persuadé qu'elle pouvait aussi les lire dans son esprit :
- Je t'aime, Diane... Je ne pourrai donc jamais m'arrêter de t'embrasser... Tes pauvres lèvres si froides, j'ai l'impression de réussir à leur fournir un peu de chaleur... J'ai l'impression de te donner la chaleur, le plaisir, la tendresse, l'amour, qui t'empêcheront de mourir... Je t'aime... Il n'y a que toi que je désire...
Il ignorait si elle le comprenait vraiment, mais au fond, tant qu'il avait l'intuition que c'était le cas, la réalité ne venait jamais l'embêter. Il jeta un œil à son visage, en décollant un petit peu sa bouche de la sienne, tout en continuant les allers et retours entre ses jambes. Ses yeux étaient toujours ouverts, car de toutes évidences même si elle les avaient fermé cela allait revenir au même, alors à quoi bon le faire ? Il repéra également un sourire sur son visage, mais il ne savait pas vraiment si c'était le même que d'habitude ou si il était différent, si il avait réussi à le faire s'agrandir. Ce fut elle qui lui confirma, grâce à leur mode de communication si singulier, qu'il faisait réellement bien ce qu'il était entrain de faire, qu'elle adorait ça, et qu'il devait continuer, encore et encore. Ricardo s'en réjouit, et, effectivement continua en se disant qu'il ne risquait pas de s'arrêter de si tôt.C'était une sensation tellement agréable, à la fois présente et absente... Quelque-chose d'incroyable, qui était inconnu à la plupart de ses camarades, et qu'il avait presque envie de vanter, mais comme il était d'une nature plutôt modeste, il ne le faisait pas.
Diane était une femme si particulière... Elle donnait l'air de vivre dans un autre monde. Seul Ricardo était capable de déceler dans cette sorte d'aura si elle était concrètement là ou ailleurs, tout les autres étaient persuadés qu'elle était définitivement sur une autre terre, comme de l'autre côté d'un miroir, sans chercher à approfondir leurs recherches. Peut-être que cet autre monde dans lequel elle résidait était réellement le synonyme qu'elle n'était pas quelqu'un comme les autres. Ricardo avait toujours énormément admiré les personnes comme elle, et d'ailleurs il avait tellement envie de la rejoindre, sur cette terre qui semble si paisible, si agréable, et surtout beaucoup trop belle pour pouvoir être plus qu'un rêve.
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