3 : Supplice vers le Paradis (9/24)

Cela faisait à peine une minute que Vitoria reprenait son souffle, et pourtant Akuma ne lui laissa pas une seconde de plus, lui étirant brutalement le ventre, et lui compressant les os du dos par la même occasion, en la prenant par les cheveux. Les cordes vocales mal-orientées de la victime la firent lâcher un cri à s'en étouffer. Pendant qu'elle était quasi-paralysée à hurler la douleur de ses cheveux en train d'être atrocement tirés, Akuma profita que sa poitrine fut exposée, et lui empoigna fermement un sein, le moins blessé des deux, tout en continuant de lui tirer les cheveux. Vitoria avait l'impression qu'on allait lui arracher sa chevelure. Son cœur était serré par la douleur, mais elle ne faisait toujours rien pour se défendre, car, on l'a compris à force, elle adorait cette sensation.

Elle avait l'impression que son agresseuse avait envie de tester sur elle tous les moyens de faire du mal. Les pires supplices étaient ceux qui pouvaient être mortels, mais pourtant Akuma ne voulait pas tuer Vitoria, du moins, pas pour le moment. Elle avait encore d'autres calvaires à tester sur elle, et d'ailleurs ça n'allait pas tarder à monter d'un cran. L'agresseuse poussa brutalement son ennemie par terre.

- Aaah !

- Pas bouger ! ordonna-t-elle fermement.

Pendant que Vitoria attendait à terre sans rien faire d'autre que de savourer la douleur, Akuma était en train de défaire férocement son lit. Elle ne s'en prit qu'au drap, en réalité, et l'arracha sauvagement pour en faire une arme. Il était déjà couvert de sang, puisque peu importe sur quelle face l'autre s'allongeait dessus, maintenant elle saignait de partout, ou alors les blessures pas encore ouvertes n'en étaient plus très loin. La vaironne se pencha sur sa victime, lui empoigna le bras, et la remit sur le lit. Elle la poussa brutalement contre le mur le temps d'étendre correctement son drap sur son matelas (et non pas de le remettre correctement, autrement elle l'aurait défait pour rien). Et pendant ce temps, l'autre venait encore de se prendre un picou dans le dos.

Elle n'avait même plus assez de temps et de force pour faire quoi que ce soit, et presque immédiatement, Akuma la reprit par le bras, et la jeta à nouveau sur le matelas, juste sur le drap. La douleur séparait littéralement l'âme de Vitoria en deux. La partie rationnelle en elle lui ordonnait de se défendre et de faire cesser ces supplices, mais la partie masochiste la suppliait de continuer à se laisser faire. Akuma ne lui laissa pourtant rien le temps de faire, même pas un petit instant pour réfléchir, car elle rabattit immédiatement le drap sur elle, et l'enroula dedans. L'autre était tellement serrée et tellement bien enroulée qu'elle en eu au bout d'un moment du mal à respirer. Mais Akuma ne l'en libéra que lorsqu'elle commença à entendre ses cris étouffés. Elle déroula donc le drap, et la première chose que sa victime fit une fois découverte fut de reprendre son souffle un grand coup. Son agresseuse lui dit, son sourire sadique au coin de la bouche :

- C'est ça, reprends bien des réserves d'air, tu vas en avoir besoin...

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