Mais c'est à ce moment-là que, sans qu'elle puisse s'y attendre, Vitoria se prit une grande gifle. Et puis une autre. Et puis encore une autre. Elle en avait à nouveau perdu l'équilibre. Le sentiment d'affection qu'Akuma portait jusqu'alors en elle avait semblé changer radicalement. Elle prit Vitoria par le bras et la rassit comme il faut sur le lit, avant de lui en mettre une autre. Quelque chose de plus sérieux avait enfin commencé, mais la masochiste ne se défendit pas, et s'en prit encore quelques-unes, avant qu'Akuma ne change de méthode.

Elle lui donna un grand coup de poing dans le ventre, et l'autre ne put s'empêcher de lâcher un cri à la fois de faible douleur et de plaisir :

- Ah...

La sadique en avait presque déjà mal aux dents, de sourire. Le coup de poing suivant, son ennemie se le prit dans le dos. Ce fut comme si elle avait reçu un grand coup de marteau. Les suivants s'attaquaient déjà à son visage, enfin aux joues plutôt qu'au nez. Une onde de douleur parcourut à nouveau Vitoria. Le coup n'avait pas laissé ses dents indifférentes apparemment, puisqu'elle avait aussi mal depuis l'intérieur de la mâchoire. Akuma lui heurta violemment le dos avec son épaule. L'autre se retrouva projetée contre le matelas en position semi-allongée par l'onde de choc. Une douce sensation de mal-être vint à nouveau lui chatouiller la colonne vertébrale.

Et puis, ce fut le pied de Akuma qui partit dans le dos de son invitée.

- Aaaahh !

La vaironne avait discrètement remit ses chaussures à talons par parfaire la douleur. L'autre devait déjà avoir le dos couvert de bleus. À divers endroits, elle sentait toujours cette apaisante sensation laissée par la douleur des coups. Akuma passa en mode ninja et bombarda le ventre de son ennemie. Celle-ci tonitruait déjà de douleur, néanmoins cet étrange plaisir était toujours perceptible dans ses hurlements...

La douleur fut d'autant plus intense lorsqu'elle enfonça brutalement une de ses chaussures au niveau de l'entre-jambe de l'autre.

- Aaaah oui !!

Akuma continua, et commença cette fois-ci à s'énerver, enfin plus ou moins :

- Ouais, c'est ça, continue de gueuler, comme ça ! T'en veux encore, hein salope ?

- Ouiii !

La vaironne prit sauvagement sa victime par les joues, et la mit face à elle. Elle pencha son cou en arrière, comme pour charger son attaque, et visa droit sur la poitrine. Sa tête partit brutalement dessus, et elle bougea au passage un peu le soutien-gorge de Vitoria avec ses dents.