3 : Supplice vers le Paradis (19/24)
La douleur avait encore monté d'un cran, et le pire (ou le meilleur) pour la victime était de se dire que ce n'était même pas encore terminé. Avec le couteau, les parties auxquelles Akuma ne s'était pas encore prise étaient le ventre, l'arrière du crâne, la gorge, et les deux ouvertures du bas, dont celle qui faisait de Vitoria une femme. Mais selon la diablesse, ça n'allait pas tarder non plus... Déjà que le supplice d'un coup de couteau dans le dos était trop difficile à supporter et amenait déjà la démunie en face de la porte de la grande faucheuse, elle n'osait même pas imaginer ce que ça pourrait être dans ces autres endroits que Akuma avait choisi pour le moment d'épargner.
Parmi les cris de sa victime, cette dernière put notamment déceler le bruit d'une porte qui s'ouvrait, un peu plus loin, et des pas qui se rapprochaient dangereusement. Elle ne cacha plus sa panique sur son visage et dans la précipitation des ses actes, et se jeta sur la porte de sa chambre pour tourner le verrou une troisième fois, tandis que les pas étaient tout proches, juste derrière. Elle se retourna et lança rapidement à Vitoria :
- J'en n'ai pas encore fini avec le couteau, mais la suite sera pour plus tard !
Elle remit ce dernier derrière son sac à main, et barra à nouveau une étape, pendant que les piques atroces que les coups de couteau avaient laissé dans le corps de la victime la faisait glapir à ne plus en pouvoir. Au moment où Akuma était en train de barrer l'étape des coups de couteau sur sa liste, son sang se glaça quand elle entendit quelqu'un tambouriner contre la porte. Elle ne connaissait qu'une seule personne qui pouvait ainsi se casser l'épaule contre une porte en espérant qu'elle cède : Diego.
Le voisin de la diablesse semblait enragé, et assaillait depuis une bonne minute déjà de violents coups d'épaules contre la porte de la chambre en espérant qu'elle cède. Dès la seconde où il était arrivé devant, il n'avait même pas essayé de l'ouvrir normalement, il savait déjà d'avance qu'elle allait être verrouillée. Il aboya, encore plus fort que Vitoria qui souffrait toujours autant :
- Akuma ! Je te conseille de vite m'ouvrir ta putain de porte !
La diablesse répondit en cognant elle aussi son épaule contre cette dernière :
- Qui te dit que je suis en train de lui faire du mal ? Tu penses que je suis folle, mais c'est qui es fou ! Tu ne sais même pas qu'en réalité, ça lui fait du bien !
- Dans ce cas, ta victime aussi est folle !
Akuma ne s'adressait plus à lui désormais, et avait recommencé à frapper le bâton contre son ennemie, dont la plupart des plaies étaient désormais mélangées entre bleus énormes et flots de sang. La diablesse hurla, se faisant clairement entendre de Diego :
- T'en veux encore, hein, Vitoria, que t'en veux encore !
Le sang du voisin se glaça lorsqu'il entendit la réponse de l'autre :
- Ah oui ! Oui, oui, oui ! Encore, encore !
Il serra les dents, avant de se casser à nouveau les cordes vocales :
- Qu'elle aime ça ou pas, je vais appeler la police !
- Ouais,ouais , c'est ça, ouais ! Aaaahahaha !
- Oui ! Oui ! Oui !
Diego n'eut pas envie de perdre une seule minute à retourner téléphoner de chez lui, et chercha le téléphone fixe d'Akuma en paniquant. Il l'aperçut avec peine à l'autre bout de la maison, et se jeta dessus.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top