3 : Supplice vers le Paradis (17/24)
Akuma était désormais bien trop excitée, et son bonheur de pouvoir enfin faire souffrir sa pire ennemie comme elle avait toujours voulu la faire souffrir plus que n'importe-qui se relatait au travers des traits menaçants de son visage, de son sourire ou encore de ses yeux qui ressemblaient désormais plus que jamais à ceux d'une sado-psychopathe qu'elle avait toujours été, plus ou moins discrètement. Sur Vitoria, elle se lâchait, et elle adorait.
Elle savait qu'au fond, son ennemie commençait à ne plus trouver ça si agréable que ça et sentait l'aspect de plaisir s'effacer de plus en plus dans ses cris, ce qui signifiait qu'elle était réellement en train de la faire souffrir. Ce qui l'excita d'autant plus, et elle se remit à hurler à son tour. En fin de compte, après quelques derniers allers-retours, l'homme de l'enfer arracha son pénis de Vitoria et partit se jeter dans un coin. Akuma se leva, et alla barrer une nouvelle fois une étape. Et même pendant qu'elle n'était pas à côté d'elle, sa victime hurlait encore, sous le coup de la douleur, et saignait désormais également de cette ouverture. Ça pour être une ouverture, elle avait bien été ouverte.
Désormais, il était trop tard pour Vitoria pour se venger. Elle avait été bien trop affaiblie. Et puis, même si elle faisait semblant de l'être, elle ne pouvait finalement plus rien faire face à ce destin qui se rapprochait à grand pas et qui semblait être le sien. Akuma, en ouvrant à nouveau la porte pour aller chercher quelque-chose hors de sa chambre, entendit soudain un bruit sourd. C'était le bruit de quelqu'un qui tambourinait comme un fou contre la porte d'entrée, et elle savais très bien que ce quelqu'un, c'était Diego. Elle savait également qu'il avait le double des clés pour rentrer chez elle, ce double qu'elle lui avait confié un jour de fatigue et d'inconscience.
Désormais, même si on ne la décelait toujours pas clairement son visage, sa panique se devina dans ses actes : elle se précipita, sans refermer la porte de sa chambre, sur sa liste, et y jeta un rapide coup d'œil. Elle vérifia très brièvement quelque-chose dans son sac, puis elle se dirigea à nouveau à l'entrée de sa chambre, où elle reprit le bâton. Elle se retourna, et vit que Vitoria réussissait malgré tout encore à bouger, rampait contre le lit, et essayait faiblement de se relever, sans doute pour pouvoir s'enfuir. Akuma retourna rapidement la calmer en lui mordant férocement ce même sein qu'elle n'avait jamais arrêté de blesser plus que l'autre, le gauche, car c'était celui sous lequel se cachait le cœur de sa victime.
Une fois que cette dernière fut à nouveau paralysée en position couchée contre le matelas en train de hurler, la vaironne en profita pour se jeter hors de sa chambre, et alla chercher en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire quelque-chose dans sa cuisine qui était juste à côté. En revenant et en se concentrant un peu, elle n'entendit plus Diego frapper contre la porte d'entrée. Elle en conclut donc qu'il était retourné chez lui chercher le double des clés de son appartement à elle.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top