3 : Supplice vers le Paradis (15/24)
Cette étape-là était moins importante que les dernières qui arrivaient, mais elle tenait à la faire quand-même. Elle aperçut un morceau de culotte restant entre les jambes de son ennemie, et l'enleva une bonne fois pour toute. Cette fois-ci, Vitoria était complètement nue, mais avant de s'en prendre à cette partie qu'elle avait jusqu'alors tant convoité, Akuma s'en prit une nouvelle fois à ses bras, ou du moins à ses poignets, pour commencer. Elle les retourna férocement, les tordit dans tout les sens. L'autre recommença à crier tout ce qu'elle put, de plus en plus fort au fur et à mesure qu'Akuma essaya de s'en prendre à ses épaules, ses chevilles, et ses hanches. Plus que jamais, l'âme de la démunie était transpercée. La douleur était au moins aussi stridente que ses cris. Elle sentit notamment une certaine honte s'installer en elle lorsqu'Akuma commença à lui claquer férocement le fessier, mais au lieu de lui dire de s'arrêter, Vitoria hurla :
- Aaah ! Encore, encore, encore !
- T'inquiètes pas pauvre pute, c'est pas encore terminé !
Akuma repassa une dernière couche de peinture sur sa clôture comme avec les morsures, et tordit encore et encore plus fort les membres de son ennemie, et alla barrer cette phase-là sur sa fiche. Elle sourit en constatant à quelle étape elle venait enfin d'arriver.
Tout en fouillant dans son sac à main qui était posé sur son bureau, juste à côté de sa liste de supplices, elle questionna Vitoria :
- Dis-moi, est-ce que tu aimes les hommes ?
- Je... pense aimer tout-le-monde...
- Tout-le-monde, tu dis ?
- Oui, les hommes et aussi les femmes, je veux dire.
- Alors dans ce cas tu es bisexuelle. Mais, j'aimerais juste que tu me rassure, tu as perdu ta virginité ?
- Ah o... oui, bien sûr !
Vitoria avait couché avec des dizaines d'hommes et de femmes, déjà. Et apparemment, elle ne pouvait plus rien cacher de son intimité et de sa sexualité, pas même à sa pire ennemie :
- Mais dis-moi, toi ce ne sont pas les vraies relations sexuelles qui t'intéressent ? Je veux dire, la sexualité avec de la douceur, de la tendresse...
- Pourquoi tu commences à me poser des questions sur ma vie sexuelle, maintenant ?
- Hé ho, au lieu d'enchaîner sur une autre question, tu voudrais pas répondre à celle que moi je t'ai posée, pauvre pute ?
La honte qui s'était ajoutée au plaisir et à la douleur en Vitoria grandissait. Mais Akuma avait toujours été comme ça : ne pensant presque qu'à elle-même, et surtout, passant son temps à traiter son ennemie de pute. Vitoria reconnaissait avoir quelques fois réellement accepté d'avoir de l'argent en échange d'une relation sexuelle, mais ça, jamais elle ne lui avouerai. Elle répondit à sa question sur les types de relations de ce genre qu'elle préférait :
- Et bien n... non, je n'aime pas qu'il y ait de la tendresse dans une relation sexuelle. Chez les hommes qui ont déjà couché avec moi, j'aimais bien... leur côté plus sauvage... Cette douleur qu'ils créaient qui était bien plus puissante que celle que créaient les femmes...
Pile à ce moment-là, Akuma trouva ce qu'elle cherchait dans son sac à main.
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