3 : Supplice vers le Paradis (12/24)
- Ah, je savais bien ! Tu vois, même si tu es mon ennemie je te connais comme ta mère !
Elle la plaqua contre le matelas, en lui disant calmement :
- Ne bouges pas. Tu es très bien dans cette position.
L'autre essayait de se retenir de montrer qu'elle avait réellement trop mal, mais sa voix tremblante trahissait son mal-être :
- Tu... Tu vas où ? Tu t'en vas déjà ? Tu me laisses mourir étouffée dans ta chambre ?
- Où je vais ? Ah, c'est la surprise...
Akuma ne partit en effet pas bien loin, elle ouvrit juste un peu la porte de sa chambre, le temps de saisir quelque chose qui était posé à l'entrée. Sa victime n'eut qu'une infime seconde pour revoir la lumière, que l'autre était déjà revenue, ayant refermé la porte. Elle faisait désormais taper un long bâton à l'air solide de sa première main, sur la paume de sa deuxième. Vitoria regarda la branche rigide avec un air tétanisé. Le sourire sadique d'Akuma se devina encore une fois très clairement dans ses paroles autant que sur son visage, même dans la pénombre, là où il lui donnait finalement l'air encore plus terrifiante :
- Et bien quoi ? Qu'est-ce que tu as vu de si terrible ?
Le sourire de sa victime se repéra lui aussi très distinctement :
- Oh... Vas-y... Frappes-moi avec !
- C'est bien ce que je comptais faire, ne t'inquiètes pas pour ça.
Akuma ne tarda plus, et abattit brutalement sa baguette sur le flanc de son ennemie :
- Aaaaaaah !!
- Ah, là y a une différence, quand-même, tu ne trouve pas ?
Sans plus prendre garde à Diego qui entendait Vitoria depuis le début et qui allait continuer à l'entendre, la vaironne continua, encore et encore. Et l'agressée avait de plus en plus l'impression de s'envoler, de partir, déjà. Ce n'était qu'un coup de bâton, mais étant donné que c'était Akuma qui la frappait et tout ce qu'elle avait déjà subi avant, elle avait de quoi avoir mal. Et par « avant », il n'y avait pas seulement ce qu'elle avait subi depuis le début de son rendez-vous. Il y avait aussi tout le reste, de façon générale, toute la douleur qu'elle avait supplié qu'on lui inflige, durant son enfance; durant son adolescence. En fin de compte, Vitoria avait toujours été comme ça, et depuis qu'elle avait découvert le plaisir sexuel combiné au plaisir de la douleur, elle passait son temps à le chercher. En ce qui concernait les autres derniers supplices prévus sur la liste de Akuma, ce mélange n'allait pas tarder à arriver...
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