1 : Trois Filles, Deux Faux-père, Une Dispute Mortelle (3/8)

De son côté, Brigitte semblait être un cadavre. Elle ne bougeait presque plus, sa respiration était à peine perceptible, et ses battements cardiaques plus lents que jamais. Son beau-père avait vraiment exagéré. Pour aucunes raisons, il la séquestrait, l'attachant contre une chaise avec de la corde qui la serrait jusqu'à lui en laisser des creux sur son ventre perturbant sa digestion et respiration, la giflait, frappait, fouettait, violait, sous quelles peines ? Ça, s'était impossible de le savoir. C'était elle, ou un médecin avec qui il avait besoin de s'entretenir.

Quant à Katrina, son beau-père était revenu dans sa chambre. Il la saisit par le col comme il avait pris la mauvaise habitude de le faire, la jeta sur son lit, et commença à essayer d'arracher ses vêtements, ceux de la fille et ses personnels, ainsi il serait préférable de censurer la scène.

Si Brigitte et Katrina ne demandaient rien à leurs pères (beaux-pères, plutôt) et qu'ils leur faisaient du mal par pure folie pédophile, ce n'était pas le cas de Breaterry. Lorsque ce n'était pas de la provocation en face, c'était une de ses mauvaises blagues ou de ses marmonnements insultant qui faisait venir son père respectif à bout de lui-même. Elle jouissait de le voir s'énerver ainsi et se frapper violemment la tête contre la table de la cuisine ou les murs dans les moments les plus graves, par contre lorsqu'il lui en retournait une tout devenait beaucoup moins drôle.

Cet homme était tout ce qu'il y avait de plus susceptible, à ne pas confondre avec sensible car il n'était pas ; il n'y avait pas besoin de grand-chose pour l'énerver, critiquer un seul de ses dossiers professionnel ou lui dicter la moindre petite faute d'orthographe suffisait amplement.

Il fit claquer le fouet une deuxième fois. Breaterry, insolente, lança:

« Tu penses sincèrement que c'est comme ça que je vais sortir ? »

« Tu es très courageuse, dis-moi, très arrogante, malheureusement tout cela va te créer des problèmes... »

Pas de réponses. Il ajouta, menteur :

« J'ai également pris toutes tes archives, ma grande... »

« Quoi !? »

« Oui, et si tu ne te dépêches pas, je vais les jeter... »

Ses création étant plus importantes que sa propre santé, Breaterry se précipita hors de la salle de bain. Son père jeta le fouet plus loin ; il n'en avait plus besoin à moins de vouloir s'amuser un peu. Mais il n'était pas d'humeur. Il mit les mains sur ses hanches et fronça les sourcils encore plus qu'ils ne l'étaient déjà. De là, il avait l'air encore plus impressionnant.

« Excuses-toi pour ce que tu as dis. »

« Rends-moi mes dessins ! »

« Excuses-toi, d'abord. »

Elle serra les dents et voulu dire quelque-chose, mais avant même d'avoir pu aspirer une bouffée d'air pour faire vibrer ses cordes vocales, elle fut assommée d'une gifle, et ne put lâcher qu'un cri. L'autre semblait plutôt fier de lui, avec le regard diabolique et le sourire sadique. Sans se contrôler, il lâcha un petit rire, et finit par éclater.

Breaterry aplatie par terre serrait les dents, les poings et les paupières pour empêcher ses larmes d'inonder le parquet. La sensation de honte qui dominait en elle semblait encore plus douloureuse que la main de l'informaticien sur sa joue plus enflée que jamais.

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