C'était une journée d'été, lorsque nos regards se sont croisés, lorsque nos esprits se sont rencontrés pour la première fois.
Lorsque nous avions partagés pour la première fois le même oxygène.
Je rabattais la mèche de cheveux derrière mon oreille afin d'avoir encore l'occasion de te regarder. On a commencé à traîner ensemble, à se parler sans arrêt, à partager des choses, à rigoler...
Puis,
Puis tout est allé trop vite.

On rigolait, on rigolait trop.
On passait notre temps à se regarder, à se contempler, à effleurer nos mains.
On sentait, on ressentait.
On aimait, on adorait jusqu'à en mourrir, à en pleurer même.
C'était trop.
Après est arrivé le mauvais temps. Les nuages ne faisaient que de se rapprocher. On ne se comprenait plus. On avait acquis ce pouvoir la de se faire du mal rien qu'en ouvrant la bouche.
On rigolait trop,
On souriait,
Puis rien.
On passait notre temps à se contempler,
Puis à se regarder,
Puis à se dévisager.
On adorait à en crever,
Puis on adorait,
Puis on aimait seulement tout en se haïssant.
Les larmes caressaient nos joues mais ce n'était pas agréable.
Le temps devenait de plus en plus mauvais. Les nuages étaient tout gris maintenant.
Le ciel nous tombait dessus.
La pluie également.

C'était une journée d'été,

                  C'était une soirée d'été,

Lorsque nos regards se sont croisés,

    Lorsque nos regards se sont croisés,

Lorsque nos esprits se sont rencontrés pour la première fois,

             Lorsque nos esprits se sont rencontrés pour la dernière fois,

Lorsque nous avions partagés pour la première fois le même oxygène,

     Lorsque nous avions partagés pour la dernière fois le même oxygène,

Je rabattais ma mèche de cheveux derrière mon oreille pour avoir encore l'occasion de te regarder,

        Je mettais ma capuche afin de cacher mes larmes,

                            On était trop con.