Chapitre 9 : Carambolage émotionnel

Hello tout le monde ! Les vacances sont terminées et j'espère qu'elles ont été aussi bien pour vous que pour moi.

Et maintenant je vous souhaite une bonne rentrée à tous ! Si c'était aujourd'hui, j'espère qu'elle s'est bien passée et si, comme pour moi, c'est demain, j'espère qu'elle se passera bien^^ !

Même si j'ai plusieurs chapitres d'avance grâce aux vacances, je préfère garder le programme d'un chapitre un lundi sur deux, pour être sûre de garder un rythme régulier, mais j'espère que la longueur des chapitres rattrape le coup 😅.
J'ai plein d'idées pour la suite et j'espère qu'elle vous plairont.

Bref dernière chose avant de vous laisser avec le chapitre : j'ai réécrit le début de la fanfic, pour changer quelques détails et surtout le style d'écriture qui ne me convenait plus. Si vous avez la flemme de relire (ce qui est totalement compréhensible), j'ai juste changé le fait qu'ils soient confinés à Yuei, car ça n'apporte rien à l'histoire et que ça m'empêche de faire pas mal de chose 😅.

Voilà je pense que j'ai assez blablaté et qu'il est temps de se taire. ^^

Bonne lecture !

♛♛♛

PDV Mina :

- Je ne vous demanderai pas ce que vous fabriquiez tous les deux dans la forêt à trois heures du matin, marmonne M. Aizawa. Mais en tous cas félicitations, vous avez vaincus deux super-vilains assez talentueux pour s'infiltrer à Yuei malgré toute les protections...

- À ce propos, les mesures de sécurité vont être augmentées, intervient le principal.

- ...je suis donc prêt à vos pardonner vos éventuels... écarts... reprend notre professeur principal avec un ton rempli de sous-entendus.

- Bien sûr qu'il fait les pardonner ! s'offusque Midnight. C'est là toute la beauté de la jeunesse ! Le désir de vouloir ressentir à tout prix le plaisir charnel...

Je me trouve dans l'infirmerie, dans un lit de camp, les bras et les jambes couverts de bandages. Il est neuf heures et je ne suis pas bien réveillée après ma demi-nuit épuisante. Ils ne pouvaient pas attendre un peu plus longtemps avant de me tirer du sommeil ? Quand je suis fatiguée, mon cerveau part faire du surf au Bahamas pour jouer au poker avec un cow-boy latino-canadien et amasser plein de billets de Monopoly, il n'est pas prêt à écouter les conversations bizarres des adultes !

Autrement dit, le matin, mon cerveau est aussi lent qu'un vieux papi sans jambes, ce qui explique pourquoi j'ai mis aussi longtemps à réagir à ces allusions...

- HEIN ?! m'étranglé-je, mon cerveau brusquement tiré de ses vacances et de ses rêves de richesse monopolyenne.

Mon cri fait sursauter Eijiro, à moitié endormi dans le lit voisin sur lequel il s'est effondré hier soir, enfin ce matin, bref je me comprends.

- M-mais on n'a rien fait voyons, bafouillé-je, rouge de honte et de confusion à l'idée qu'ils puissent s'imaginer ce genre de chose.

- Kesskisspassjecomprendsrien ? fait mon ami d'une voix empâtée.

- Rien, répond Eraser Head, d'ailleurs tu devrais retourner à l'internat, tes camarades t'attendent et tu n'as pas de blessure grave.

Et moi, pourquoi je ne peux pas y aller ? Je me sens parfaitement bien, si on oublie ma douleur dans mes côtes, mes bras et mes jambes... et ma mâchoire, qui me lance légèrement. Et puis mon machiavélique plan de Cupidon ne va pas s'accomplir tout seul.

- Et moi, me plaigné-je. Quand est-ce que je pourrais partir ?

- Recovery Girl doit encore t'examiner, m'informe le principal Nezu. Quant à nous et ce jeune homme, nous allons te laisser ; tes amies vont finir par défoncer la porte si on ne les laisse pas te voir.

Il lâche un petit rire avant de se diriger vers la sortie.

- Mais attendez ! intervient Midnight. Ils ont probablement des choses à se dire ! Il s'est passé plein de choses cette nuit, ils veulent probablement en discuter !

Mais M. Aizawa, sourd à ses plaintes, l'entraîne malgré elle vers la porte.

Eijiro m'adresse un petit sourire.

- C'est marrant, tu ressembles un peu à moi après la bataille contre Overhaul. Bref, on se revoit tout à l'heure hein... sourit-il en se passant la main dans ses cheveux qui lui retombent sur le visage.

Craquant...

Hein ? Euh... quoi ? Je crois que mon cerveau n'est toujours pas complètement revenu des Bahamas, pour avoir ce genre de pensées.

Puis c'est mon estomac qui se met à danser la zumba dans mon ventre tout en chassant les papillons, rythmé par mon cœur qui joue du tambour de toutes ses forces dans ma cage thoracique.

Tout ça pour un sourire, sérieusement ? Bon. Un sourire magnifique certes mais ce n'est pas une raison.

Je crois que je ne suis pas complètement remise du combat de cette nuit, parce qu'actuellement c'est les montagnes russes dans mon centre émotionnel.

- Euh, oui à tout à l'heure, finis-je par dire.

Il me fait un signe de la main avant de sortir, manquant de se prendre la Tornade Toru dans la tronche au passage.

- MINAAAAAAA ! TU VAS BIEEEEN !!!

Un sweat à capuche flottant et un short en jean se jettent sur moi pour m'étreindre avec force.

- Fais attention Toru, prévient Momo, qui attend en retrait avec les autres, Mina n'est pas encore complètement remise.

- Non t'inquiètes je pète autant la forme qu'un colibri hyperactif !

- Vous nous devez des explications jeune fille, réclame Kyoka, j'aimerais fortement savoir ce que vous fabriquiez dans une forêt au beau milieu de la nuit en compagnie de votre « ami ». En plus, ma veste préférée a mystérieusement disparu...

Oups...

- C'est vrai ça ! approuve Ochaco.

Pauvre enfant, elle ne sait pas ce qui va s'abattre sur elle...

Les filles me pressent de questions  - même Tsuyu s'y met ! - que j'élude à chaque fois, quand nous nous faisons interrompre par un raclement de gorge.

- Je vous prierais de ne pas abîmer ma patiente, dit Recovery Girl en entrant dans la pièce. Ne vous inquiétez pas, un examen rapide et je vous la laisse pour votre interrogatoire, ajoute-t-elle dans un clin d'œil.

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle change mes bandages, qui sont à présent presque inutiles, examine mes blessures, hop ! un bisou magique et je me fait presque jeter dehors dans les griffes de mes amies et de leurs questions ridiculement suspicieuses.

Elle vont tenter de me cuisiner à petit feu pour obtenir les réponses croustillantes qu'elles espèrent mais moi aussi je m'y connais en cuisson, et ma chère Ochaco, tu seras la première à passer à la casserole !

Phillipe Etchebest des relations amoureuses, c'est moi !

Tant bien que mal - les filles ayant dû me soutenir à cause de mes blessures - nous finissons par arriver à l'internat.

Je suis accueillie par une multitude de questions à ajouter à mon panier d'interrogations, bientôt interrompues par Tenya, qui réclame le calme pour ma pauvre personne.

- Ça va Mina, tu te remet bien ? me demande Hanta.

- Oui, réponds-je en souriant. Recovery Girl soigne très bien et elle est super gentille ! Je commence à comprendre pourquoi Izuku passe sa vie avec elle !

- Vous savez très bien que je ne fais pas exprès, grommelle celui-ci.

Ah ah mais je n'en ai pas fini avec toi petit brocoli ! Je vous mitonne à toi et à ta chère et tendre Miss Gâteaux de Riz quelque chose auquel vous n'êtes pas prêts !

Toutes ces comparaisons sur la cuisine me donnent faim, ce que je ne manque pas de faire remarquer. Rikido se dirige dans la cuisine pour nous préparer du gâteau avec l'aide de Hanta qui a visiblement décidé de mettre en pratique ce qu'il a apprit dans le bus, et c'est seulement à ce moment-là que je réalise que je ne sais pas où se trouve mon téléphone.

Mince mince mince ! Nom d'un crocodile édenté ! Comment vais-je pouvoir accomplir mon plan génialissime sans mon atout principal, que dis-je, le précieux témoin qu'est mon téléphone ?

Je me souviens juste l'avoir posé non loin de moi avant de me coucher, mais ensuite il y a eu le combat et maintenant, ils ont rangé les matelas !

Je me dirige donc en boitillant vers la seule et unique personne étant probablement en connaissance de l'endroit où a disparu mon téléphone, j'ai nommé :

- Tenya !

- Oui ?

- Tu n'aurais pas vu mon téléphone ?

- Hum... celui avec la coque rose je présume ?

- Oui !

- C'est Toru qui l'a.

- Ah ok, merci !

- De rien.

Je m'éloigne, à la recherche de Toru. Mais avec son alter, c'est pas la chose la plus facile qui soit !

- Tu cherches quelque chose ? me demande soudain une voix, qui, pour une raison inexplicable, me fait frissonner.

Mon corps est déréglé, c'est plus possible là...

Je me tourne vers Eijiro, un sourire au lèvres :

- Oui, Toru, et accessoirement mon téléphone.

- Hum, Toru...

Il prend un air songeur. Je me rend ensuite compte qu'il a de nouveau coiffé ses cheveux en pointes.

Dommage, même si j'aime beaucoup cette coiffure, je préfère l'autre.

- Ah oui ! s'exclame-t-il, éclairant d'un seul coup son visage. Elle est en train de comploter avec Kyoka sur le canapé !

Le canapé ?! Mais je suis passée devant au moins cinq fois !

Je remercie Eijiro puis retrouve Toru, effectivement sur le canapé en compagnie de Kyoka.

- Toru, je peux avoir mon téléphone s'il te plaît ?

- Hum... à une seule condition...

- Laquelle ? soupiré-je.

- Tu promets de tout nous raconter de ce qu'il s'est passé cette nuit !

- Ok, mon téléphone s'il te plaît...

Le visage de Kyoka prend un air suspicieux.

- Pourquoi tu tiens tellement à l'avoir ?

- Ceci est une information classée top-secret parmi la guilde de Cupidon, vous n'y aurez accès qu'à condition de la rejoindre, ce qui nécessite d'accomplir la Destinée de Cupidon, c'est à dire ce que le Cupidon suprême, alias moi, vous dit de faire pour votre propre bien émotionnel !

- Ok tu me donne des noeuds au cerveau avec tes délires chelou... En plus, tu as répété je sais pas combien de fois le mot Cupidon...

Avec un immense plaisir, je récupère ENFIN mon téléphone et ouvre la galerie pour retrouver LA photo.

Nurufufufufu, plus qu'à mettre en place les pions et c'est parti !

- Izuku ?

- Hum ?

Celui-ci est plongé dans un magazine All Might, dont la couverture représente All Might, parle des actions héroïques d'All Might et propose une figurine collector et un poster All Might.

Je ne comprendrai jamais cette admiration sans borne pour l'ex-numéro 1, mais bon, moi j'essaye de mettre le plus de gens possibles de ma classe en couple, je n'ai donc rien à dire sur les passes-temps étranges de mes camarades.

- Je pourrais te parler s'il te plaît ?

- En privé ?

- Personnellement ça ne change rien pour moi, mais effectivement il vaudrait mieux pour toi que ce soit en privé...

Je décèle une légère inquiétude dans son regard. Je le conduit à l'extérieur de l'internat, derrière le bâtiment, et constate au passage que le pouvoir de Recovery Girl commence à faire effet, car j'ai de moins en moins mal.

- Alors ? demande-t-il.

- C'est une question...

- Oui ?

- Est-ce que, par le plus graaand des hasards, tu ne serais pas sensible au charme de notre chère Uravity ?

Ses immenses yeux verts s'écarquillent, il rougit comme une tomate et passe une main dans ses cheveux tout en bafouillant comme un fou.

En attendant, il apparaît que mon instinct de Cupidon Suprême a eu raison, une fois de plus.

- Je le savais ! triomphé-je. Tu es amoureux d'elle !

- Mais... non-je... bégaye-t-il.

- C'est fou comme les gens aiment rester dans le déni ! Mais vous allez voir, vous allez bien vite admettre la vérité...

Quelques minutes plus tard, je me retrouve dans le couloir à l'étage avec Izuku et Ochaco, devant la porte de celle-ci.

Tous les autres sont en bas (même Katsuki !) et j'ai donc trouvé Ochaco sans grande difficulté après avoir donné une mission top secrète à mon agent numéro 1.

Me voilà donc adossée contre la porte de la chambre d'Uravity, un sourire machiavélique scotché aux lèvres. Mes deux victimes (enfin clients, cobayes, proies, sujets d'expérience, comme vous voulez) sont toutes deux aussi perplexes l'une que l'autre et paraissent légèrement gênées de leur proximité.

- Si ça ne tenait qu'à moi je dirais tout ce que je sais, mais le ROMANTISME est une chose importante et je me dois donc de le préserver...

- Mina ? demande Ochaco. Tu me fais peur...

Je l'ignore et poursuit en agitant mon téléphone :

- Mais pour mettre sur la voie vos deux petites consciences aveugles, je vais vous montrer quelque chose, qui, je l'espère, vous remettra les neurones en face des oreilles !

Ok, je suis pas sûre de l'expression mais pas grave, je vais faire comme s'il ne s'était rien passé et balancer ma preuve de la mort qui tue dans leur tête, et là PIF PAF POUF, si tout se passe bien, ils réalisent qu'il s'aiment et le Izuocha est dans la poche !

J'ouvre donc la galerie de mon téléphone, trouve la preuve, et brandit l'écran devant mes camarades.

Bon. J'aurais dû filmer leur réaction.

Tellement drôle ! Ochaco pousse un petit cri en sursautant, avant de rougir comme une folle. Izuku, lui, bug complètement devant la photo, son regard devient vide et son visage perd toutes ses couleurs.

Et Miss Infini panique tellement qu'elle active son alter, ce qui a pour effet de la faire se cogner contre le plafond et rebondir contre les murs telle une balle de flipper enragée.

Je sais pas vous mais personnellement je tiens à la vie.

Ce qui explique totalement le fait que, quand je la voit foncer vers moi comme un boulet de canon meurtrier, je me baisse.

Sauf que, pour le plus grand plaisir de mon œil de Cupidon Suprême, sa trajectoire conduit Ochaco droit sur la source de son malaise à savoir...

Roulement de tambour...

Deku bien entendu !

Pour ne pas abîmer son cher et tendre, Ochaco désactive son alter ce qui la conduit à se jeter... droit dans les bras d'Izuku !

Mouhahahaha, quand je vous disais qu'il n'y aurait que du positif...

Comme, bien entendu, mon plan ne s'arrête pas là, je les pousse droit dans la chambre de Mademoiselle Gâteaux de Riz, et ferme celle-ci avec la clé que j'avais soigneusement récupérée.

- Amusez vous bien ! lancé-je à travers la porte. Profitez en pour tout tirer au clair ! Pas trop de bêtises hein ! Et surtout, protégez vous les enfants !

Et je les abandonne là en glissant la clé dans ma poche. Le temps qu'ils réalisent qu'ils peuvent ou défoncer la porte, ou passer par le balcon, une multitude de rapprochements ont le temps d'avoir lieu, je regrette juste de ne pas pouvoir voir ça...

Mais j'ai d'autres choses à faire, les autres couples ne vont pas se former seuls !

D'ailleurs je me demande comment s'en sort mon associé numéro 1...

PDV Mashirao :

Je regarde distraitement Mina chuchoter à l'oreille d'Eijiro. Ils sont vraiment proches ces deux-là...

La jeune fille aux cheveux roses monte à l'étage, suivie d'Izuku et Ochaco, qu'elle a embarqués de force.

Soudain mon regard dérive vers la silhouette de Toru, légèrement visible grâce au contre-jour. Si seulement je pouvais l'admirer pour de vrai chaque jour...

- Eh, mec, je peux te parler ?

La voix d'Eijiro me fait sursauter.

- Euh, oui bien sûr...

Je le suis dans un coin de la salle commune, où personne ne nous remarque.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demandé-je, perplexe.

Je n'ai jamais vraiment discuté avec Eijiro. Peut-être que je n'ai jamais osé lui parler pour de vrai parce qu'il est tellement... euh... éclatant ? Oui, c'est ça, il dégage un certain charisme que les mecs banals comme moi ne posséderont jamais. Dès qu'il vous sourit, qu'il vous parle, on sait qu'on peut lui faire confiance. Tout comme Mina. Et, à sa manière, même si on ne peut pas la voir, Toru partage la même qualité...

Toru...

- Tu m'écoutes ?

Oups, j'étais plongé dans mes pensées et n'ai pas écouté un traitre mot de ce qu'il m'a dit...

- Tu pensais à Toru pas vrai ? me m'interroge Eijiro avec un sourire complice.

Comment est-ce qu'il a pu deviner ?! Mon visage si insipide et banal ne peut pas trahir mes pensées à ce point quand même !

Mais visiblement si parce qu'il rit un instant avant de reprendre :

- Dans le mille on dirait ! Dis-moi, tu serais pas un peu amoureux ?

Amoureux ? Je n'avais jamais considéré ça sous cet angle... Je n'y avais même jamais pensé...

Mais au fait, que considère-t-on comme de l'amour ?

Eijiro doit savoir lui. C'est vrai, il est beau, gentil et drôle, il est forcément déjà sorti avec quelqu'un !

- C'est quoi exactement l'amour pour toi ? le questionné-je donc.

- Je ne sais pas vraiment... je n'ai jamais été amoureux...

- Mais c'était quoi tes sensations quand tu es sorti avec des filles ?

- Moi ? Sortir avec une fille ? Mais d'où tu sors ça ? s'esclaffe-t-il.

- Tu n'es jamais sorti avec personne ? m'étonné-je. Pas même au collège ? Pourtant, les filles devaient t'apprécier...

Son regard s'assombrit légèrement, et son air devient légèrement mélancolique.

- Crois-moi, je n'étais pas la même personne au collège... rien qu'un imbécile lâche et incapable d'aider les autres...

Comme je sens qu'il n'a pas l'air de vouloir s'étendre sur le sujet, je n'insiste pas, bien que j'ai très envie d'en savoir plus.

- Mais... reprend-il. Il paraît qu'être amoureux procure une sensation étrange dans le bas-ventre, tu as envie d'être tout le temps avec elle, de la rendre heureuse. La voir souffrir peut te faire aussi mal que si tu étais toi-même blessé. Quand on l'insulte ou qu'on lui fait du mal, tu as envie de tout casser. Et, par-dessus tout, son sourire est l'une des plus belles choses que tu puisses voir...

Sa voix meurt légèrement sur la fin de sa phrase et il s'interrompt, perdu dans ses pensées.

Quant à moi, la question de savoir si je suis amoureux de Toru paraît avoir sa réponse. Tous les symptômes décrits par Eijiro correspondent à ce que je ressens en sa présence...

Oui, je suis bel et bien amoureux d'elle... J'imagine que je le savais déjà mais que je préférais rester dans le déni...

Et maintenant ? J'ai compris que j'étais amoureux d'elle, mais en quoi cela m'avance-t-il ?

- Oui, je pense que je suis amoureux... murmuré-je.

Mes mots sortent Eijiro de sa torpeur. Il relève la tête et me jette un grand sourire.

- Bah fonce mec ! C'est évident qu'elle t'aime aussi !

- Tu crois ?

- Bien sûr, crois-moi, j'ai mes sources, et elles sont extrêmement fiables !

Alors selon la source extrêmement fiable d'Eijiro, j'aurais une chance avec Toru...

Alors que je viens tout juste de réaliser que je l'aime, le fait que mes sentiments soient peut-être réciproques me paraît encore plus irréel...

- Mais je dois faire quoi pour lui déclarer ma flamme ? paniqué-je.

- Euh... emmène-la sous les cerisiers par exemple, même s'ils ne sont pas en fleurs ça reste hyper romantique. En plus, c'est assez typique des déclarations d'amour dans les shojos de le faire sous les cerisiers... Elle devrait adorer !

- Ok, je vais faire ça... j'espère que ta source est réellement fiable et que je ne me prendrais pas de râteau... même si je sais que Toru ne se moquera pas, c'est quand même la honte...

- T'inquiètes pas ça va le faire ! me rassure-t-il avec un énième sourire.

Je lui adresse un timide sourire en retour.

- Dis...

- Oui ?

- Ce que je ressens pour Toru, est-ce que c'est pareil pour toi avec Mina ?

Il reste silencieux un instant, puis éclate de rire :

- Il n'y a rien de plus que de l'amitié entre Mina et moi !

Cependant son regard fuyant me pousse à croire le contraire. Mais j'ai autre chose à faire actuellement...

Je vais prendre mon courage à deux mains et dévoiler mes sentiments à Toru !

Cerisiers, nous voilà !

À suivre...

~~~~~~~~~~
C'est déjà la fin de ce chapitre ! Il ne se passe pas grand-chose, mais c'est une introduction au prochain chapitre, qui contiendra plus d'action !

Et puis celui d'avant était aussi riche en émotions, et j'en voulais un qui soit un peu calme ;)...

Bref, je vous laisse ! Pensez à voter et à commenter ^^!

Plein de bisous !

Encore merci pour les votes, les vues et les commentaires, je vous adore !

D'ailleurs j'ai vu qu'on avait récemment atteint les 2k de vues et les presque 120 votes, c'est énorme, j'ai du mal à y croire !

Merci infiniment ❤️

🫶🏼

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