Chapitre 8 : Les flèches de sang

Coucou ! Le média représente l'image que j'ai de Kūno Osone ^^; vous n'êtes pas obligés de l'imaginer comme ça mais c'est de cette image que je me suis inspirée pour la créer ! Bon, je me tais et je vous laisse avec la suite ;)

PDV Eijiro :

Je n'ai pas à marcher très longtemps avant de distinguer nos agresseurs. Ils ne sont que deux : une fille et un garçon, tout comme le laissaient présager leurs voix.

La fille, Osone, a les cheveux blanc au carré, et des yeux rouges qui brillent d'une lueur malsaine dans l'obscurité. Le côté gauche de son visage dégouline de sang, tout comme ses doigts. Régulièrement, elle se griffe la joue pour augmenter le débit de sang avant de le laisser couler sur ses doigts et de le projeter à travers les arbres. Je comprends alors que son alter consiste à transformer son sang en flèche écarlates et mortelles.

Le gars, Midasu, n'a pas du tout un air de vilain, on dirait plus un de ces mannequins qui posent pour les couvertures de magazines et qui sont sûrs de leur charme même si au final il n'ont pas beaucoup de personnalité. Il a les doigts posés sur les tempes et plisse les yeux de concentration. C'est probablement lui qui a fait que le son semblait provenir de partout à la fois.

Cependant ces vilains ne sont pas très organisés : ils n'ont même pas vérifié sinon pouvait les entendre et grâce à cela nous savons désormais que leur chef et déjà en prison, et qu'il ne reste plus qu'eux. De plus, ils n'ont même pas envisagé la possibilité qu'on puisse deviner leur position grâce aux projectiles et ils n'ont toujours pas remarqué mon absence.

Je réfléchis à la façon de les attaquer : le plus logique serait d'attaquer la folle pour qu'elle arrête de bombarder Mina, mais son acolyte est  plutôt grand et il est suffisamment proche d'elle pour la prévenir ou la défendre, ce qui ruinerait mon effet de surprise.

Je pourrais aussi attaquer Midasu, mais Osone m'a tout l'air d'avoir une extraordinaire vivacité et elle pourrait me donner du fil à retordre.

Au final, chacune des deux stratégies comporte une partie de risque qui pourrait me mettre en grande difficulté, ce qui laisserait Mina seule...

Je suis vraiment nul pour faire des stratégies...

Soudain, une gerbe d'acide surgie de la direction de la clairière traverse les arbres et frôle Osone, qui a juste le temps d'esquiver.

Furieuse et sans consulter son acolyte, celle-ci se précipite entre les arbres en direction de Mina.

Enfin l'opportunité que j'attendais ! Je me jette sur Midasu qui sursaute. Cependant il se reprend bien vite et tente de me mettre un coup de pied que j'arrête avec mon bras durci.

Les coups s'enchaînent. Il est plutôt fort au corps à corps mais mon alter me donne clairement le dessus : alors que lui ruisselle de sang et de bleus sur le visage et les poings, je n'ai pas la moindre égratignure.

Il tente de me faucher avec sa jambe en s'accroupissant. Enfin la brèche que je cherchais ! Je bloque sa jambe avec mon pied et me jette de tout mon poids sur lui pour le plaquer au sol.

Je l'ai enfin immobilisé ! Comme je n'ai rien pour le ligoter, je lui donne un bon coup de poing pour l'assommer.

Je balance ensuite son corps inanimé sur mon épaule et retourne vers la clairière, où Mina et l'autre tarée sont en train de se battre.

PDV Mina :

Cette fille est complètement folle ! Un genre d'Himiko Toga, mais l'obsession cheloue en moins...

Heureusement j'ai réussi à utiliser mon acid-man. Vous savez, la technique qui consiste à me recouvrir d'acide. Les projectiles ne me blessent donc plus trop mais je ne peux pas rester à esquiver ses attaques sans agir. De plus, j'ai mis du temps à trouver enfin un moment pour activer ma technique, et je suis couverte de blessures sanglantes de la tête aux pieds. Et la veste de Kyoka est en lambeaux.

Heureusement que l'adrénaline atténue la douleur.

J'ai fini par comprendre que ses projectiles étaient en réalité son sang qu'elle transforme en flèches tranchantes grâce à son alter.

Je me creuse la cervelle pour trouver une stratégie mais c'est franchement compliqué. Pourquoi je suis pas née avec le cerveau d'Izuku ou de Katsuki ?

Je tente de me rappeler les conseils d'Aizawa pendant les entraînements. Observer. Voilà son premier conseil. J'observe donc attentivement cette Kūno Osone.

On dirait qu'elle est obligée de se servir de ses mains pour envoyer ses projectiles de sang. C'est ça ! Pour l'arrêter, je dois l'empêcher de se servir de ses bras !

Et il se trouve que pour faire mal, mon alter est plutôt pas mal. Je prépare donc de l'acide, pas trop corrosif mais assez pour être très douloureux. Il doit être assez liquide pour toucher le plus de surface possible mais assez visqueux pour pouvoir le lancer sans me tromper.

Une fois mon projectile prêt, je me débarrasse de mon armure d'acide et lance celui qui se trouve dans ma main sur mon adversaire. Évidemment elle voit le coup arriver et s'écarte d'un bond. Elle a compris que je comptais à présent riposter.

Nous commençons à nous tourner autour, attendant de savoir laquelle attaquera en premier.

Je sais d'avance que c'est elle qui craquera en première, elle n'a pas l'air d'une personne patiente.

Et bien sûr, ça ne rate pas ! Au moment où elle lance ses flèches de sang, je me baisse et me rapproche d'elle à toute vitesse. Je prépare ensuite mon acide avec mes deux mains et en plaque chacune sur un de ses bras.

Elle hurle de douleur, ce qui me fait grimacer : je n'aime pas faire du mal aux gens mais elle ne me laisse pas le choix.

Ses bras son désormais rouges et couverts de cloques, inutilisables. Elle ne peut à présent plus utiliser son alter.

Ce qui veut dire que j'ai...

Je reçois un coup de pied en pleine face et m'effondre. J'ai crié victoire trop vite et elle en a tiré profit.

Je suis étalée sur le dos, vulnérable. Elle a frappé vraiment fort...

Je sens du sang couler le long de ma mâchoire et des tâches noires emplissent mon champs de vision.

Mais je dois trouver la force de... de me... relever...

Les cimes des arbres et le mince écran d'étoiles au-delà se mettent à tourner... si vite que j'en ai la nausée.

La douleur me submerge.

Je ferme les yeux.

C'est beaucoup mieux comme ça... mes perceptions s'évanouissent petit à petit et malgré ma mâchoire qui me lance affreusement, c'est plutôt relaxant...

Et si je me laissais dériver ?

- MINA !

Je sursaute et rouvre les yeux pour voir Eijiro se jeter sur la maboule de service.

Saisie d'un nouveau vertige, je ferme les yeux sans toutefois me laisser dériver comme auparavant.

Je dois me relever pour l'aider. Ne plus me laisser distancer.

Pour enfin être à la hauteur de son sourire.

Pouvoir le lui rendre sans sentir cette culpabilité d'être aussi loin derrière.

Mais je me sens si lourde...

Pourquoi n'ai-je plus de force dans les bras et les jambes ?

Pourquoi le sol est-il si poisseux ?

Et tout ce sang...

Mes yeux se referment sans que je puisse m'en empêcher.

Je suis pathétique...

PDV Eijiro :

Elle a esquivé. Elle est quand même sacrément résistante alors que Mina l'a bien amochée.

Mais je la vois trembler, elle souffre de ses blessures aux bras, c'est évident.

Je tremble aussi.

Mais de rage.

La vision du corps couvert de sang de Mina me met dans une colère à peine contrôlable.

Et dire que je me suis protégé avec mon alter de lâche pendant qu'elle se prenait une multitude de flèches de sang dans tous le corps tout en continuant de se battre vaillamment !

Même de là où je suis, je peux voir les nombreuses et profondes blessures causées par la folle. Et pourtant...

Elle a continué de se battre...

Parce que c'est elle. Mina.

Rayonnante, fonceuse, qui n'abandonne jamais.

Elle a toujours été un soleil sur pattes, lumineuse, talentueuse.

Et moi qui l'admire de loin pour tenter un jour de l'égaler.

Pour rayonner comme elle.

Osone semble perdue dans ses pensées. C'est vrai que je ne suis pas le bon adversaire pour elle, surtout qu'elle ne peut plus se servir de son alter étant donné que Mina a mis ses bras hors d'usage.

C'est donc le moment idéal pour passer à l'action.

Je me jette en avant pour tenter de l'assommer rapidement mais elle me voit arriver et tente de me faucher avec sa jambe. Je l'évite de justesse et repart à l'assaut.

Le meilleur moyen de la faire flancher est de ne pas lui donner de répit. J'enchaîne donc les frappes et les esquives.

Petit à petit, je sens que sa résistance s'effrite et je parviens à lui porter un coup à la tempe.

C'est le début de la fin pour elle, je le sens.

Et en effet, tous les coups que je lui donne ensuite l'atteignent. Je ne dois cependant pas crier victoire trop vite, c'est ce qui lui a permis de mettre Mina K.O.

Rien qu'à cette pensée, ma colère redouble et mes coups se font plus forts, plus violents, ce qui m'étonne un peu car je n'ai pas l'habitude d'être submergé par des émotions aussi négatives.

Osone semble avoir décelé mon trouble car son regard devient goguenard, et elle déclare, tout en jetant un regard dédaigneux à Mina :

- Pathétique ta petite amie. Son niveau est médiocre, pas étonnant que je l'aie rétamée en dix secondes...

Étrange de dire ça de quelqu'un qui t'as mis les bras hors d'usage.

- Bon de toutes façon elle partait pas super bien dans la vie, son physique est abominable. Peau et cheveux roses, berk ! Absolument, horriblement moche, le genre de trucs qui me donne la nausée. Et puis ses yeux... une horreur ! On dirait un démon ! En plus doré sur fond noir, on dirait qu'elle a pris de la drogue sérieux... Elle doit effrayer les gens dans la rue.

Je serre les dents, mais je sais que je ne dois pas rentrer dans son petit jeu et répondre, c'est exactement ce qu'elle veut et je ne lui donnerai pas ce plaisir.

- Y'a que ses formes qui rattrapent un peu le coup mais bon, c'est pas particulièrement joli non plus. À vrai dire, ça fait très p*te... En fait c'est quasiment sûr qu'elle en est une, elle a pas non plus de cerveau. Rien qu'à voir sa tête on voit que ses seuls neurones sont dans un bien pauvre état...

Des insultes sur le physique et l'intelligence. Le coup classique. Même si je sais que ce n'est que de la provocation de bas étage qui n'est destiné qu'à me faire perdre le contrôle, je meurs d'envie de lui coller un bon coup de poing dans la tronche pour faire cesser ces affreuses insultes.

- Ouais ce qu'elle devrait faire, c'est crever. Ça dérangerait personne de toutes façons... Elle sert à rien, elle ne se fait même pas remarquer alors que son alter - son unique qualité au passage - tape dans l'œil ! Ouais j'ai trouvé, la faire crever une bonne fois pour toutes...

Elle s'approche de Mina et, de toutes ses forces, lui flanque un énorme coup de pieds entre les côtes. Mon amie ne réagit même pas. Fière d'elle, Kūno  réitère son coup en l'agrémentant d'insultes.

Cette fois, mon sang ne fait qu'un tour. Osone voit qu'elle a enfin réussi à m'atteindre et esquisse un sourire victorieux.

Mais je ne perd pas le contrôle, au contraire, cette colère booste mon énergie. Mes muscles se contractent tous seuls et je passe en mode Unbreakable presque involontairement.

Les coups partent tous seuls, je n'arrive plus à m'arrêter. Je sens le sang imbiber mes poings mais je continue.

Elle a osé l'insulter, la blesser. Je ne sais pas pourquoi mais ça me met dans une rage folle que je peine à contrôler.

Je pensais que j'arriverai à maîtriser toute cette hargne mais je n'y parviens pas.

Osone s'effondre, sans connaissance. J'ai envie de continuer à la frapper, à la rouer de coup.

Après tout, elle en a fait de même avec Mina, qu'est-ce qui m'en empêche ?

Mais ce ne serait pas digne d'un héros.

Et puis...

Mina.

Je dois vérifier comment elle va. Voir si cette psychopathe ne l'a pas trop blessée même si je peux voir son état déplorable d'ici.

Je délaisse donc le corps évanoui d'Osone et me dirige vers celui de Mina.

Faites qu'elle n'aille pas trop mal, je vous en supplie...

PDV Mina :

J'ouvre les yeux avec difficulté, mon corps tout entier me lance et m'envoie des signaux pour m'informer que ça ne va pas.

Je n'ai presque aucune sensation dans le corps à part la douleur. Cuisante.

Dans les bras, dans les jambes, dans les côtes.

Cette souffrance qui accapare toute mon attention explique le fait que je ne l'ai pas remarqué tout de suite.

Je souffle son prénom, heureuse de le savoir sain et sauf :

- Eijiro...

- Mina... je...

Sa voix s'étrangle. On dirait qu'il est au bord des larmes. Rectification : il est bel et bien au bord des larmes.

- Je suis si horrible que ça ? plaisanté-je.

- Pas du tout, répond-il en souriant avant de reprendre un air sérieux. Tu peux bouger ?

En grimaçant, je remue les orteils et les doigts, soulève mes jambes, mes bras.

- Ça fait mal mais je dois pouvoir me relever, ou au moins m'assoir...

Au prix de nombreuses tentatives et avec son aide, je parviens à me redresser et à m'appuyer contre un tronc.

Je baisse les yeux vers mes membres. Ils sont couverts de profondes entailles incroyablement douloureuses et encore sanguinolentes.

Eijiro serre les poings en suivant mon regard.

Je me racle la gorge :

- J'espère que tu lui a mis une bonne raclée au moins...

- Oui t'inquiètes...

- Désolée, je n'ai servi à rien. Encore une fois...

Eijiro me regarde avec sévérité et dit :

- Mina, si je l'ai battue, c'est grâce à toi... Tu m'as complètement prémâché le travail ! Quand je suis arrivé, elle était déjà épuisée avec les bras hors d'usage !

Je lui sourit faiblement, heureuse d'avoir été ne serait-ce qu'un minimum utile. Il me sourit en retour, accroupi devant moi.

Soudain, un mouvement attire notre attention. Le garçon commence à se réveiller.

- On devrait peut-être les immobiliser, proposé-je.

- C'est vrai, mais comment ?

Pour toute réponse, je me relève non sans mal et claudique vers nos adversaires.

- Mina qu'est-ce que tu fais ?! Regarde dans quel état tu es, tu dois rester assise !

- C'est bon lâche moi papa poule, dis-je en riant.

Je me penche vers Gorou et fais sortir de mes mains un acide très peu corrosif, mais extrêmement gluant, et lui lie mains et pieds avec.

Je répète ensuite l'opération avec Osone avant de me laisser tomber à terre, souffrant le martyre à cause de mes blessures.

- C'est bizarre, murmuré-je dans un gémissement de douleur. Je ne me souviens pas avoir encaissé de gros coup dans les côtes et pourtant c'est là que j'ai le plus mal.

Je ferme les yeux pour atténuer légèrement la douleur et remarque que mon camarade serre les dents à se les briser, ce que je lui fait remarquer.

Il soupire et s'assoit à mes côtés. Épuisée, je pose la tête sur son épaule. Il frémit mais ne se dégage pas.

- C'est cette tarée, grince-t-il en désignant Osone. Pour me faire réagir elle t'as d'abord... insultée.

Il ferme les yeux brièvement et reprend :

- Comme je ne voulais pas rentrer dans son jeu, je n'ai pas réagi et là... elle t'a frappé. De toutes ses forces. Dans les côtes. Deux fois.

Tout s'explique.

- Mina si tu savais à quel point ça m'a mit dans une rage folle... te frapper comme ça alors que... que t'étais déjà évanouie bordel ! Après toutes ces insultes... j'ai craqué, je n'arrivais pas à m'arrêter !

J'ignore pourquoi, mais le fait qu'il se soit autant énervé pour moi me fait extrêmement plaisir. Sûrement un délire dû à la douleur omniprésente qui embrume mon cerveau.

Soudain, Eijiro me serre dans ses bras.

Tout d'abord, surprise, je lui rend ensuite son étreinte et pose ma tête sur son épaule en savourant cet instant.

- J'ai eu tellement peur, souffle-t-il dans mon dos, me provoquant des frissons. Tellement peur que tu ne te réveilles pas...

- Tu me trouve si faible ? plaisanté-je.

Pour toute réponse, il me serre encore plus fort.

- Eijiro ?

- Oui ?

- C'est pas que j'aime pas les câlins mais...

- Mais ?

- Tu serres trop fort !

Il me relâche aussitôt et se confond en excuses, rouge de honte, ce qui a pour effet de me faire rire.

Mais mes côtes qui ont décidé que je n'avais pas le droit à ce luxe, me rappellent aussitôt à l'ordre en me provoquant une quinte de toux incroyablement douloureuse.

Après quelques instants, je reprends mon souffle.

- Mina ? demande Eijiro.

- Oui ?

- On devrait prévenir les profs non ?

C'est vrai qu'il doit être environ 4 heures du matin, personne ne nous trouveras ici à cette heure.

Eijiro se relève et me tend la main.

- Monte sur mon dos, dit-il, je t'emmène à l'infirmerie en même temps.

Je rougis à l'idée de coller mon corps au sien et de sentir les muscles de son dos contre moi.

- Moi on dois surveiller les deux vilains, rétorqué-je.

Pauvre folle que je suis ! Je viens vraiment de refuser de monter sur le dos d'un mec canon ?

Je viens vraiment de penser qu'Eijiro était canon ???

Je me désespère moi-même.

- Ah oui t'as raison... mais tu ne peux rentrer toute seule et hors de question de t'abandonner ici !

- On fait comment alors ?

Il réfléchit un instant avant de s'éclairer.

- L'internat n'est pas très loin ! J'y vais rapidement pour réveiller un de nos camarades pour qu'il puisse les surveiller ! Pendant ce temps un autre va avertir les profs et moi je t'emmène à l'infirmerie !

- Bonne idée ! approuvé-je.

Il part donc rapidement en direction de l'internat, et la dernière chose que je vois de lui avant qu'il en disparaisse entre les arbres est son dos.

Et, malgré la douleur et la fatigue, je souris sous la lune et les arbres, à côté des deux corps assommés de deux super-vilains dont une m'a salement amochée. Je souris comme une idiote.

Une idiote heureuse.

À suivre...

~~~~~

Pfiou ! Clairement, ce chapitre m'a voulu du mal ! J'ai tellement galéré à l'écrire !

Surtout qu'à deux reprises ce que j'avais écrit ne s'est pas sauvegardé et que j'ai dû recommencer 😭...

Mais bref, le voici et j'espère qu'il vous a plut, même si j'en ai bavé et que décidément, écrire des combats c'est pas mon fort !

J'espère que ça ne vous a pas trop brûlé les yeux quand même 😂😅.

Sur ce je vous laisse,
Bonne journée/soirée/nuit !

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