Chapitre 26 : Kigurumi bubblegum
Précédemment...
Shoto et Momo sont partis faire un shooting un peu... étrange...
Du côté de Mina et Eijiro, ils s'étaient éloignés de leur groupe d'origine avant de voir une femme en pleurs se faisant embarquer de force par un homme louche. Ils ont donc décidé de les suivre jusqu'à l'entrée d'un restaurant...
PDV Mina :
Eijiro et moi nous approchons du restaurant et en examinons l'enseigne. « KIGURUMI 80' : A PLACE TO BE », est écrit en grandes lettres élégantes éclairées d'un néon rose.
- Wow, c'est quoi ce nom ? fait Eijiro en fronçant le nez.
- Bizarre en effet...
J'entreprends de dévisager les personnes qui entrent, et force est de constater que ce sont presque tous des couples (ou en tous cas ça y ressemble).
Je tapote l'épaule d'Eijiro pour attirer son attention et déclare :
- Il faut qu'on rentre.
- Effectivement.
- ...
- ...
- On attend quoi ?
- Bah je sais pas.
- Ah ok.
Comme il n'a pas l'air décidé à partir en premier je me dirige vers l'entrée du restaurant d'un pas déterminé, et j'entends Eijiro qui me suit avant de se mettre à mon niveau.
- On ne se sépare pas... me murmure-t-il. Cet endroit ne m'inspire pas confiance...
- T'inquiètes, mon requin, on va gérer !
PDV Eijiro :
Son... requin ? SON requin ? Wow, pourquoi mon coeur accélère ? Pourquoi j'aime bien ce surnom ? Pourquoi mon estomac fait des loopings ?
Bref, là n'est pas le sujet.
Mina pousse la porte du restaurant et la clochette retentit.
Les lumières sont tamisées, l'éclairage provenant presque exclusivement des néons roses disposés un peu partout. De nombreuses tables de bois verni agrémentent la pièce (logique, c'est un restaurant) et sont entourées de chaises ou de banquettes en velours ou en cuir rouge rembourré tandis que le sol est composé de carreaux noirs et blancs. De la musique des années 80 retentit à plein volume tandis que les clients se déhanchent sur la piste de danse aménagée près du bar.
On pourrait croire que c'est simplement un restaurant décoré façon café américain des années 80, et ça l'est... à un détail près. En effet, toutes les personnes ici - même les serveuses, les barmans et l'agent de sécurité - sont vêtues de... kigurumis.
Oui, absolument tout le monde ici est habillé en pyjama pilou-pilou.
- J'adore cet endroit ! s'extasie Mina en vibrant presque d'enthousiasme.
- Ça va pas être simple de retrouver ceux qu'on suivait, soupiré-je. Presque tout le monde a sa capuche rabattue sur la tête.
- C'est vrai, grimace mon amie.
Nous sommes alors rejoint par une jeune femme d'une vingtaine d'année qui m'a tout l'air d'être une serveuse, si j'en crois son kigurumi de maid, et qui nous adresse un grand sourire.
- Bienvenue au Kigurumi 80' ! Je vais vous conduire aux vestiaires !
Elle nous entraîne à sa suite, et nous nous retrouvons dans une pièce remplie de centaines de pilou-pilous, du sol au plafond.
- Nous avons des kigurumis assortis pour les jeunes couples si vous le désirez !
Je m'apprête à lui rétorquer que nous sommes de simples amis lorsque Mina m'interrompt.
- Merci beaucoup mais nous n'en aurons pas besoin !
J'écarquille les yeux tandis que d'agréables papillons se mettent à virevolter dans mon ventre.
- Je comprends ! C'est admirable de vouloir rester différent malgré votre amour ! Ça prouve que, tout en vous aimant, vous voulez garder vos différences et rester vous-mêmes, s'émeut la serveuse en se mettant à pleurer.
- Tout va bien ? m'inquiété-je.
- J-je... oui... snif, excusez-moi, snif, c'est-c'est mon alter... Il déclenche des crises de larmes à chaque fois que je trouve quelque chose mignon ! Et vous êtes un couple... snif, adorablee buhuhuuu.
Elle se mouche avant de nous dire qu'elle nous laisse faire notre choix, puis elle quitte la pièce.
Sitôt qu'elle est partie j'interpelle Mina qui s'est mise à fouiller dans les tenues.
- Pourquoi t'as fait comme si on était en couple ?
Ses joues prennent une teinte rose foncée et elle se passe la main dans les cheveux.
- Hum... je me suis dit que... ce serait plus crédible... Je veux dire : c'est clairement un restaurant fréquenté par des couples, qu'est-ce que deux amis iraient faire là-bas ?
- Oh... pas faux.
Elle m'adresse un sourire gêné avant de mettre sa tête dans les kigurumis, cherchant probablement la perle rare.
Ou alors elle cherche à cacher ses rougissements... Ses rougissements adorables qui teintent sa peau rose d'une délicate couleur fuchsia lorsqu'elle est gênée. Je repense à sa petite bouille légèrement honteuse et à sa main qui frotte sa douce chevelure et un sourire niais nait sur mes lèvres.
Mina est... adorable.
Elle est adorable, oui, mais elle est aussi généreuse, drôle, lumineuse, forte, courageuse, gentille, attentionnée, sportive, délicieusement têtue et tout simplement... magnifique...
Je me mordille la lèvre en regardant la jeune fille s'agiter en fouillant les pilous-pilous.
Oui, Mina a de nombreuses qualités que je ne peux ignorer. Que personne ne peut ignorer.
Mais j'ai beau me voiler la face, me convaincre qu'on est juste amis, les papillons qui s'agitent dans mon ventre en sa présence et ma façon de remarquer ses qualités ne sont pas vraiment... amicales.
Mais alors quoi ? Que suis-je si ce n'est pas son ami ?
C'est quand elle se retourne vers moi, un immense sourire aux lèvres et un kigurumi rose bonbon en main, quand mon cœur s'emballe une fois de plus et que mon souffle se raréfie, quand mon estomac se met à danser la java et que mon cerveau se ramolli, quand un sourire apparaît sur mes lèvres pour refléter le sien que je comprends.
Je comprends que je suis amoureux.
Cette constatation me donne le vertige et je me remémore toutes les remarques que ce soient celles de mes amis ou des inconnus, sur notre prétendu amour, tous les signes avant-coureurs, toutes ces fois où mon cœur à accéléré et où mon esprit a crié « Je l'aime ! » tandis que je préférais faire la sourde oreille.
Que je préférais me voiler la face, me réfugiant dans cette amitié devenue amour.
Mes épaules se relâchent et mon sourire s'agrandit pendant que j'observe le beau visage de Mina, qui me demande ce qui me prend pour que j'aie l'air aussi rêveur.
Et soudain, j'ai envie de lui dire. De lui crier à elle, et au monde entier, que je l'aime. De tout mon cœur, de toutes mes forces, et que c'est le cas depuis que je l'ai vue se dresser devant Giganthomachia, même si j'ai jusqu'à présent préféré faire l'autruche.
J'ai envie de lui dire que j'ai envie de l'embrasser, se goûter à nouveau à ses lèvres et de serrer son corps contre le mien.
J'ai envie de lui dire que je veux respirer son odeur, son essence.
J'ai envie de lui dire que je ne veux plus être son ami, que je veux être plus.
J'ouvre la bouche, mais au moment où mes pensées s'apprêtent à prendre vie mon souffle meurt dans ma gorge, et je doute.
Est-ce que je ne me tromperais pas sur mes sentiments et mes envies ? Après tout, il y a quelques minutes j'étais encore persuadé de ne ressentir que de l'amitié pour elle.
Est-ce que je ne serais pas en train de me monter la tête ? Et si j'avais tort, que je disais l'aimer mais que ce n'était pas le cas ?
Je baisse les yeux vers son visage et ses sourcils adorablement froncés dans une expression inquiète tandis qu'elle me dit de tenir son kigurumi pour qu'elle m'en trouve un.
Non, je ne me trompe pas, mes sentiments sont bien réels.
Ils étaient simplement bridés, enfermés dans la cage rose de l'amitié.
Mais même si je l'aime réellement, qui me dit que c'est son cas ? Qui me dit qu'elle est amoureuse de moi ?
Rien.
D'ailleurs, elle répète autant que moi que nous sommes de simples amis ; et si je risquais de détruire notre amitié en me déclarant ?
Non, définitivement ce n'est pas le bon moment pour lui dire ce que je ressens, autant pour moi que pour elle.
Mais pour l'instant, ce n'est pas le moment de penser à ça. Nous avons une femme à sauver et nous avons déjà perdu beaucoup de temps.
C'est pour ça que je secoue la tête, que je m'ancre dans la réalité et que je m'approche de Mina.
PDV Mina :
- Désolé... j'étais perdu dans mes pensées... je réfléchissais à... une façon de retrouver cette femme...
La voix d'Eijiro, juste derrière moi, me fait sursauter. Je ne l'ai pas entendu approcher, concentrée que j'étais sur les différents déguisements devant moi.
- Et tu en as trouvé une ?
- Non... soupire-t-il.
- Pas grave, dis-je en souriant d'un coup. Commence par mettre ça !
Je me retourne en lui tendant le magnifique (non mais quand je dis magnifique, ça veut dire qu'il est absolument adorable et qu'il correspond totalement à mon requin d'ami) kigurumi que je viens de dénicher, quand je réalise qu'il est très près de moi.
Beaucoup trop près.
Je me mors la langue pour tenter en vain de réprimer le frisson qui parcourt mon échine et lui fourre dans les bras le kigurumi avant de réclamer le mien tout en détournant soigneusement mon regard pour éviter le sien, qui semble m'observer comme si j'étais un truc super intéressant.
- Euh...
Son visage est vraiment très, très près et je commence à être submergée par l'espèce de festival qui a élu domicile dans mon ventre, ainsi que par le sang qui pulse à mes oreilles.
Pour tout vous dire, il est tellement près que je sens son souffle sur mon visage, et lorsque je pose mon regard sur le sien qui est si intense, je ne peux empêcher mes yeux de descendre sur ses lèvres, et je pense qu'on pourrait presque...
Mon souffle est court et je sens que le sien aussi. Je ne sais pas ce qui se passe mais nous sommes comme piégés dans une bulle remplie de tension électrique, dans une atmosphère très étrange mais pas désagréable.
J'avale difficilement ma salive, sans quitter Eijiro des yeux. J'ai l'impression qu'on s'est encore rapprochés, mais je ne pourrais pas dire qui de nous d'eux l'a fait.
Probablement les deux...
Nos lèvres ne sont plus qu'à quelques millimètres, il suffirait d'un tout petit mouvement pour qu'elles se retrouvent pressées les unes contre les autres, et je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression de mourir d'envie que ça se produise.
Mais qu'est-ce qui m'arrive ?!
Eijiro lève lentement sa main pour la poser délicatement sur ma joue, se mettant à tracer des ronds avec son pouce. J'essaye de déchiffrer ses pensées sans ses iris rouges mais tout ce que je vois sont ses pupilles dilatées par l'intensité du moment.
- Mina... soupire-t-il, les yeux mi-clos, son souffle s'échouant sur mes lèvres.
Je m'apprête à détruire la distance entre nos lèvres lorsque mon téléphone émet le bruit d'une notification, nous faisant tous deux sursauter.
Ce n'est qu'un petit bruit mais il suffit à briser la magie de l'instant et à nous éloigner l'un de l'autre.
Eijiro s'éloigne. Il a l'air... frustré, perturbé ou déçu (sûrement un peu des trois), mais mon cerveau ne comprend pas pourquoi.
Ou plutôt, il lutte pour ne pas comprendre.
Et tandis que mon visage s'enflamme et que je sors mon téléphone pour constater qui a brisé ce moment, je hurle intérieurement :
MAIS QU'EST-CE QUI VIENT DE SE PASSER ?!
Est-ce qu'on allait vraiment s'embrasser ?! Et en dehors d'un défi cette fois ? Mais pourquoi ?? Et pourquoi j'en avais terriblement envie ? Pourquoi je suis aussi déçue ? Pourquoi il a l'air frustré ? QU'EST-CE QU'IL S'EST PASSÉ ?
Je fais taire cette panique intérieure et me concentre sur le message que j'ai reçu, qui vient d'ailleurs de Pony, qui m'envoie une photo de Shoto en train de tendre des fleurs à... Momo !
Je réponds par une tonne d'emojis avec des coeurs à la place des yeux, par ceux qui dansent et qui font la roue, ainsi que par un magnifique « WAAAAHAGZG JE LE SAAAVAAAISZHEHZHHZE !!!!!!!! » avant d'éteindre mon téléphone.
- Je... on devrait se changer.
Il hoche la tête, me souriant gentiment pour dissiper la gêne, avant de se diriger vers une cabine, par principe, même si nous n'avons en réalité pas besoin de nous déshabiller pour enfiler les kigurumis.
J'entre aussi dans une cabine et enfile ma tenue en me concentrant sur chaque geste pour oublier ce qu'il vient de se passer.
Lorsque j'en ressors, j'éclate de rire devant la dégaine d'Eijiro qui est vêtu d'un kigurumi... requin !
Avouez vous l'aviez vu venir. C'était littéralement fait pour lui !
- Juste pour mes dents ?! fait-il mine de s'offusquer alors qu'il sourit, montrant les dents pointues en question.
- Ça se pourrait, ricané-je en retour.
- Je suis vexé, c'est déjà chiant au quotidien, pas besoin d'en rajouter une couche ! geint-il. Tu peux pas savoir le nombre de brosse à dents que j'ai détruites !
- Roh, ça va... Fais pas ton drama king !
- Tss. Et toi, c'est quoi ton truc ?
- Un peu de respect ! C'est évidemment un kigurumi bubblegum, ça se voit quand même !
- Permet moi d'en douter, se moque-t-il.
- Pardon ? Regarde les bulles sur les manches !
Il m'ignore et s'enfuit vers la sortie, tandis que je le poursuis en l'invectivant, lui intimant de tout de suite revenir pour se prosterner devant la beauté de mon pilou-pilou.
Tout en enfermant à quadruple tour ce presque baiser au fin fond de mon esprit derrière la porte du Pentagone dérobée à nos chers amis les américains que j'ai acheté à l'aide de burger à base de poulets mexicains croisés andalous.
Nous retrouvons donc la serveuse derrière la porte du vestiaire en faisant mine de rien. En nous voyant, la jeune femme ne peut s'empêcher de laisser échapper quelques larmes qu'elle s'empresse d'essuyer avant de nous faire signe de la suivre jusqu'à la piste de danse.
- Vous voulez une table ou vous préférez rester au bar ?
- Pas besoin de table, merci ! répond Eijiro avec un sourire.
- Parfait ! Je vais donc vous expliquer le fonctionnement de cet endroit et ensuite vous pourrez aller vous déhancher sur la piste de danse ! Au fait, vous êtes majeurs ?
J'échange un regard rapide avec Eijiro. Dire la vérité risquerait de nous faire expulser du bar mais nous n'avons que 16 ans et je ne sais pas si nous pouvons passer pour des personnes ayant deux ans de plus...
- On va gérer, fais moi confiance, me souffle Eijiro au creux de l'oreille ( non mais j'ai pas du tout frissonné et manqué de m'évanouir, vous mentez ) avant de chuchoter quelque chose à la serveuse.
Celle-ci fronce les sourcils avant de nous faire signe de la suivre vers ce qui sont d'après ses dires les vestiaires du personnel, qui sont vides actuellement.
Cependant nous sommes forcés de marcher lentement pour ne pas attirer l'attention et je de cesse de trébucher sur la queue de requin du kigurumi d'Eijiro, qui est devant moi.
- Eijiro accélère ! Tu me gênes avec ta queue !
Il se retourne vers moi avec un sourcil levé et un sourire pervers qui ne lui va pas du tout.
- Laquelle ?
Je fronce les sourcils et gonfle les joues avant de le pousser.
- Depuis quand tu fais ce genre de blague ?
- C'est sûrement l'influence de Denki et Minoru... soupire-t-il.
Je lui adresse une moue dégoûtée et il se met à mon niveau pour me pincer les joues.
- Décoince toi un peu Mina ! Je sais très bien que ça t'as fait marrer !
- Quoi ?! Mais non ! T'es dégueulasse ! m'offusqué-je en tentant d'ignorer notre proximité tout en me concentrant pour ne pas m'éclater sur le sol car évidemment nous devons suivre la serveuse (je devrais lui demander son prénom d'ailleurs...).
- Roh ça va ! Je rigolais ! rouspète-t-il en lâchant mes joues. Je voulais détendre l'atmosphère après ce qu'il s'est passé tout à l'heure... ajoute-t-il plus bas.
- Je... merci...
Il était vraiment obligé de ramener ça sur le tapis ?
- On en parlera quand ce sera le moment, ne t'inquiète pas on a le temps, me sourit-il en voyant mon expression.
Sinon on n'en parle pas du tout ? C'est bien aussi non ?
C'est alors que nous arrivons devant la porte du vestiaire des employés du restaurant. La serveuse ouvre la porte et nous fait signe d'entrer, avant de fermer à clé derrière elle.
Je tends mes muscles et me tient sur mes gardes et je sens Eijiro en faire de même à mes côtés. Même si elle n'a pas l'air dangereuse, cela ne coûte rien de faire attention.
- C'est bon, personne ne nous entendra ici. Qu'est-ce que vous vouliez me dire ? demande la jeune femme à Eijiro.
Il se détend légèrement.
- Pour commencer, je m'appelle Eijiro Kirishima et elle, c'est Mina Ashido, dit-il en s'inclinant en signe de salutation tandis que je l'imite.
- Moi c'est Naku Airashī, répond la serveuse en s'inclinant à son tour, l'air assez perplexe.
- Tous les deux on est lycéens en seconde à Yuei, le lycée super-héroïque, et on a obtenu notre permis provisoire il n'y a pas longtemps.
Je comprends soudainement où il veut en venir et enchaîne :
- Nous faisions une sortie entre amis au centre commercial quand nous avons vu une femme en détresse se faire emmener de force dans ce restaurant par un homme louche, mais nous les avons perdus de vue...
- Alors en tant que futur héros...
- On doit sauver cette femme !
Airashī met quelques secondes à assimiler les informations avant de lever les yeux vers nous.
- Et vous avez décidé de me révéler ça parce que... ?
- On ne pouvait pas se permettre de se faire mettre dehors parce qu'on n'est pas majeur... Et en plus vous pouvez peut-être nous aider à les retrouver ?
Elle prend un instant pour réfléchir avant de déclarer :
- C'est vrai que c'est une situation fâcheuse... Je vais faire tout mon possible pour vous aider mais malheureusement, je n'ai pas beaucoup de possibilités pour vous épauler...
- Bah... commencé-je. S'il y avait une sorte de salle secrète uniquement accessible par l'élite de la clientèle ce serait pas mal... Je veux dire, tous les méchants dans les films font ça et c'est vrai que, si on sait pas où chercher, c'est une très bonne idée pour rester planqué. En tous cas si j'étais à la place de cet homme c'est ce que je ferais... Mais bon, il faudrait qu'il y ait bel et bien une pièce secrète, ce qui a peu de chance d'être le...
- À vrai dire... me coupe la serveuse. Ce n'est qu'une rumeur entre collègues mais elle est si répandue qu'elle est probablement vraie... On dit qu'il y a un karaoké secret planqué sous le restaurant, mais seuls les clients qui dansent le mieux y sont acceptés... enfin c'est l'un des critères. Par contre, il est extrêmement dur d'y entrer parce que ceux qui autorisent l'accès sont très intransigeants sur la qualité de la danse...
Alors premièrement : je suis un génie (je veux dire, j'ai quand même DEVINÉ qu'il y avait peut-être une sorte de cave secrète (bon c'est pas exactement ça mais tant pis ,on s'en fiche)).
Et deuxièmement : c'est quoi ce critère d'entrée totalement absurde ? Pourquoi ne pas juger sur la capacité à faire du hula-hoop tant qu'on y est ?
- C'est vraiment ça le critère d'entrée ? s'étonne Eijiro, qui a l'air de partager ma pensée.
- Très probablement, répond Airashī en haussant les épaules. Mais bon, comme je vous l'ai dit, il faut vraiment très bien danser pour avoir une chance de pouvoir accéder là-bas...
- Ça ne devrait pas être un problème, rétorque Eijiro en me lançant un immense sourire.
À suivre...
•••••••••••••••••••••
Helloooo !
Alors pour commencer je suis vraiment VRAIMENT désolée pour cette disparition sans explication TwT. J'ai pas vraiment d'excuse à part la fatigue, la flemme, les pannes d'inspi et le manque de temps donc je vais pas épiloguer sur ça 😂.
Donc voilà, je suis vraiment désolée pour le temps que ce chapitre a mis à arriver, j'essaierai vraiment de poster le prochain à temps ^^!
Sinon j'espère qu'il vous a quand même plus, même si l'écriture est assez bordélique à mes yeux xD.
En tous cas, notre petit Eijiro a ENFIN pris conscience de ses sentiments (oui j'ai décidé de le guérir du syndrome d'Adrien dans mon immense bonté U-U) contrairement à Mina xD.
Il n'y a pas beaucoup d'action dans ce chapitre, mais ça introduit le sauvetage, qui devrait se passer sur un ou deux chapitres ~OvO~.
Bref, j'ai déjà beaucoup (trop) parlé et je pense avoir perdu approximativement 95% des gens, donc je vais me taire mdr.
Bonne journée, soirée ou nuit, à dans deux semaines et d'ici là, je vois souhaite de passer un excellent pont !
Bizzzouuus 💃🏽💃🏽🦭🦭
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